« TEXTE :Les lycéens d’aujourd’hui sont de mauvais élèves » :
Cette affirmation est partagée non seulement par des personnes interrogées au hasard mais aussi par des enseignants. Voyons quels sont leurs arguments.
D’abord, on déclare que les élèves d’aujourd’hui ne savent rien et ne s’intéressent pas à ce qui pourrait améliorer leur culture. Leurs seules passions sont la musique légère, le football et les romans « à l’eau de rose » pour les filles. Par ailleurs, l’autre grand reproche qu’on leur fait, c’est qu’ils ne savent pas écrire. Il n’y a qu’à entendre pour cela les remarques faites par leurs professeurs de langues. On comprend alors le jugement sévère porté sur nos lycéens.
Et pourtant, lorsque l’on vit parmi les jeunes, on se rend compte qu’ils sont passionnés par toutes sortes de sujets qui ne sont malheureusement pas abordés en classe.
Quant au fait qu’ils ne savent pas écrire, il faudrait peut-être en chercher les causes ailleurs que chez eux. En effet, les méthodes d’apprentissage sont-elles adaptées ? Et les maîtres d’école ont-ils toujours suivi une formation psycho-pédagogique suffisante ?
En définitive, on s’aperçoit que l’on doit juger de façon plus nuancée les lycéens d’aujourd’hui. Dans un monde qui évolue très rapidement, les critiques devraient porter sur un système scolaire « à bout de souffle » et non sur les lycéens qui ne demandent qu’à vivre pleinement leur époque.