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?Pourquoi Djelfa est dernière de la classe

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قديم 2011-05-31, 11:08   رقم المشاركة : 1
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linamaya
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B2 ?Pourquoi Djelfa est dernière de la classe

En lisant ce grand titresur le journal elwatan du weekend dernier:"pourquoi Djelfa est derniere de la classe?";on devrait s'attendre à la réponse: "parce que...", et à la lumière de constats objectifs, remédier efficacement au problème posé. Or, en lisant ces deux grandes pages en contre-champ, on est lamentablement pris en contre-pied et grande est notre déception...quelques rares témoignages subjectifs et infondés auxquels si vous me le permettez je répondrai par ces quelques commentaires.
L'établissement Benaissa Belcacem de Zaccar est dirigé par une excellente équipe administrative; les moyens revendiqués par les uns et les autres ne font pas partie des clauses des contrats de recrutement.
S’il est vrai que la langue de Molière, dont le statut est bel et bien FLE, et non FLS, n’est pas la tasse de thé de nos petits chérubins, la faute revient en premier lieu, aux enseignants. En effet, à l’heure où l’on est à l’approche par les compétences, à la pédagogie constructiviste et objectiviste, on constate avec regret que beaucoup se lancent dans des initiatives personnelles, ne s’inscrivant dans aucune pédagogie et ne répondant à aucun objectif, tel qu’ici, l’apprentissage au collège des lettres de l’alphabet. Certes oui, il arrive que l’on soit confronté à des apprenants ne sachant pas écrire leurs noms, ceci devrait constituer une compétence à installer, comme beaucoup d’autres, décelables à travers une évaluation diagnostique obligatoire en début d’année. L’enseignant est en devoir d’adapter son enseignement au profil de son public, dont le niveau ne justifie en rien l’emploi de l’arabe en cours de français.
Dire que l’on ne peut appliquer les programmes officiels relève donc de la pure hérésie vocabulaire.
Le deuxième maillon de cette chaîne complètement désarticulée, ce sont les parents d’élèves souvent démissionnaires, par ignorance dans les milieux ruraux, et par libéralisme à outrance de la femme dans les villes ; Triste pour nous de constater, qu’au lieu de s’émanciper, la femme a cassé ses chaines , laissant à l’abandon sa progéniture. Si dans les sociétés dites civilisées(européennes, dont nous calquons tous les prototypes…), la maternité a été prise en charge par le père, dans notre société , le relai n’est pas évident , et l’enfant est laissé pour compte. Ces parents, se disant émancipés, se rabattent par acquis de conscience sur les cours privés, ou l’achat du passage de leur enfant.
Au problème des infrastructures et des équipements soulevé par l’inspecteur de primaire, il n’est pas difficile de répondre, il est loin d’ignorer que ça relève des compétences des élus locaux, plus occupés à lustrer leurs villas de retraite et à renflouer leurs comptes qu’à se soucier que les élèves soient assis par trois, qu’ils reçoivent ou non leur part de déjeuner quotidienne , ou qu’ils bénéficient du transport scolaire pourtant obligatoires.
Les pseudo-cours de soutiens dont parle avec frénésie Monsieur Djaballah , vice président de l’APW, qui n’a plus remis les pieds sur l’estrade depuis son election à l’assemblée, sont autant d’attrape-nigauds, car souvent payés à des gens qui ne dispensent aucun cours durant toute l’année, aucun suivi, aucun contrôle d’une telle opération qui débloque chaque année une importante enveloppe ; de l’argent jeté par les fenêtres !
Autre exemple d’argent public dépensé, le nombre vertigineux de postes aménagés pour ces messieurs et ces dames d’affaire ; heureux encore qu’il y ait les contractuels pour les substituer !
Si l’école ne fait plus sens à nos enfants, ici comme ailleurs, la faute incombe sans appel à toute la société et à leur tête les élus locaux.
Sans vouloir se placer en défenseur de quelque partie que ce soit, je ne peux souligner les nombreuses tentatives d’assainissement du secteur de l’éducation par les directeurs de l’éducation précédents, comme par l’actuel DE. Si ces tentatives ont souvent avorté, c’est à cause justement de facteurs propres à cette wilaya , j’ai nommé, le traditionnel tribalisme moyenâgeux et les intérêts mercantiles, érigés en étendard et fortement soutenus par l’APW en question ! C’est là où réside « la racaille »,( pour reprendre les propos péjoratifs du journaliste)qui n’aide en rien le directeur de l’éducation dans la prise et l’application des décisions à même d’assainir le secteur.
En attendant, Messieurs Djaballah, Beladel et Messaoudi, ne sont en aucun cas les portes paroles de tout un secteur qui peut encore s’enorgueillir d’avoir à son actif des femmes et des hommes sérieux et travailleurs ; mais ceux là restent dans l’ombre de l’humilité.
Pour finir, si le bonnet d’âne , que le journal d’ElWatan , vient de nous attribuer , a fait rire plus d’un, je tiens à souligner d’abord qu’à l’ère des TICE, ce genre de pratique humiliant, est révolu et archaïque, ensuite , que cette petite bête bien connue pour son courage et sa patience a fait couler bien des encrier depuis Esope, en passant par La Fontaine, jusqu’aux conteurs arabes . Le mythe du bonnet d’âne, est un aspect folklorique , mais contrairement à ce qu’on pourrait croire, on mettait cette coiffe aux derniers de la classe pour qu’un peu de l’intelligence des ânes , leur patience et leur courage, leur soient transmis.
Arrêtons donc de brider l’âne par la queue et soignons le mal là où il se trouve. Que nos élus des deux assemblées, laissent place aux intérêts de nos enfants et de notre wilaya , et à défaut d’aider la direction de l’éducation qu’ils arrêtent de lui mettre les bâtons dans les roues par leurs interventions insensées.

linamaya









 


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قديم 2011-06-03, 19:41   رقم المشاركة : 2
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lebrave
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Madame, ce qui est valable pour Djelfa l'est pour toutes les wilayas du pays, à quelques exceptions prés! A l’abandon total des élus et des parents, ajoutez l'incompétence des enseignants du primaire . Ces derniers qui sont censés donner une base solide à nos enfants, en sont dépourvus car la majorité a obtenu son diplôme par des moyens inavouables.
Donc qu'attendre de quelqu'un qui n'a rien? Même un bonnet de bourricot ne peut le sauver!
Ce qui nous manque cruellement dans notre société c'est l'honnêteté, la correction et le courage de dire je ne sais pas
au lieu de saboter toute un génération!
Car en fin de compte, tout travailleur qui ne s'applique pas dans son travail est un voleur .
Que répondra-t-il demain une fois devant Dieu?










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قديم 2011-06-04, 06:26   رقم المشاركة : 3
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amazighe15
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ajoutez le mauvais programme au niveau primaire qui ne s'adapte pas
nous avons voulu l'arabisation
voila le resultat
une catastrophe totale










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?pourquoi, classe, dernière, djelfa


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