Ceux qui nourrissent l'espoir - ou qui ont la certitude - de vivre longtemps ont pour habitude de renvoyer au lendemain ce qu'ils doivent faire le jour même, et négligent donc de remplir leurs devoirs religieux en se disant: « J'ai encore du temps. »
Et cela continue jusqu'au jour où ils sont frappés par la mort ; et même si, l'ange de la mort leur laisse un peu de temps pour réfléchir, ils sont saisis par des regrets qui ne servent à rien.
Mais ceux qui pensent le contraire et s'emploient à travailler pour la vie future en se disant qu'ils n'ont pas beaucoup de temps à vivre, ceux-là agissent avec sagesse et trouvent leur récompense.
Le Prophète avait dit à Ibn Omar : « À votre réveil, n'ayez pas la certitude de vivre jusqu'au soir et le soir, n'ayez pas la certitude de vivre jusqu'au lendemain. Vivant, pensez à la mort. En bonne santé, pensez à la maladie, car vous ne savez pas quelle sera votre position auprès de Dieu demain. »
Le Prophète dit encore : « Si j'étais vous, je n'aurais peur que de ces deux habitudes : Être esclave de sa passion, avoir l'espoir de vivre très longtemps.
Vous devriez donc penser constamment à la fin et ne considérer cette vie que comme une vie passagère. Vous ne savez pas quand il vous faudra quitter ce monde où tout est éphémère. Le propre du croyant est d'attendre la mort et de l'accueillir avec le sourire quand elle arrive, ce n'est que les sots qui attachent de l'importance aux choses de ce monde.
Le Prophète a dit :
« Donnez de l'importance et priorité à cinq choses sur cinq autres : À la jeunesse sur la vieillesse. À la santé sur la maladie. À la richesse sur la pauvreté. Au repos moral sur l'inquiétude. À la vie sur la mort.
Et, donc, utilisez-les pour préparer la vie future, considérez-les comme des dons divins et des bien faits. Mais il ajouta: « Qu'un grand nombre d'entre vous utilise deux de ces bienfaits de telle façon qu'il se perde, ce sont : La jeunesse et la richesse
Moussa al-As'arî augmenta tellement sa piété et ses bonnes actions durant sa vieillesse, que certains, ayant vu son âge, lui conseillèrent la modération ; il répondit : « Je suis comme le cheval de course qui, à la fin de l'étape, fournit le maximum d'efforts, je suis vieux et ma fin est proche. »
L'exemple de ce vieil homme mérite d'être retenu, car nous ne savons pas à quel moment peut survenir la mort ; par conséquent, travaillez à accumuler des biens pour la vie future.
Mouaz questionné par le Prophète sur sa façon de comprendre la foi, répondit :
« Quand je fais un pas, je n'espère pas en faire un deuxième, ce qui signifie, en d'autres termes, que je sais que j'existe en ce moment mais que je pourrai mourir la seconde d'après. »
Qu'Allah nous pardonne notre insouciance et nous accorde une bonne fin
- amine -
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