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https://www.ei-ie.org/congress7/fr/689-deux-mille-personnel-de-l-enseignement-a-ottawa-pour-le-congres-de-l-ie

Une éducation de qualité pour un monde meilleur

Deux mille personnel de l’enseignement à Ottawa pour le Congrès de l’IE

Deux mille représentant(e)s d’enseignant(e)s élu(e)s démocratiquement se réunissent à Ottawa à l’occasion du 7e Congrès mondial de l’Internationale de l’Education, qui se déroulera du 20 au 26 juillet en vue de discuter et de définir des priorités.
Une éducation de qualité pour un monde meilleur
Deux milliers de personnes provenant de 400 syndicats et associations d’enseignants dans 171 pays se réuniront cette semaine au Shaw Centre d’Ottawa, afin de faire le point sur l’impact des efforts collectifs déployés par les éducateurs/trices au cours des quatre dernières années, et, à l’occasion du septième Congrès mondial de l’IE, de tracer une nouvelle voie pour l’organisation.
L’Internationale de l’Education est la plus grande fédération syndicale internationale représentant les enseignant(e)s provenant de 171 pays et territoires à travers la planète. Nous contribuons à la création d’organisations démocratiques indépendantes destinées à représenter les enseignant(e)s et autres travailleurs/euses de l’éducation, afin de promouvoir le principe selon lequel chaque élève de chaque pays doit pouvoir bénéficier d’une éducation de qualité, financée publiquement.
Lors de notre dernier Congrès mondial, organisé au Cap en 2011, nos membres nous ont mis au défi de lancer une campagne en faveur de l’éducation de qualité, d’adopter une approche globale à la fois large et ambitieuse, de nous attaquer aux personnes qui entravent l’accès des élèves à une éducation de qualité, et enfin, de jouer un rôle de premier plan aux côtés d’anciens et de nouveaux partenaires dans le but de mettre en œuvre un objectif éducatif ambitieux à l’échelle mondiale et d’obtenir le financement nécessaire pour qu’il devienne réalité.
La tâche ne fut pas simple. L’IE et ses affiliés ont travaillé d’arrache-pied afin de mobiliser leurs 32,5 millions de membres (90 % de la population enseignante mondiale appartenant à des syndicats et associations professionnels) et d’adopter une approche plus collaborative que réactive, en ne nous *******ant plus simplement de décrire le monde, mais en contribuant au changement. Nous avons renforcé notre engagement dans le dialogue politique et, en collaboration avec le Partenariat mondial pour l’éducation, nous avons créé de nouvelles opportunités en vue de faire entendre la voix des enseignant(e)s à l’échelle tant locale que mondiale. Nombre de nos amis et plus fervents partisans prononceront un discours lors du Congrès ou participeront aux sessions d’ateliers et aux événements parallèles.

Cependant, la voie que nous avons tracée à Ottawa ouvrira la porte à de nombreux autres défis. Les enseignant(e)s et les élèves demeureront la cible d’attaques comme celles qui ont été perpétrées au Nigeria et au Pakistan. Si nous avons défini de nouveaux Objectifs mondiaux pour 2030, certains Etats membres semblent revenir sur leurs engagements ou recourir à la sous-traitance, les minimiser, voire les ignorer.
L’IE s’engage à nous placer non seulement nous-mêmes devant nos responsabilités, mais également les gouvernements. Dans le cadre de notre travail visant à élever les exigences relatives à la qualité de notre profession et à protéger les systèmes éducatifs en général, nous savons que nous devons rester vigilant(e)s et maintenir la pression tout au long de la réalisation de ces objectifs.
Pour nos membres et leurs élèves, la définition et l’adoption des objectifs et du cadre ne constituent qu’une étape d’un périple bien plus long vers une éducation de qualité et inclusive, et un apprentissage tout au long de la vie pour tous. Ce parcours débute par nos valeurs fondamentales et notre engagement à défendre les principes et les droits de chaque individu à vivre, à apprendre et à travailler dans la dignité. De ce fait, notre pré-Congrès baptisé « Uni(e)s dans la diversité », qui proposera des ateliers axés sur les peuples autochtones, les LGBTI et d’autres groupes minoritaires, revêt une importance capitale, tout comme l’élaboration de stratégies visant à garantir les droits des enseignant(e)s et des élèves. Parallèlement, de nombreux autres événements et caucus pré-Congrès permettront d’identifier et de cibler les principaux obstacles à la participation des filles et des femmes, la précarité croissante du personnel de l’enseignement post-secondaire et supérieur, ainsi que le rôle capital que les organisations d’enseignants peuvent jouer afin de garantir une protection sociale de base et le bien-être de leurs membres, de leurs élèves et des communautés qu’elles servent.

Le Congrès permettra également de discuter de nouvelles politiques et stratégies, en vue de leur adoption, qui viendront documenter et orienter nos actions afin de protéger nos systèmes éducatifs (contre les attaques violentes, la recherche du profit et l’austérité), de reprendre le contrôle de notre profession et de renforcer nos syndicats. Toutes ces tâches constituent la mission triangulaire que l’Internationale de l’Education entend accomplir – grâce aux activités de plaidoyer, à la recherche, à la solidarité, au renforcement des capacités et à la syndicalisation.

Les objectifs spécifiques de l’IE pour la prochaine période quadriennale seront définis cette semaine par le biais de la structure démocratique de nos membres dans la capitale canadienne. Cependant, le cadre est déjà établi : l’IE maintiendra sa position de chef de file et ses partenariats, pour une vision progressiste d’une éducation de qualité pour tous.

في انتظار مداخلات المنظمات الغير الجزائرية الغير حكومية UNPEF و SNAPEST .