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Le CNES Tizi-ouzou est en grève ouverte depuis le 11 Février 2015
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2015-04-21, 20:03 | رقم المشاركة : 1 | ||||
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Le CNES Tizi-ouzou est en grève ouverte depuis le 11 Février 2015
Le CNES Tizi-ouzou est en grève ouverte depuis le 11 Février 2015 Tous ensemble pour 1000 signatures. pour stopper le projet de statut de l'enseignant chercheur
COMPTE RENDU – DECLARATION Le conseil national du CNES du samedi 18 avril 2015 s’est terminé, comme l’avait voulu le Bureau national, en queue de poisson. Les dernières illusions quant au retour à la ligne originelle du syndicat, au seul service des intérêts de ses adhérents ont fondu comme neige au soleil. Après avoir cru un moment, lors du conseil du 10 avril, à un sursaut salutaire avec la démission du coordinateur national et le vote de 03 journées de protestation avec menace de recourir à une grève ouverte pour rejeter le projet de révision du statut particulier concocté par la tutelle, le conseil du 18 avril n’a laissé aucun doute sur le fait que le syndicat a bel et bien rejoint le cortège des ‘organisations de masse’ de l’époque, actionné conjoncturellement pour annihiler toute tentative d’émancipation de la communauté enseignante, parasiter tout mouvement non contrôlé afin de noyer les vraies revendications, et garantir la paix sociale. Si la section CNES de Tizi Ouzou a participé aux deux derniers conseils, après son retrait le 28 février dernier, c’est dans l’espoir que la publication du projet de décret exécutif révisant le D.E. 08-130 du 03 mai 2008 portant statut particulier de l’enseignant chercheur, qui constitue une vraie régression par rapport à ce dernier, fera enfin sortir de leur léthargie l’ensemble des enseignants, y compris leurs représentants au sein du conseil national du CNES. Mais ce qui nous a été donné de voir lors de ce conseil est digne du fonctionnement Brejnévien du PCUS. Le conseil, fidèle copie de celui des 27 et 28 février dernier, a été cousu de fil blanc du début jusqu’à la fin. Ce que nous disions dans notre déclaration du 03 mars dernier sur la collusion du bureau national avec la tutelle s’est ainsi vérifié au grand jour. En effet, comme le précisait clairement le communiqué signé de la main du coordinateur national, le conseil était resté ouvert depuis la réunion du 10 avril, pour étudier la réponse du bureau national à l’interpellation des membres du conseil national par rapport à la démission du coordinateur et discuter des suites à donner aux 03 journées de protestation des 14,15 et 16 avril derniers. Les membres du bureau dont la majorité était étrangement absente la semaine passée, se sont présentés en force cette fois avec la ferme intention de faire capoter la réunion si les débats n'allaient pas dans le sens de l'adoption de la feuille de route dictée par la tutelle. La mise en scène commence dès le début de la séance quand le chargé de l’organique s’installe au bureau pour déclarer l’ouverture d’une session ordinaire, faisant fi des résolutions du dernier conseil. Puis, sous le prétexte de considérations organiques, provoquer les sections représentatives en revenant à la question de la représentation (02 délégués par section) au conseil pourtant tranchée le 10 avril dernier et en assumant pour le compte du bureau, et en la justifiant, la suppression du texte du dernier communiqué du passage relatif au soutien aux sections en protestation à l'instar de celle de celle de Tizi Ouzou en grève depuis plus de deux mois (Voir les photos du brouillon page_1 et page_2 du texte adopté lors du conseil national du 10 et celui de la version finale amputée du passage.) Vint ensuite la manipulation de l’ordre du jour de sorte à amener l’assistance à discuter l’accord conclu avec la tutelle lors de l’entrevue que le bureau national a eu avec ses représentants durant la semaine écoulée, en lieu et place de la position du bureau national par rapport à la démission du coordinateur national et du débat sur la meilleure façon de contrer le projet de révision du statut particulier. L'attitude du bureau national et du coordinateur national a démontré que ni l'éthique syndicale, ni l'éthique du corps auquel nous appartenons, ni le respect dû aux collègues membres du conseil national et à ceux qu'ils représentent, ne peuvent constituer un frein devant leur détermination à accomplir les tâches dont ils ont été chargés, à savoir étouffer toute forme de contestation pour laisser le terrain libre au projet préparé par la tutelle. Sinon comment expliquer qu'un coordinateur, qui avait annoncé sa démission en plein conseil au point de créer une crise qui a failli faire voler en éclat le CNES, puisse se permettre d'aller le lendemain, au nom de ce même syndicat, négocier avec la tutelle un accord et se présenter une semaine plus tard, avec aplomb, devant le conseil pour vanter les bienfaits d'un projet qui avait été rejeté à l'unanimité et qu'il avait lui-même qualifié de ‘moquerie’? N’est-ce pas lui en effet qui annonçait la semaine dernière que le bureau national s’était fait avoir par la tutelle et que cette dernière ne nous laissait aucun choix ? Malgré toutes les précautions prises par cette 'brigade' en mission commandée, entre autres, une distribution orientée de la parole, avec des directives claires d'empêcher les délégués de notre section de prendre la parole en limitant les interventions à deux par section, comportement de barbouzes de certains participants à leur solde, les interventions allant dans le sens de la défense de la dignité et des intérêts des enseignants du supérieur n'ont pas manqué durant ce conseil: Appels au respect de l'ordre du jour, rappel du rejet du projet de révision de statut particulier concocté par la tutelle, volonté de radicaliser la contestation. Mais les membres du bureau national, épaulés par leurs sbires à l'intérieur du conseil, s'étaient juré que cette réunion ne débouchera sur rien. Voyant les débats aller dans le sens opposé à la résolution voulue, ils ont tout fait pour qu'aucune synthèse ne se fasse. Le chargé de l’organique est allé jusqu’à déclarer qu’il n’avait aucune donnée organique pour justifier le refus de toute opération de vote des propositions. Si la section de Tizi Ouzou est retournée au conseil national, sans grande conviction, c’était dans l'espoir que les sections réellement représentatives et en phase avec leurs adhérents puissent, en unissant leurs efforts, inverser le rapport de forces à l'intérieur de l'assemblée en faveur de la ligne historique du CNES, à savoir une ligne démocratique et revendicative. Mais aujourd'hui, force est de constater que tant que les instances nationales du syndicat sont contrôlés par cette caste qui s'est embourgeoisée au contact des hautes sphères, aucun sursaut n'est possible. Pour conséquent, la section CNES de Tizi Ouzou:
P/Le Conseil syndical de la section CNES - UMMTO
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2015, cnes, depuis, février, grève, ouverte, tizi-ouzou |
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