au nom du dieu le tout puissant...
une question ..que se pose souvent..j'ai bien aimé ..que toute soeur sache sa réponse...
Q : Louange à Allah, Seigneur des univers, et la prière et le salut d’Allah sont sur notre prophète Muhammad, ainsi que sur tous ses proches et ses Compagnons.
Les femmes des croyants du début de l’islam avaient atteint un niveau très élevé de chasteté, pudeur, retenue et timidité, par la bénédiction de leur foi en Allah et en Son prophète, et par obéissance aux prescriptions du Coran et de la Sunna. Elles mettaient des vêtements qui les couvraient bien, et il n’était pas d’usage chez elles de se dévoiler ou de se dévêtir lors des rencontres entre femmes, ou les rencontres avec leurs proches masculins (Mahram). Cette voie droite qu’elles suivaient a été suivie par les femmes de cette communauté qui leur ont succédé, et c’est Allah qui doit en être loué.
Elle a été suivie, siècle après siècle, jusqu’à une époque récente où beaucoup de femmes se sont mises à avoir un mauvais comportement et à porter des habits non conformes aux prescriptions religieuses, pour de nombreuses raisons qui ne sont pas notre sujet de discussion ici.
Etant donné la quantité de questions envoyées au Comité Permanent des Etudes Islamiques et de l’Iftâ relatives à la détermination des parties du corps de la femme qui peuvent être vues par une autre femme, le Comité porte à la connaissance des musulmans ce qui suit :
R : La femme doit adopter un comportement empreint de pudeur que le Prophète, prière et salut pour lui, a citée comme étant un élément de la foi et une branche parmi ses branches. Il fait partie de la pudeur recommandée par la religion et par les bonnes mœurs que la femme se couvre et se comporte de façon à ne pas causer de séduction et à éviter que l’on ne parle sur elle.
Le Coran a insisté sur le fait que la femme ne doit se dévoiler que devant ses proches masculins, de façon à ne montrer que ce qui apparaît habituellement lorsqu’elle est chez elle ou lorsqu’elle se livre à des travaux ménagers, ainsi que dit Allah :
« Et qu’elles ne montrent leurs atours qu’à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs sœurs, ou aux femmes musulmanes. »[1]
Ce comportement dicté par le Coran et la Sunna a été suivi par les femmes du Prophète, prière et salut sur lui, les femmes de ses Compagnons et celles qui les ont suivies de la meilleure manière, parmi les gens de la communauté [des musulmans], jusqu’à nos jours.
Le verset évoque ce qui a l’habitude d’être dévoilé par les femmes devant les personnes citées dans le verset, à savoir : la tête, les mains, le cou et les pieds, c’est-à-dire, ce qui paraît généralement de la femme quand elle est chez elle et se livre à ses occupations, et qu’il lui serait pénible de dissimuler. Quant à élargir le cadre de ce qui peut être dévoilé, outre le fait que ni le Coran ni la Sunna ne le permettent, ceci serait ouvrir la voie à la dépravation de certaines femmes qui seraient suivies par d’autre et ainsi de suite, car l’habitude des femmes est de se copier entre elles.
D’autre part, ce comportement ne serait pas celui des musulmanes, mais plutôt celui des mécréantes et des filles de mauvaises mœurs. Or, le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a dit, selon des hadiths authentiques rapporté par Abû Dâwûd et l’imam Ahmad : « Celui qui imite un peuple en fait partie. » Dans un autre hadith cité dans le recueil de l’imam Muslim, ‘Abdullah ibn ‘Umar rapporte que le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, l’a vu porter deux vêtements teints en orange. Il lui a dit alors :
« Ce vêtement fait partie de ceux des mécréants ; ne les porte pas ! »
Dans le même recueil encore, on rapporte que le Prophète a dit aussi :
« Il y a deux groupes parmi les habitants de l’enfer que je n’ai pas encore vus [à mon époque] : Un groupe de personnes munies de fouets pareils à des queues de vaches, avec lesquels ils frappent les gens ; et un groupe de femmes vêtues mais dévêtues ; elles séduisent et sont faciles à séduire. Elles ont sur la tête [des chignons] comme la bosse penchée des chameaux. Elles n’entreront pas au paradis et n’en sentiront pas l’odeur. »
Concernant l’expression
« vêtues mais dévêtues »,
elle fait référence au fait que certaines femmes se vêtissent mais sans que cela dissimule leurs formes et leur beauté. Elles sont donc en vérité nues. De même, certaines s’habillent de vêtements pratiquement transparents, laissant apparaître la forme du corps, ou s’habillent encore de vêtements courts ne dissimulant pas le corps entier…
Les femmes des musulmans doivent donc suivre la voie de celles qui les ont précédées, telles que les femmes du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, les femmes de ses Compagnons et celles qui les ont suivies de la meilleure manière. Qu’elles soient attentives à se dérober aux regards et d’observer la pudeur, car c’est plus à même de les éloigner de la dépravation et de les protéger des élans passionnels qui poussent au péché.
Les musulmanes ne doivent donc pas adopter les vêtements qui ressemblent à ceux des mécréantes et des dépravées, qu’Allah et son Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, ont interdits et il faut les éviter et leur obéir, afin d’obtenir la récompense d’Allah et d’échapper à Son châtiment.
Tout musulman doit, d’autre part, craindre Allah [dans sa responsabilité] envers les femmes qui sont sous sa tutelle. Il ne doit les laisser s’habiller de vêtements dévoilés, osés et qui excitent les passions, qu’Allah et son Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, ont interdits. Et qu’il sache qu’il est responsable et qu’il sera interrogé, le Jour de la Résurrection, au sujet des personnes qu’il avait sous sa responsabilité.
Nous demandons à Allah d’améliorer l’état des musulmans et de nous guider tous vers le droit chemin. Il est l’Audient, le Proche, et Celui Qui exauce les vœux et les invocations de Ses créatures. Et la prière et le salut sont sur Muhammad, ses proches et ses Compagnons.
Le Comité Permanent des Etudes Scientifiques Religieuses et de l’Iftâ,