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لوجه الله عاجل

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قديم 2010-12-04, 15:17   رقم المشاركة : 1
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A.maroua15
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456ty لوجه الله عاجل

يا اعضاء لا تخيبو ظني انا اريد بحث حول اي مدينة جزائرية هاد البحث يتضمن موقعها و عاداتها وتقاليدها و صناعاتها بليز باللغة الفرنسية ان امكن بللللللللللللللللللللللليز









 


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قديم 2010-12-04, 15:20   رقم المشاركة : 2
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minoucha34
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dsl wlh ma3andi










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قديم 2010-12-04, 15:23   رقم المشاركة : 3
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A.maroua15
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معليش ختي بليز يا اعضاء انجدوني










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قديم 2010-12-04, 15:33   رقم المشاركة : 4
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وردة مـن ذهـب
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أنا خاطيني فرنسية
شوفي العباقرة تاوعها










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قديم 2010-12-04, 16:02   رقم المشاركة : 5
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A.maroua15
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وينكم انا في انتظار الرد










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قديم 2010-12-04, 16:16   رقم المشاركة : 6
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nefoula
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Médéa est une petite ville d'Algérie, située à 88 Km au sud d’Alger, sur les hauts plateaux qui ferment la vallée de la Mitidja, était la capitale du Titteri ; un bey, adjoint du Dey d’Alger, y résidait. À l’arrivée des Français en 1830, le Bey de Médéa était le frère de l'Emir Abdel-Kader. En 1837, après le traité de la Tafna, Abdel Kader en fit une de ses capitales.
Médéa serait l'ancienne station romaine de Medix ou ad Médias, ainsi appelée parce qu'elle était à égale distance de Tirinadi (Berrouaghia) et de Sufnsar (Amoura). Population : 722.000 habitants
Communes de Médéa : 64
Ain Boucif, Ain Ou Ksir, Aissaouia, Aziz, Baata, Benchicao, Beni Slimane, Berrouaghia, Bir Ben Laabed, Boghar, Bou Aiche, Bouaichoune, Bouchrahil, Boughezoui, Bouskene, Chahbounia Chelalet El Adhaoura, Cheniguel, Damiat, Derrag, Deux Bassins, Djouab, Draa Essamar, El Azizia, El Guelbelkebir, El Hamdania, El Omaria, El Ouinet, Hannacha, Kef Lakhdar, Khams Djouamaa, Ksar Boukhari, Maghraoua, Médéa, Medjebar, Meftaha, Mezerana, Mihoub, Ouamri, Oued Harbil, Ouled, Ouled Antar, Ouled Brahim, Ouled Deide, Ouled Hellal, Ouled Maaref, Oum El Djalil, Ouzera, Rebaia Bouachra, Saneg, Sedraia, Seghouane, Si Mahdjoub, Sidi Damed, Sidi Errabia, Sidi Naamane, Sidi Zahar, Sidi Ziane, Souagui, Tablat, Tafraout, Tamesguida, Tlatet Eddouair, Zoubiria.
Riante petite ville, assise au milieu des vergers et vignobles réputés. Beylik du Titteri, Médéa garda le nom latin de « Lambdia ».
hada mal9it sory










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قديم 2010-12-04, 16:20   رقم المشاركة : 7
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صابر1995
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Les villes du Maghreb
Pays : Algérie
wilaya : Khenchela

Yabous est une commune d'Algérie située dans la wilaya de Khenchela
La commune de yabous située dans le sud-ouest de l'État et aussi partage une frontière avec une certaine
Communes de la wilaya de Batna c'est oulad Fadel. ,Timgad , Aichmol
Yabous c'est une zones agricole il célèbre Surtout par les fruits de la pomme
leurs regionsC'est : Taggreyst, Alcantinp, Buatab, Alskom
Yabous c'est Une région caractérisée par les magnefiques paysages , Verdure partout et les Montagnes vous entourent de partout
Lorsque vous visitez , vous sentez la grandeur du Créateur oui c'est vrai parceque tu trouve le magique et la beauté









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قديم 2010-12-06, 19:41   رقم المشاركة : 8
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A.maroua15
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شكرا على المحاولة انا انتظر المزيد










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قديم 2010-12-06, 19:49   رقم المشاركة : 9
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adelmedr
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La wilaya de Sétif (en arabe : ولاية سطيف) est une wilaya (province ou département) algérienne du sud de la Kabylie. La moitié nord est située dans la région de la Petite Kabylie. La wilaya de Sétif compte 60 communes, s'étendant sur 6 500 km², pour une population de 1 627 485 habitants ce qui la classe au 2e rang après la wilaya d'Alger.
Sommaire [masquer]
1 Histoire
2 Géographie
3 Climat
4 Économie
5 Notes et références
Histoire [modifier]

D'abord rattachée au département du nom de Constantine (93) créé en 1848, dont elle est une sous-préfecture, Sétif devient, en 1956 le chef-lieu de l'un des 12 nouveaux départements français d'Algérie.
Géographie [modifier]

Située à l'est de l'Algérie à 1080 m d'altitude dans les hautes plaines, la wilaya est recouverte de forêts de sapins. Elle est traversée par l'Atlas tellien, le point culminant de la wilaya étant djebel le babor à 1970m d'altitude1.
Climat [modifier]

Le climat est continental avec des étés chauds et secs et des hivers rudes. Le mois le plus pluvieux est avril et le plus sec est juillet.










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قديم 2010-12-06, 19:50   رقم المشاركة : 10
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adelmedr
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Mh47 انشاء الله اكون افدتك

Sétif (en arabe: سطيف, arabe algérien : Sṭif) est une ville algérienne et le chef-lieu de la wilaya de Sétif. Sétif compte 320 000 habitants.


La wilaya de Sétif en Algérie
Située à 300 kilomètres à l'est d'Alger, à 65 km de Bordj Bou Arreridj et à 132 km de Constantine, dans la région des Hauts-Plateaux (El Hidhab en arabe), la ville culmine à 1 100 mètres d'altitude, entre les deux atlas tellien et saharien.
La ville et la région de Sétif sont souvent considérées comme le point de départ des manifestations du 8 mai 1945, signe avant-coureur de la guerre d'Algérie1.
La ville recèle un patrimoine archéologique qui a poussé les services de l'Unesco à conseiller l'aménagement d'un parc archéologique à visées touristique et culturelle. Néanmoins, celui-ci n'est toujours pas inscrit à ce jour à la liste du patrimoine mondial. L'un des monuments emblématiques de la ville est l'ancienne mosquée (El Masdjid el Atik) ainsi que la fontaine d'Ain El Fouara.
Sommaire [masquer]
1 Histoire
1.1 Époque numide
1.2 Époque romaine
1.3 Epoque Byzantine
1.4 Epoque Musulmane
1.4.1 Berbères et Byzantins face aux Arabes
1.4.2 La Kahina
1.4.3 Berbérie musulmane et domination orientale
1.4.4 L'invasion hilalienne
1.5 L'ère turque
1.6 Époque coloniale
1.7 Massacres de Sétif (1945)
1.8 Époque contemporaine
2 Industries
3 Sports
4 Jumelages
5 Personnalités
6 Notes et références
7 Filmographie
8 Bibliographie
Histoire [modifier]

Époque numide [modifier]
Sétif fut d’abord numide ; le nom de Sétif est un mot berbère dont la racine signifie 'Noir', allusion à la fertilité de ses terres. Sétif faisait partie du royaume des Messasyliens et en l'an -225. elle était la capitale d'un royaume berbère, titre qu'elle perdit lorsque Juba lui préféra Cherchell. C'est près de Sétif que Jugurtha livra une grande bataille à Marius.
Époque romaine [modifier]
Jugurtha livré, Sitifis releva du royaume de Maurétanie, attribué successivement à Bocchus puis Boccuris, Juba II et enfin Ptolémée IV, assassiné à Lugdunum à l'instigation de Caracalla. Par sa situation stratégique, Sitifis intéressa Nerva qui y installa dès 96 une colonie de vétérans, Colonia Nerviana Augusta Martialis Veteranorum Sitifensium. Claude réduisit la Maurétanie en province romaine, la divisa en deux, et rattacha Sétif à la nouvelle Maurétanie Césarienne, capitale Césarée/Cherchell. En 290, Sétif devient capitale de la Maurétanie Sitifienne (actuelle Algérie orientale), détachée de la Maurétanie Césarienne. La nouvelle province relève alors du diocèse d'Afrique relevant lui-même de la préfecture d'Italie.
On possède une lettre d'Augustin à Novat, évêque de Sétif.
Préludant à la chute de l'Empire romain d'Occident en 476, un peuple germanique, les Vandales, menés par leur roi Genséric, (427 - janv. 477), passèrent d'Espagne en Afrique, en l'an 429, à la demande du gouverneur romain, le comte Boniface, révolté contre l'empereur Valentinien. L'itinéraire des Vandales en Afrique, de Tingi (Tanger) vers Carthage, passa par Sitifis atteinte probablement dès 430. Boniface vaincu, Genséric établit le siège de son royaume à Carthage en 439, forçant l'empereur à le reconnaître maître de l'Afrique « romaine ».
La ville conserve des vestiges des IIIe siècle et IVe siècle : remparts, temple, cirque, mausolée dit "de Scipion"... Le produit des fouilles archéologiques est conservé et exposé au Musée Archéologique de la ville, et diverses stèles dans le jardin Abd-el-Kader. Il est à mettre en relation avec le site de Cuicul / Djemila.
Epoque Byzantine [modifier]
En 531, le roi des Vandales, Hildéric, fut renversé par l'usurpateur Gélimer, donnant à l’empereur romain d’Orient Justinien, anxieux de restaurer l’Empire romain, un prétexte d'intervention. Parti de Byzance (Constantinople/Istanbul), son général Bélisaire profita de soulèvements en Tripolitaine et du concours des Maures, qui lui permirent de prendre Carthage (533) puis Gélimer lui-même (534). Les Byzantins trouvèrent à Sitifis, une population réduite, du fait des prédations vandales. En 539, Sitifis redevint capitale d'une province « romaine » byzantine : la Mauritanie Première. A cette époque, Solomon édifia l'enceinte de la forteresse byzantine, dont les murs Ouest et Sud sont encore visibles.
Epoque Musulmane [modifier]
Après la défaite du Yarmouk infligée en 636 aux Byzantins, Damas et Jérusalem tombent en quelques mois aux mains des cavaliers arabes porteurs de la foi nouvelle. Ils font dès 639 une première incursion dans le delta du Nil prélude à la chute d'Alexandrie prise aux Byzantins en 639, puis définitivement en 645. En 642/643, Barca, la Cyrénaïque et Tripoli sont conquises. La proximité de la riche Africa est tentante. Le calife Othman autorise le gouverneur d'Égypte, Abdallah ibn Sa'd, à pousser vers l'ouest. En 647, Ibn Sa'd écrase près de Sufetula (Sbeitla) l'armée byzantine du patrice Grégoire, tué durant l'affrontement. Le pillage de Sufetula et les razzias opérées dans le sud de la Byzacène – actuelle Tunisie centrale – procurent alors un énorme butin. Quand les Byzantins proposent une grosse indemnité de guerre contre le repli des envahisseurs, ceux-ci – qui ne disposent pas des moyens nécessaires pour assiéger les villes du nord de la Tunisie – acceptent de regagner l'Égypte.
Berbères et Byzantins face aux Arabes [modifier]
Les difficultés liées à la succession du calife Othman et la rupture entre les partisans de l'Ommeyade Mo'awiya et ceux d'Ali, gendre du Prophète, laissent un répit à l'Afrique byzantine et berbère. En 665, une armée califale bat les Byzantins débarqués à Hadrumète mais se replie sur l'Égypte. En 670, Okba ben Nafi, qui avait déjà mené un raid dans le Fezzan, fonde au cœur de la Byzacène une place forte, Qairawan / Kairouan, pour tenir en respect les Byzantins des villes côtières comme les Berbères, capables de menacer, à partir des Aurès, les communications avec la Cyrénaïque et l'Égypte. En 681, Okba, nommé à la tête des forces musulmanes du Maghreb, lance vers l'ouest son fameux raid dont les historiens arabes disent qu'il l'aurait conduit jusqu'aux rives de l'Atlantique2 ;. Au retour de ce raid, Okba est surpris en 683 par une coalition de Byzantins et de Berbères placés sous les ordres du prince awraba Kosaila, et meurt lors du combat livré à Tahouda, au sud de l'Aurès. Les Arabes abandonnent toutes leurs conquêtes à l'ouest de la Cyrénaïque alors que Kosaila entre en vainqueur à Kairouan. Le pays n'en reste pas moins disputé. Une armée arabe l'emporte en 686 sur Kosaila qui est tué, mais elle ne laisse qu'une simple garnison à Kairouan, bientôt massacrée par un corps byzantin débarqué à Barca. Le calife Abd el-Malik ne s'avoue pas vaincu et renvoie en Afrique une nouvelle armée qui réussit à s'emparer de Carthage en 695, mais une flotte byzantine reprend la ville à la faveur des difficultés que rencontrent les Arabes face aux Berbères.
La Kahina [modifier]
Leur chef, Hassan ibn en-Noman el-Ghassani, doit en effet affronter une révolte générale conduite par une femme surnommée Kahina, « la Prêtresse ». Elle réussit à écraser l'armée arabe sur les rives de la Meskiana, entre Aïn-Beïda et Tebessa, contraignant Hassan à se replier sur la Tripolitaine. Il réapparaît en Byzacène et reprend Carthage en 698 pour la remplacer par la nouvelle ville de Tunis, mieux à l'abri d'une attaque par la mer. Avec les progrès des flottes arabes, l'Empire byzantin perd l'Afrique et ne se maintiendra que quelques années à Septem (Ceuta) et dans l'archipel des Baléares, tandis que les Berbères se divisent. Soutenue par les nomades, la Kahina s'est mise à dos les sédentaires attachés à un retour rapide de la paix, fût-ce au prix de la domination arabe, vus comme des hérétiques plus ou moins sympathiques. Après avoir reçu du calife ommeyade d'importants renforts, Hassan l'emporte et la Kahina est vaincue et tuée dans l'Aurès en 702. Rappelé à Damas, Hassan est remplacé par Mousa ibn Nosayr qui reçoit, vers 705, le gouvernement de l'Ifriqiya, désormais indépendant de celui de l'Égypte. Mousa pousse les conquêtes jusqu'aux rivages atlantiques et soumet le Maghreb occidental où il impose aux diverses tribus berbères une « vigoureuse politique de conversion à l'Islam »3. Les citadins d'Ifriqiya et de Tingitane ralliés, entraîner les Berbères les plus belliqueux à la conquête de la péninsule ibérique permettra le contrôle d'un Maghreb désormais mobilisé contre un ennemi commun.
Berbérie musulmane et domination orientale [modifier]
Le choix proposé était très simple, l'égalité des hommes devant la loi et l'adoption d'une loi nouvelle qui permettrait aux populations pour la première fois dans leur tumultueuse histoire de s'amalgamer librement aux nouveaux venus. L'accession des Berbères à la foi musulmane leur donna la cohésion qui leur manquait. Les succès remportés au nord de Gibraltar pouvaient contribuer au renforcement de la nouvelle unité de l'Afrique septentrionale mais le particularisme berbère s'exprima rapidement dans le kharidjisme, qui jouera un rôle déterminant dans l'histoire de l'Islam nord-africain. Dès 740, la pression fiscale imposée par les califes ommeyades déclenche la révolte, et les rebelles ne sont arrêtés qu'en mai 742 devant Kairouan. La fin de la dynastie ommeyade et le déplacement vers Bagdad de la capitale califale laissent à l'Afrique une quasi-indépendance. Les conquérants arabes perdent largement le contrôle du Maghreb mais l'Islam y est désormais solidement implanté. Kairouan est finalement reconquise par le gouverneur d'Égypte en 761. L'un de ses successeurs réalise, de 772 à 787, une éradication définitive des schismatiques de Tunisie – alors que s'établissent durablement, dans le Maghreb central et occidental, les royaumes kharidjites de Tiaret, de Tlemcen et de Sidjilmassa. Le royaume idrisside formé autour de Fez (par un chérif descendant du Prophète) et l'émirat aghlabide (qui contrôle l'Ifriqiya de Bône à Tripoli) ne gardent que des liens assez formels avec le nouveau califat abbasside de Bagdad, sans remettre en cause l'islamisation du Maghreb où le malékisme s'impose au IXe siècle. S'appuyant sur les Berbères Kotama, c'est au nom du mahdi shi'ite Obeid Allah qu'un chef de guerre acquis à l'ismaëlisme, Abou Abdallah, assiégea Sétif. La place finit par capituler et la muraille qui l'entourait fut détruite en l'an 904. Abou Abdallah détruira le royaume aghlabide pour lui substituer un califat shi'ite « fatimide » qui, au cours du Xe siècle, étendra son autorité sur l'ensemble du Maghreb et sur l'Égypte, conquise en 969. En 972, El Moezz issu de la tribu des Kotama de la région de Béni Aziz, près de Sétif, dernier Emir fatimide de Kairouan, fut appelé au trône d'Egypte et quitta l'Afrique du nord, pour installer sa capitale au Caire. Entre-temps, l'un des successeurs d'Obeid Allah écrasa en 947 la révolte de « l'homme à l'âne », Abou Yazid, dernier sursaut de la Berbérie nomade et kharidjite contre un pouvoir perçu comme étranger. Mis en place par le calife fatimide pour gouverner l'Afrique du Nord, les Zirides – qui devront bientôt compter avec la dynastie rivale des Hammadides – entrent en dissidence et reconnaissent en 1048 l'autorité du calife abbasside et sunnite de Bagdad.
L'invasion hilalienne [modifier]
Cette rébellion coûtera cher à l'Afrique du Nord. En 1050, le calife fatimide du Caire lance contre les princes Hammadites, qui s'étaient déclarés indépendants, les tribus arabes des Beni Hillal qui nomadisaient en Haute-Égypte. Triomphant de toutes les résistances, elles s'établissent en dominatrice dans les plaines. Seule la grande bataille qu'ont livré les Almohades contre les Hillaliens témoigne de l'importance de Sétif dans le récent royaume unificateur du pouvoir musulman au Maghreb. Les Hilaliens détruisirent tour sur leur passage 4, ne laissant aux Zirides que Madhiya et aux Hammadides d'autre choix que de se réfugier à Bougie, qui voit naître alors sa vocation maritime et corsaire. Pour Charles-André Julien, « l'invasion hilalienne est à coup sûr l'événement le plus important de tout le Moyen Âge maghrébin. C'est elle, bien plus que la conquête musulmane, qui a transformé le Maghreb pour huit siècles. Avant les Hilaliens, ce pays, l'Islam mis à part, était resté profondément berbère de langue et de coutumes. Il l'était redevenu sur le plan politique à mesure qu'il avait secoué l'autorité de l'Orient… Les Bédouins apportèrent avec eux leurs mœurs pastorales ; avant leur arrivée, il semble que les Berbères, sédentaires et nomades, avaient réussi, tant bien que mal, à répartir les terres qu'il leur fallait. La venue des Hilaliens remit en cause cette harmonie des deux genres de vie qu'exigent le climat et le relief du Maghreb. Le nomadisme se fit envahissant, arrachant à la culture des céréales ou des vergers des terres faites pour elle, ruinant villages et villes secondaires, ne laissant qu'une mince frange agricole le long des côtes, autour des villes qui demeuraient ou à l'intérieur des massifs montagneux que le flot arabe contourna sans le pénétrer… ». Islamisée dès le VIIIe siècle, la Berbérie ne fut ainsi « arabisée », qu'à partir du milieu du XIe siècle. Sétif continuait à relier les grandes villes musulmanes de Fès à Tunis et à l’Orient. Mais l'intensité des changements politiques et économiques à l'époque des royaumes musulmans causa sa décadence. Décrite comme petite ville à la fin du 15ème siècle, Sétif était alors rattachée au royaume Hafside de Bougie.
L'ère turque [modifier]
A l'époque turque Sétif était dominée par les grandes familles locales (dont les Ameurs) et gouvernée par les chefs turcs envoyés par les Beys de Constantine. Cette organisation laissa la ville de Sétif loin des pouvoirs politiques et amena la marginalisation de la ville.
Époque coloniale [modifier]
En 1838, Sétif est prise par une colonne dans le cadre des opérations visant Constantine. La colonisation se développe notamment sous le Second Empire, et provoque le développement de l'actuel centre-ville. La construction de la gare de Sétif, sur la ligne Alger-Constantine, aurait été décidée par le conseil communal en 1877. 1926 marque une première ouverture de logements sociaux aux Algériens de Sétif.
Massacres de Sétif (1945) [modifier]
Article détaillé : Massacres de Sétif et Guelma.
Sétif est le point de départ le 8 mai 1945 d'une série d'émeutes nationalistes réprimées dans le sang par les autorités coloniales françaises.
À Sétif, le mardi 8 mai 1945, la ville est pavoisée. C’est le jour de la capitulation allemande, les Algériens sont autorisés à célébrer la victoire des Alliés. A Sétif, la manifestation autorisée commence à envahir les rues dès 8 heures. Estimée à plus de 10 000 personnes, elle défile avec des drapeaux des pays alliés vainqueurs et des pancartes « Libérez Messali Hadj », « Nous voulons être vos égaux » « ou « A bas le colonialisme ». Le PPA (Parti du Peuple algérien) a créé un drapeau qui servira de modèle pour celui de l’Algérie future. Les militants le mêlent à ceux des Alliés. Vers 8h45 surgissent des pancartes « Vive l’Algérie libre et indépendante » et en tête de la manifestation Aïssa Cheraga, chef d’une patrouille de scouts musulmans, arbore le drapeau algérien. Tout dérape alors : devant le café de France, la tentative de la police, qui a voulu s’emparer du drapeau algérien (exhibé pour la première fois) que brandit Aïssa Cherraga puis par le jeune Saâl Bouzid qui s’en est emparé, sera la cause du drame. Face à l’obstination du jeune Saâl Bouzid (on essaie de lui retirer le drapeau mais il résiste), la situation dérape et des coups de feu éclatent entre quelques manifestants armés (alors qu'il était convenu que le cortège serait désarmé) et les policiers. Le jeune porteur de drapeau s’effondre, touché par une balle de la police. Les tirs provoquent la panique et, devant le drame, certains manifestants en colère se replient et s’en prennent aux Européens rencontrés au hasard et les massacrent. Selon l’anticolonialiste Yves Benot et le journaliste Charles-Henri Favrod, très proche du FLN, "dans les 20 minutes qui ont suivi l’arrêt de la manifestation, 28 européens ont été tués dont 9 par armes à feu, 10 par armes blanches et les autres à coup de gourdins hérissés de lames de rasoir"5. La nouvelle de l’émeute gagne rapidement la région. La manifestation d’indépendantistes à Sétif tourne à l’insurrection violente. La révolte gagne les villes voisines. La répression qui s’en suivra sera d’une brutalité extrême, faisant des milliers de morts parmi les insurgés. L’armée française s’est livrée à un nettoyage en règle pour mater un mouvement qui aurait pu s’étendre.
C’est le gouverneur Chataigneau qui décrète l’état de siège. Il donne pleins pouvoirs au général Henri Martin, patron de l’armée en Afrique du Nord pour "rétablir l’ordre d’urgence". La France coloniale ne lésine pas : 40 000 soldats. Les villages "rebelles" sont bombardés. La marine de guerre pilonne les côtes.
L’État français annonçait à l’époque 102 morts européens et 1 500 Algériens tués. Officiellement, le gouvernement algérien parle aujourd’hui de 45 000 victimes, chiffre avancé dès l'été 1945. Les historiens s'accordent à compter entre 4 000 et 10 000 morts5. Pour Benmebarek, l'administrateur en charge de la région de Sétif lors du massacre, il s'élèverait à deux mille morts.
↑ Mohammed Harbi, « La guerre d'Algérie a commencé à Sétif », Le Monde diplomatique, mai 2005, p. 21 [archive]
↑ L'étude critique des textes montre que cette expédition n'a pas dû dépasser la vallée du Chélif et que la mer devant laquelle son chef prend « Dieu à témoin de ne pouvoir avancer au-delà » ne serait que la Méditerranée.
↑ selon l'historien Charles-André Julien
↑ selon Ibn Khaldoun (XIVe siècle)
↑ a et b Sétif, mai 1945 : massacres en Algérie, Entretien avec Roger Vétillard, Riposte Laïque, n°145 - mai 2010 [archive]










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