Cours de 1ère année français licence - منتديات الجلفة لكل الجزائريين و العرب

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قديم 2014-06-23, 15:30   رقم المشاركة : 1
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B10 Cours de 1ère année français licence

Salut à tous les nouveaux bacheliers 2014, félicitations et congratulations pour votre succès dans l'épreuve de baccalauréat 2014 avec mention.
La famille universitaire vous souhaite des autres succès inchallah dans vos études et votre parcours universitaire.
Pour vous aider, et spécialement pour vous qui avez choisi la spécialité "langue française", vous êtes dans le bon endroit pour se préparer aux études de votre spécialité .
Au nom de tous les étudiants universitaires de français LMD, je veux ouvrir ce coin et cet espace d"études pour tous les étudiants de 1ère Année français licence en vous donnant les cours, les examens et les solutions ainsi que quelques cours supplémentaires pour vous aider dans votre parcours.
Cet espace est par et pour vous chers étudiants universitaires.
Je vous souhaite un bon courage !









 


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قديم 2014-06-25, 11:00   رقم المشاركة : 2
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Rappel: Ce coin sera ouvert inchallah pour les nouveaux bacheliers 2014 après les résultats de baccalauréat.
J'attend vos participations.









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قديم 2014-06-26, 15:09   رقم المشاركة : 3
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Bonjour, voilà les modules de 1ère année français :
-Linguistique: un module très intéressant pour connaître l'évolution de la langue au cours des siècles et comment a évolué la langue française selon les linguistes.
-TEEO: module qui signifie :techniques d'expression écrites et orales; dans ce module, vous allez apprendre les techniques de rédaction française(résumé, compté rendu,types de textes......)et comment parler en français( exposé,pièces de théâtre,....).
-Morphosyntaxe:un module qui vous permet d'apprendre les règles de grammaire et de la syntaxe .
-Textes et histoire: vous allez apprendre bcp de choses dans ce module, vous allez voir comment la littérature française a été évolué au cours de l'histoire.
-Histoire des formes et des genres: un module totalment littéraire où vous allez connaître les formes et les genres de la littérature française des grands écrivains.
-Méthodologie: ce module vous permet de savoir comment faire une recherche scientifique,comment faire un mémoire aussi, comment faire une fiche de lecture d'un roman.....
- Langue de spécialité: vous allez apprendre que la différence entre les spécialités de la vie comme la cuisine, le sport, la politique.......dépend aussi de la différence des mots de la langue utilisés dans chaque domaine et spécialité.
-Epistémologie: module un peu difficilie et nécessite la concentration, vous allez savoir les théories du langage selon les différents philosophes célèbres (socrate, Platon, David Hum,......).
-Anglais: où vous alllez apprendre quelques rè
gles de grammaire que vous les ai déjà vu au lycée.
-Informatique: module très amusant, vous allez pratiquer plusieurs choses.
-Phonétique: un module très intéressant qui vous permet d'étudier les sons de la langue française et savoir comment elle s'articule.
-Phonologie: un module tout à fait différent de la phonétique mais il nécessite les régles de la phonétique, vous allez savoir les fonctions de chaque son .
Je pense que vous avez pris une idée sur les cours de français de 1ère année licence.










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قديم 2014-06-27, 18:33   رقم المشاركة : 4
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Bonjour, voilà le programme des cours de chaque module pour vous préciser les points essentiels des études:
1/Linguistique:
-Qu'est-ce que la linguistique..
-Histoire de la linguistique.
-Les différents concepts linguistiques.
-Les différentes disciplines de la linguistique.

2/Techniques d'expression écrite:
-Le résumé.
-Le compte rendu.
-La dissertation.
-Prendre des notes.
-Organiser son paragraphe.
-Les types de textes.
-faire une fiche de lecture.
-Faire une fiche T.D(travaux dirigés).
Techniques d'expression orale:
-Faire un exposé.
-La communication: définition, facteurs, fonctions.
-La communication orale.

3/ Morphosyntaxe:
-Définition
-Le mot.
-Le morphème.
-La phrase.
-Les parties du discours
4/ Phonétique:
-Définition
-Distinction phonétique/phonologie
-L'importance de la phonétique.
-Les domaines
-La production des sons
-La transcription phonétique
-La syllabe
-Le "e"caduque










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قديم 2014-07-06, 14:59   رقم المشاركة : 5
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Cours 1: Qu'est-ce que la linguistique?
Vous êtes curieux de savoir comment fonctionnent le langage et le cerveau? Vous vous intéressez à la manière dont les enfants acquièrent leur langue? Vous êtes fasciné par les problèmes de bilinguisme, l'origine du langage, les déficits langagiers? Ou encore, vous vous intéressez aux langues étrangères? La linguistique est pour vous!
La linguistique cherche à comprendre le fonctionnement d’une langue et les processus du langage. Elle se situe au carrefour de plusieurs champs d’études. Associée à d'autres disciplines telles l'informatique, la psychologie, les études littéraires ou la philosophie, la linguistique permet d'acquérir des compétences spécialisées très recherchées sur le marché du travail.
À l'heure actuelle, le marché stratégique du traitement de l'information offre aussi de nouvelles perspectives aux linguistes.
La linguistique, c'est...

  • 1Une connaissance approfondie de l’histoire de la langue, de la phonétique et de la phonologie, de la morphologie et de la lexicologie, de la syntaxe et de la sémantique, etc.
  • 2La possibilité de se créer un profil de cours correspondant à ses préférences, en vue d’études à la maîtrise ou d’une entrée sur le marché du travail.
  • 3La possibilité de s'initier à l'étude d'une autre langue, ancienne ou moderne.
  • 4L'acquisition d'une formation de base dans les nouvelles technologies, atout indéniable pour trouver un emploi.


Ferdinand de Saussure, linguiste suisse considéré par plusieurs comme le « père » de la linguistique, a grandement contribué à l’établissement de la linguistique comme champ d’étude scientifique. Avec ses travaux du début du 20e siècle, il a défini ce champ d’étude comme une « science qui a pour objet la langue envisagée en elle-même et pour elle-même. » (tiré du PRobert 1991).


https://www.up.djelfa.info/uploads/140465302393641.jpg



Concepts linguistiques:

Langage: faculté inhérente et universelle de l'humain de construire des langues (des codes) pour communiquer. (Leclerc 1989:15) Le langage réfère à des facultés psychologique permettant de communiquer à l’aide d’un système de communication quelconque. Le langage est inné.

Langue: système de communication conventionnel particulier. Par « système », il faut comprendre que ce n'est pas seulement une collection d'éléments mais bien un ensemble structuré composé d'éléments et de règles permettant de décrire un comportement régulier (pensez à la conjugaison de verbes en français par exemple). La langue est acquise.

Le langage et la langue s'opposent donc par le fait que l'un (la langue) est la manifestation d'une faculté propre à l'humain (le langage).

Parole: une des deux composantes du langage qui consiste en l'utilisation de la langue. La parole est en fait le résultat de l’utilisation de la langue et du langage, et constitue ce qui est produit lorsque l'on communique avec nos pairs.

Selon Saussure, la langue est le résultat d’une convention sociale transmise par la société à l'individu et sur laquelle ce dernier n'a qu'un rôle accessoire. Par opposition, la parole est l'utilisation personnelle de la langue (toutes les variantes personnelles possibles: style, rythme, syntaxe, prononciation, etc.).

Le changement de la langue relève d'un individu mais son acception relève de la communauté. ex.: le verbe « jouer » conjugué «jousent » est pour l'instant considéré comme une variante individuelle (parole), une exception, et il le demeurera tant qu'il ne sera pas accepté dans la communauté (les locuteurs du français québécois dans ce cas-ci).
Le signe linguistique:
Nous appelons signe la combinaison du concept et de l'image acoustique : mais dans l'usage courant ce terme désigne généralement l'image acoustique seule, par exemple un mot (arbor, etc.). On oublie que si arbor est appelé signe, ce n'est qu'en tant qu'il porte le concept "arbre", de telle sorte que l'idée de la partie sensorielle implique celle du total.
L'ambiguïté disparaîtrait si l'on désignait les trois notions ici en présence par des noms qui s'appellent les uns les autres tout en s'opposant. Nous proposons de conserver le mot signe pour désigner le total, et de remplacer concept et image acoustique respectivement par signifié et signifiant(...)
Le lien unifiant le signifiant et le signifié est arbitraire, ou encore, puisque nous entendons par signe le total résultant de l'association d'un signifiant à un signifié, nous pouvons dire plus simplement : le signe linguistique est arbitraire.
Ainsi l'idée de "soeur" n'est liée par aucun rapport intérieur avec la suite de sons s-ö-r qui lui sert de signifiant ; il pourrait être aussi bien représenté par n'importe quel autre : à preuve les différences entre les langues et l'existence même de langues différentes (...)
Le mot arbitraire appelle aussi une remarque. Il ne doit pas donner l'idée que le signifiant dépend du libre choix du sujet parlant (on verra plus bas qu'il n'est pas au pouvoir de l'individu de rien changer à un signe une fois établi dans un groupe linguistique) ; nous voulons dire qu'il est immotivé, c'est-à-dire arbitraire par rapport au signifié, avec lequel il n'a aucune attache naturelle dans la réalité.

https://www.up.djelfa.info/uploads/140465370144471.gif

Un signe linguistique
est l'union arbitraire et conventionnelle
d'un signifiant et d'un signifié

L'aspect "matériel" du signe, le signifiant, est en fait une réalité psychique : il ne s'agit pas du son comme tel, mais du son perçu. C'est pourquoi Saussure parle d' "image acoustique".

L'aspect "conceptuel" du signe, le signifié, est également une réalité psychique : il ne faut pas confondre le signifié avec le référent (ce à quoi renvoie le signe dans la réalité extérieure). Un signe a un sens (son signifié) que l'objet auquel il fait référence par ce sens existe ou non dans la réalité. Ex. : une licorne.

Le signifié d'un signe est déterminé non pas isolément, mais en fonction de l'ensemble des autres signifiés de la langue, par opposition à eux.

À partir des observations précédentes, nous pouvons affirmer que le signe linguistique se définit par son caractère:

a. arbitraire:
Comme nous l'avons mentionné auparavant, il n'y a pas de relation "naturelle" entre le mot (ou le signifiant) et la réalité physique qui lui est associée (le signifié).

Par exemple, le choix du mot "bureau" ne repose sur aucun critère qui aurait pu favoriser le choix d'un tel mot plutôt qu'un autre.

Une exception cependant: les onomatopées. Dans ce cas, les mots utilisés sont relativement proches du son que l'on veut décrire, et ce, dans toutes les langues. ex.: le chant du coq, le bruit de la vache, le jappement du chien.

le bruit d'un canard:
-français: couin-couin
-anglais: quack-quack
-allemand: pack-pack
-danois: rap-rap
-hongrois: hap-hap

Si ce lien obligé entre la réalité et le signe linguistique existait, tous les humains parleraient probablement la même langue. Ce caractère arbitraire du signe fait que l'on doive apprendre un large vocabulaire lorsqu'on apprend une langue, quelle soit maternelle ou seconde.

É videmment, ce caractère arbitraire du signe linguistique ne s'applique pas aux autres sortes de signes. Par exemple, les signaux routiers doivent se ressembler à cause du fait que l'action est la même dans toutes les langues. Par exemple, un panneau comportant un pain indiquera aux locuteurs de toutes les langues et cultures (ou presque) qu'il y a une boulangerie à proximité.

b. conventionnel:
Pour que les membres d'une communauté se comprennent, il faut qu'ils s'entendent sur les mêmes conventions ou sur les mêmes signes. En conséquence, les signes sont considérés, comme nous avons dit précédemment, comme étant conventionnels, en cela qu'ils résultent d'une convention entre les membres d'une communauté. En fait, partager la même langue, c'est également partager un certain nombre de conventions.

c. linéaire:
Le signifiant se présente de façon linaire dans l'axe du temps. il nous faut du temps pour prononcer un mot, pour le réaliser de façon physique. De même, il y a un ordre qui est suivi lors de sa prononciation. Dans la réalisation du signifiant [wazo], il ne m'est pas permis de prononcer les sons dans un ordre différent de celui que nous avons ci-haut si je veux que les autres locuteurs me comprennent. Les signes forment donc une successivité et non une simultanéité. Par opposition, les signes routiers peuvent se substituer: "obligation de tourner" et "tourner à gauche".

Les analyses linguistiques ont donné lieu à l’établissement de 5 domaines distincts d’étude qui sont devenus les domaines d’analyse traditionnels de la linguistique. Le tableau ci-dessous présente une brève définition de chacune de ces sous discipline (l’étude approfondie de chaque sous discipline nécessitera une définition plus complète).
Domaines traditionnels de la linguistique, aussi appelés domaines « internes » de la linguistique : • Sémantique : « étude du langage considéré du point de vue du sens. » (PRobert 1991)
• Phonétique : « étude de la substance des unités vocales utilisées dans les langues humaines. » (Martin 1996 :2)
• Phonologie : « Science qui étudie les sons du langage du point de vue de leur fonction dans le système de communication linguistique ». (Dict. de linguistique Larousse)
• Morphologie : « Étude des formes des mots. » (Dict. de linguistique Larousse)
• Syntaxe : « Étude des règles qui président à l’ordre des mots et à la construction des phrases, dans une langue; (…) » (PRobert 1991


Il est également important de noter que des études plus poussées en linguistique révélera que les frontières entres ces domaines ont tendance à s’estomper à la lumière de certaines théories (comme entre syntaxe et morphologie par exemple en grammaire générative).

Depuis ses débuts comme science reconnue, la linguistique s’est grandement diversifiée. Aux 5 champs d’étude principaux et traditionnels que sont la sémantique, la phonétique, la phonologie, la morphologie et la syntaxe, se sont ajoutés un bon nombre de sous domaines comme la neurolinguistique, la sociolinguistique, la psycholinguistique, etc. Dans la plupart des cas, ces sous domaines proposent un éclairage sur la nature et de l’utilisation de la langue et du langage nouveau et enrichi des connaissances prises dans un domaine connexe et tout à fait compatible avec la linguistique. Il est possible de faire une comparaison avec les domaines présentés ci-dessus en affirmant que les domaines présentés ci-dessous examinent la langue dans son contexte social.

Domaines non traditionnels de la linguistique (liste non exhaustive) :
• sociolinguistique : l'étude des relations entre les phénomènes linguistiques et sociaux.
• ethnolinguistique : l'étude de la langue en tant qu'expression d'une culture (en relation avec la situation de communication).
• dialectologie : « (…) discipline qui s’est donné pour tâche de décrire comparativement les différents systèmes ou dialectes dans lesquels une langue se diversifie dans l’espace et d’établir leurs limites. » (Dict. de linguistique Larousse)
• psycholinguistique : « L'étude scientifique des comportements verbaux dans leurs aspects psychologiques. » (Dict. de linguistique Larousse)
• lexicologie : science des unités de signification (monèmes) et de leurs combinaisons en unités fonctionnelles (…) souvent étudiées dans leurs rapports avec la société dont elles sont l’expression. » (Dict. de linguistique Larousse) L’application de la lexicologie se nomme la lexicographie qui est la technique de confection des dictionnaires.
• l'aménagement linguistique: consiste en la mise au point d'un processus de décision sur la langue par un état ou un gouvernement, qui résulte en une politique linguistique.
• la neurolinguistique: science qui traite des rapports entre les troubles du langage (aphasies) et les atteintes des structures cérébrales qu’ils impliquent. (Dict. de linguistique Larousse)
• analyse de discours : « (…) partie de la linguistique qui détermine les règles commandant la production des suites de phrases structurées. » (Dict. de linguistique Larousse)



A bientôt les étudiants !



















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قديم 2014-07-06, 15:00   رقم المشاركة : 6
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Si vous avez des questions je suis là.










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قديم 2014-07-07, 18:16   رقم المشاركة : 7
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Dans quelle universitè tu ètudie ?
merci










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قديم 2014-07-18, 18:56   رقم المشاركة : 8
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Je poursuis mes études à l'université de tébessa.










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قديم 2014-07-22, 13:37   رقم المشاركة : 9
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Cours de techniques d'expression écrite:
1/Le résumé:
Un résumé est un petit écrit, qui consiste à prendre les points essentiels d'un texte pour en faire un (ou plusieurs) paragraphe(s).
Stratégies de base pour faire un bon résumé
1. Avant de commencer le résumé, soyez sûr de bien comprendre le texte.

Cela implique de l'avoir attentivement lu, et d'avoir cherché à élucider le vocabulaire ou les structures qui posent problème: si vous ne comprenez pas le texte, votre résumé sera incompréhensible, ou du moins incohérent.
Attention au «truc» qui consiste à reproduire dans le résumé certaines phrases ou formules du texte que vous ne saisissez pas, mais dont vous sentez qu'elles doivent être importantes (c'est le «démarquage»), dans l'espoir de donner au correcteur l'illusion que vous les avez comprises. Non seulement le correcteur détectera assez facilement votre subterfuge, mais il vous pénalisera lourdement.

Le résumé est donc d'abord un exercice de lecture systématique.
2. Découpez le texte.

Chaque texte contient un nombre limité d'idées principales, qui sont exposées et développées dans une «partie» que vous pouvez délimiter au crayon sur la page. Idéalement, et surtout dans un texte très court ou très dense, chaque paragraphe peut correspondre à une idée nouvelle. La plupart du temps, toutefois une même idée est développée, dans plusieurs paragraphes, notamment à l'aide d'exemples, d'explications, de précisions, voire de reformulations.
C'est à vous de reconstituer la structure, le plan du texte de départ—travail qui doit suivre immédiatement la lecture, et précéder la rédaction du résumé. Une excellente stratégie consiste à visualiser ce plan par un schéma que vous noterez sur une feuille de papier séparée (qui vous servira de référence), en indiquant avec des cadres, des numéros, des lignes, des flèches, etc. les relations entre les divers élements dont le texte est composé. Voir ici un exemple de plan visuel.

Il est indispensable d'avoir dégagé le plan du texte de départ avant de commencer à rédiger votre résumé.
3. Identifiez et (re)formulez les idées principales.

A chaque partie correspond une idée (une notion, un argument, une proposition) qui peut se formuler en une phrase. Il ne s'agit pas simplement d'extraire du texte une phrase qui exprime exactement telle ou telle idée, mais de produire vos propres phrases.

Le résumé est aussi un exercice de réécriture

Après avoir ainsi établi le «squelette» du texte, relisez ce dernier pour vérifier que vous en avez bien retenu toutes les idées principales, mais aussi que les idées que vous avez retenues sont bien les principales. Il faudra donc aussi indentifier les éléments secondaires, qui seront éventuellement à retenir selon le nombre de mots qui vous sont alloués, et les éléments superflus, qui seront forcément exclus.

C'est à vous de hiérarchiser les éléments qui composent le texte de départ pour ne retenir que ceux qui sont essentiels
4. Organisez les idées principales.

Si l'auteur est compétent, son texte sera bien organisé et votre travail facilité d'autant! Toutefois, le résumé exige parfois de réorganiser les idées pour pouvoir les présenter de façon plus efficace, c'est-à-dire aussi sans répétitions, et en utilisant des connecteurs et des transitions claires et logiques. Une telle réorganisation peut s'avérer nécessaire même si le texte de départ est bien construit, simplement du fait de la forte réduction que le résumé implique. Les transitions expliciteront—parfois plus que l'original—les rapports de cause, de conséquence, de but, de concession, de contraste, de restriction, d'équivalence, etc, qui lient les divers éléments du texte.

La structure du texte de départ doit parfois être explicitée plus manifestement dans le résumé.
5. Respectez les proportions de l'original.

En lisant le texte, essayez d'attribuer un pourcentage à chaque partie, et faites en sorte que ce pourcentage soit respecté dans le résumé, ce qui vous aidera également à ne pas omettre l'une des parties.
Attention néanmoins de ne pas opérer une simple réduction paragraphe par paragraphe, puisque certains passages du texte qui ne couvrent pas de points essentiels (les exemples, les illustrations notamment) ne seront pas résumés du tout.

Tout en respectant les proportions de l'original, le résumé ne reprend pas forcément la même division en paragraphes.
6. Evitez les questions.

Une question posée dans le texte de départ, si elle en constitue un élément fondamental, doit se traduire par une formule au discours indirect («on se demande si...», «il n'est pas certain que», «la question de savoir si... reste posée», etc.). De préference, on rendra les questions par une reformulation qui conserve le sens de ce qui est demandé, mais non la structure interrogative.

7. Limitez soigneusement les citations et les emprunts.

Même si l'auteur a parfaitement résumé ses propres idées dans des formules si condensées et si précises que toute paraphrase vous semble en dénaturer le contenu, il vous incombe de synthétiser et de récrire le texte. Bien qu'il soit nécessaire de reprendre certain mots clefs, voire certaines expressions, il ne faut pas chercher à éluder le problème en citant simplement des propositions ou des phrases entières (effet de «collage» ou de «démarquage»).
D'ailleurs, hors de leur contexte, certains fragments peuvent n'avoir plus de sens, ou poser des problèmes de syntaxe lorsqu'on cherche à les insérer dans une phrase différente de celle dont on les a tirés. A moins d'être absolument certain qu'un fragment fonctionnera de la même façon dans un nouveau contexte, il vaut mieux reformuler l'idée que de risquer l'incohérence. Ceci est particulièrement vrai lorsque le sens d'un fragment dépend d'un référent qui ne figure plus dans le nouveau contexte.
La méthode la plus sûre revient à éliminer par principe toute citation, sauf lorsque l'auteur a crée une formule extrèmement originale dont la forme même constitue un élément inaliénable du sens. C'est aussi le cas pour les formules passées à la postérité («Je vous ai compris!» de De Gaulle) ou qui sont lexicalisées («Pays ayant en commun l'usage du francais»). Attention aussi aux mots ou expressions employés de manière figurative ou néologique: s'ils vous semblent absolument indispensables, utilisez-les entre guillemets; sinon, utilisez un synonyme ou une périphrase.
Ceci dit, ne tombez pas dans le défaut inverse qui consiste, sous prétexte de bannir les emprunts, à utiliser des synonymes ou à reformuler des séquences de mot qu'il est préférable de reprendre tels quels, tout simplement parce qu'il n'y a pas de meilleur moyen d'exprimer ce qu'elles expriment.

Les citations et les emprunts du texte de départ sont à proscrire, sauf si leur forme a une valeur particulière qu'il est indispensable de préserver.
8. Il est inutile de préciser que les idées sont celles de l'auteur.

Ce qui figure dans un résumé est, ipso facto et implicitement, attribuable à l'auteur du texte original. Votre propre voix doit s'effacer entièrement derrière la sienne, d'autant plus que vous n'êtes pas censé offrir de commentaire ni votre propre vision des choses, mais seulement refléter du mieux possible ce que l'auteur a dit.

Le résumé ne doit porter aucune trace de votre intervention.










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2/Le compte rendu:
Définition

Réaliser ou demander un compte-rendu, c'est réaliser ou demander un
rapport le plus objectif possible sur un événement, une situation, un
ouvrage, une conférence, une rencontre...
C'est demander ou réaliser le rapport, l'exposé de ce que l'on a fait,
entendu , lu, ... etc pour faire savoir, expliquer, justifier.

2- Pourquoi un compte-rendu ?
- parce qu'un supérieur hiérarchique le demande.
- parce qu'il faut rendre compte à ceux qui nous ont mandatés: famille,
groupe politique ou industriels, groupes d'intérêts économiques et
sociaux...
- parce que le compte-rendu est utile et nécessaire dans la réussite des études scolaires et universitaires.
A- Préparer un examen: les lectures effectuées sont consignées et peuvent être utilisées à la veille d'un examen.
B- Réaliser un exposé/dossier: organisation thématique de C/R de
lectures complémentaires ou diverses à propos d'une problématique.
C- Réaliser un mémoire de fin d'études. Problèmatisation d'un sujet
grâce aux lectures de différents ouvrages produits autour de la
problématique centrale du sujet.
3- Outre l'effort de lecture à concéder, le C/R exige fidélité et
rigueur dans le rapport des informations contenues dans les différents
textes consultés, présentées dans des conférences... Il ne s'agit pas
seulement de lecture, c'est-à-dire de compréhension momentanée, il
s'agit de lire, de comprendre en dégageant la structure du texte, de le
résumer en donnant systématiquement la parole à l'auteur et ne pas
donner de point de vue personnel. C'est donc l'assimilation qui est
visée.

II- Comment réaliser le C/R ?

La taille d'un C/R diffère selon la demande, la possibilité, la
nécessité... Un C/R est détaillé ou concis selon la demande, son usage
futur. Dans tous les cas, lorsqu'il s'agit de rendre compte d'un texte
ou un ouvrage, les étapes à suivre sont les mêmes.

1. lecture première pour prendre connaissance du contenu, à l'issue de
laquelle des questions, des hypothèses de lecture sont à formuler.
2. 2ème lecture pour répondre aux questions formulées dans la première
lecture: globalement, l'objet d'étude du texte comme ses composantes
(lecture analytique)
3. 3ème lecture: dégager les différentes composantes du texte avec un intitulé nominal (plan)
4. Réaliser le résumé en fonction de la taille du C/R demandé. Lorsque
le C/R est détaillé, le résumé tiendra compte des détails qu'un résumé
pour un compte-rendu éliminera.
5. Elaboration du C/R sur la base du résumé en donnant la parole à
l'auteur et en respectant sa logique, raisonnement, le déroulement des
événements qu'il relate.










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3/La dissertation:
La dissertation est une réflexion structurée selon des règles établies. Elle teste la capacité d’un esprit à analyser un sujet et à émettre un point de vue personnel sur un problème donné. S’il faut être habile et souple dans l’expression, il faut également savoir mener une disputatio, c’est-à-dire une bataille d’idées.
Une dissertation réussie comprend cinq points-clés. Il est important de n'en négliger aucun. Pour cela, il faut bien gérer son temps de travail afin de ne pas être pris au dépourvu. Voici quelques conseils méthodologiques pour y parvenir.
Analyser le sujet

L'analyse du sujet est essentielle. Pourtant, elle est souvent négligée et la précipitation accouche fatalement d'un hors sujet.

Il faut donc lire et relire le sujet afin de s'en imprégner. Cette lecture peut durer une quinzaine de minutes. On peut encadrer sur le sujet les liens logiques qui structurent l'énoncé et souligner les mots-clés afin de dégager une première articulation de la pensée. Il ne faut pas négliger les mots qui paraissent difficiles, car ils abritent souvent le coeur de la réflexion.
La reformulation du sujet

Reformuler correctement le sujet permet d'en dégager la problématique. Il suffit souvent de reprendre les termes du sujet et de mettre celui-ci à la forme interrogative. Par exemple, la question de départ du sujet « Le lecteur participe activement à la construction du sens d'une oeuvre » pourrait être formulée ainsi :

« Quel rôle le lecteur joue-t-il dans la construction d'une oeuvre, dans l'élaboration de sa signification ? Comment peut-il agir dans cette entreprise ? »

Cette reformulation doit être rédigée proprement, car elle sera intégrée à l'introduction.
Dégager une problématique

La problématique est une notion essentielle et difficile. Ce n'est pas une simple question, car elle n'admet aucune réponse péremptoire. C'est au contraire l'ensemble des problèmes que l'on peut dégager d'un énoncé et auxquels le devoir doit apporter des éléments de réponse. Cette réponse n'est pas définitive et contient au contraire des termes inconciliables.

Par ailleurs, la problématique comporte, outre l'interrogation, une démarche progressive de discussion. Chaque partie du plan constitue non pas une réponse, mais un point de vue face au sujet, un angle d'étude différent.

Pour dégager convenablement une problématique, il faut d'abord se demander pourquoi le problème du sujet se pose et développer des antithèses.
Pourquoi le sujet ?

Il faut en quelques sortes interroger le sujet avant d'y répondre. Prenons l'énoncé suivant : « Quel est le rôle des descriptions dans un roman ? ». Il s'agit de se demander si les descriptions ont véritablement un rôle, si oui lequel, si celui-ci est différent pour l'auteur et pour le destinataire, comment juger une oeuvre qui ne comporterait aucune description ou au contraire une oeuvre sans présence narrative.
Choisir un plan

Le plan est le fil conducteur qui permet de traiter la problématique. Il découle naturellement des éléments des pistes de réflexion contenues dans la problématique. Le plan en trois parties est à privilégier. Il vaut mieux toutefois se *******er d'un plan en deux temps plutôt que de s'efforcer de rédiger une troisième partie artificielle.
Le plan dialectique

C'est le plus courant, mais attention, il ne convient que si le sujet contient une opposition. Il propose dans un premier temps une réflexion sur la thèse défendue dans le sujet, puis nuance cette thèse dans une deuxième partie et, dans un troisième temps, tente de développer une synthèse qui consiste généralement à dire qu'il est impossible de trancher entre les deux thèses (ou mieux, que l'on peut opter pour une troisième voie). C'est le fameux plan « thèse, antithèse, synthèse ».
Le plan analytique

Il convient lorsque le sujet exige des approfondissements successifs. Il permet de détailler des faits, d'envisager tous les aspects d'une problématique sans que ceux-ci s'opposent. La première partie est consacrée à l'analyse de la problématique. La deuxième aborde l'étude de ses causes et de ses motivations. La troisième traite de ses conséquences et de ses solutions.
Introduire et conclure

L'introduction et la conclusion sont souvent négligées. C'est une erreur, car elles constituent par définition l'entrée et la sortie du correcteur dans le devoir, donc sa première impression et sa sensation finale. Contrairement au développement, elles doivent être intégralement rédigées au brouillon afin de ne pas être pris au dépourvu dans les devoirs en temps limité. Un devoir dont la conclusion est bâclée ou, pire, un devoir sans conclusion sont en effet particulièrement mal vus par les correcteurs.
L'introduction

  • L'entrée en matière doit constituer une « accroche » : qu'il s'agisse d'une référence littéraire, historique ou culturelle, qu'elle soit un constat, une allusion voire une question, et quel que soit son ton, la première phrase du devoir doit piquer la curiosité du correcteur. Il faut toutefois éviter toute familiarité et faire en sorte que l'accroche proposée soit en rapport avec le sujet.
  • La problématique doit ensuite être clairement dégagée. Il faut considérer que le lecteur ne connaît pas le sujet, en citant l'énoncé ou en le reformulant. La forme interrogative constitue la façon la plus simple de poser la problématique.
  • Il faut enfin annoncer le plan. Là, il convient d'éviter la forme interrogative, surtout si on l'a utilisée pour poser la problématique. Par ailleurs, une phrase clairement construite suffit souvent à mettre en valeur l'articulation du devoir. On peut donc éviter les tournures un peu lourdes telles que « Dans une première partie, nous verrons que... ».
La conclusion


  • Il faut dresser un bilan sans tomber dans le piège du résumé. La conclusion doit récapituler les conclusions intermédiaires dégagées à la fin de chacune des grandes parties et surtout, montrer comment elles s'articulent entre-elles.
  • On peut terminer sur une question, mais ce n'est pas une figure imposée. Elle doit être pertinente : mieux vaut s'en passer que de poser une question qui aurait dû trouver sa réponse dans le corps du devoir.
  • Il est souvent préférable, pour éviter les banalités ou l'effet « problématique à retardement », de terminer son devoir sur une perspective historique ou encore une citation bien sentie. Il est également habile, lorsque le sujet s'y prête, de se demander s'il est encore d'actualité, quelles réponses y seraient apportées aujourd'hui, et, le cas échéant, comment il serait débattu.
Rédiger et présenter

La présentation du devoir est primordiale et pourtant souvent négligée. Il ne faut pas perdre de vue que les correcteurs corrigent des dizaines de copies et sont donc naturellement mieux disposés à s'intéresser à un devoir agréable à l'oeil.

Il faut absolument aérer son devoir. Cela consiste à séparer clairement l'introduction et la conclusion du reste du développement. À l'intérieur de celui-ci, un espace marquera la transition entre les étapes de la réflexion. On peut par exemple opter pour un saut de trois lignes entre l'introduction et le développement, deux lignes entre chacune des grandes parties et une ligne entre les sous-parties.

Il faut également laisser impérativement une marge conséquente au correcteur (quatre centimètres au minimum), de même qu'un espace pour les commentaires généraux en en-tête.

Par ailleurs, l'écriture doit être soignée et l'usage de l'effaceur... discret.









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4/Prendre des notes:
Selon le dictionnaire, le terme "prendre des notes" se définit par le fait de « sélectionner puis organiser l’essentiel d’une information et de la présenter de façon claire pour pouvoir la réutiliser. »
Le mot le plus important de cette définition est sans doute le terme « essentiel », en effet, prendre des notes, ce n’est ni plus ni moins qu’aller à l’essentiel ! Pas de place pour les fioritures et autres broderies

Maintenant que nous avons défini le principal, la séance peut commencer ! Je vais essayer d'être le plus clair et le plus concis possible afin de ne pas vous submerger d'informations superflues.

Au lycée comme à la fac, la prise de notes est fondamentale! C’est en effet grâce à vos notes que vous pourrez étudier et réviser vos cours. Celles-ci doivent donc être parfaitement exactes et complètes. Cependant, prendre des notes est difficile, c’est un exercice qui requiert de la pratique, de la rapidité, du bons sens et beaucoup d’habilité ! Vous trouverez dans cet article un tas d’astuces qui vous aideront à prendre vos notes le plus efficacement possible.
Prendre des notes : pour quoi faire ?
Cette question n’est pas aussi idiote que cela. On ne prend pas des notes pour obéir à un professeur, pour lui faire plaisir ou éviter une réprimande. On prend des notes pour assimiler des idées et s’approprier des savoirs qui vous aideront à construire progressivement votre autonomie intellectuelle. Prendre des notes, c’est comprendre, pas seulement copier. Cela met en action toute une série de facultés mentales : concentration (ne pas se laisser distraire), compréhension, décision (choix des information), logique (il faut mettre les faits, les idées en relation les uns avec les autres). C’est la tête qui marche, le stylo n’a qu’à suivre !
Bien sûr, votre objectif est souvent lié à l’évaluation. Vous prenez des notes pour retenir le cours en vue de l’interrogation. Il est illusoire de compter sur sa seule capacité de mémoire. Selon certains spécialistes nous retiendrions:
-20% de ce que nous entendons;
-40% de ce que nous voyons;
-60% de ce que nous entendons et voyons en même temps (audio visuel...)
-80% de ce que nous faisons (parole, écriture…)
La prise de notes est donc la clé de la mémorisation. Plus vous serez efficace au moment de la prise de notes, plus vous gagnerez de temps chez vous. Il importe aussi de reprendre ses notes le soir même pour faciliter la mémorisation.

La prise de de notes est aussi très utile dans la vie professionnelle. Lors d’une communication téléphonique, d’un entretien, d’une réunion de travail , pour préparer une note de synthèse, on a besoin de prendre des notes.

Comment noter ?


1° Soyez concis :
Lorsque le professeur dicte son cours, il est important de ne pas tout noter, *******ez vous de l'idée générale en l’agrémentant si possible d'arguments et d'exemples qui vous permettront de mieux cerner la situation.
2° Utilisez les abréviations :
Les abréviations constituent un formidable outil pour prendre des notes, en effet, outre le fait qu’elles permettent de gagner du temps tout en rendant son cours plus clair, elles peuvent aussi servir de moyens mnémo-technique afin de mieux se rappeler d’une notion au moment opportun.
Si vous voulez une liste variée regardez notre liste d’abréviations, de plus si vous cherchez la signification d'une abréviation, lancez une recherche !
Les professeurs conseillent aussi d’inventer des abréviations propres à une leçon, par exemple si durant un cours d'Histoire le mot « démocratie » revient fréquemment il serait bien vu de lui attribuer l'abréviation « D. ».
En outre, je vous suggère de remplacer le son [ion] par le symbole « ° », ou même « ment » par « mt », ainsi que de ne pas lésiner sur les symboles. Les flèches vous permettront ainsi de définir facilement des liens cause/conséquence.

Il existe bien sûr d’autres procédés d’abréviations, mais ceux-ci sont tellement nombreux que nous ne pouvons tous les lister.
Si vous voulez tout de même avoir un aperçu du nombre d'abréviations existantes dans la langue française, rendez-vous là aussi sur notre liste d’abréviations comme conseillé précedemment.

Pour terminer cette partie voici un exemple qui devrait illustrer mes paroles et finir de vous convaincre si ce n’est pas déjà fait.
Texte dicté :
« Comme nous le montre le document, les citoyens à Athènes étaient peu nombreux. »
Prise de notes :
« Athènes -> citoyens peu nbx »
Vous voyez ? Extraordinaire, n’est-ce pas ? Vous avez transformé une phrase longue d'une quinzaine de mots en un petit schéma beaucoup plus clair constitué des principaux mots clefs eux-mêmes écrits à l’aide d’abréviations !

Comment faire un plan et organiser mon cours :
La chose qui vous ferait sans doute perdre le plus de temps serait de prendre vos notes au brouillon dans l'idée plus tard de recopier votre cours au propre. Pour éviter cela je vous invite à respecter un plan que vous garderez tout au long de l’année.
Celui-ci devra être aéré et les informations importantes devront ressortir.

Voici ce que je vous propose :

  1. Titre de la leçon (En couleur, au centre de la page.)
  2. Les parties : I, II, III, etc. (Souvent écrit en rouge ou en noir.)
  3. Les sous-parties : A, B, C, etc.
  4. Les paragraphes : 1, 2, 3, etc.
  5. Premier argument -> explications, exemples, etc.
Pour des questions de lisibilité, vous devez impérativement indenter chaque partie. Par exemple placez les sous-parties plus loin de la marge que le titre de la partie. Ce n’est peut-être pas ce à quoi vous vous attendiez, j’ai essayé de faire dans le standard, c’est pourquoi je vous encourage à imaginer votre propre plan
Et aussi... Notez que si vous avez peur de ne pas vous rappeler de la signification française d'une abréviation, vous pouvez vous servir de la marge de votre feuille afin d’y noter le mot français
Pour terminer ce cours, je préconise de mettre en valeur les notions importantes, mettez de la couleur surlignez, souslignez, faites ce que vous voulez, après tout c'est votre cours !









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5/Organiser son paragraphe:
Ecrire un texte est une tâche que l'on peut apprendre. Mais pour cela il va falloir de la réflexion, des efforts, de bonnes méthodes et beaucoup de pratique.
Pour aller plus loin, tu trouveras à la fin de cette fiche différentes manières de mobiliser tes idées et de développer ton style....

L'essentiel à retenir...

  1. Planifier son travail :
    • déterminer l'objectif,
    • préciser le sujet,
    • choisir les destinataires,
    • tenir compte du type de texte
    • et rechercher les informations
  2. Rédiger le brouillon :
    • ne pas hésiter à modifier son plan,
    • exprimer ce que je pense et ressens,
    • utiliser son expérience personnelle,
    • prendre du plaisir...
    • ne pas chercher à faire de belles phrases,
    • ne pas faire attention à l'orthographe.
  3. Réviser le texte :
    • je vérifie le choix et l’organisation des idées,
    • et je vérifie la structure des phrases et le choix des mots
  4. Corriger le texte :
    • je vérifie la ponctuation,
    • je vérifie si les règles de grammaire sont respectées,
    • et je vérifie l’orthographe des mots
  5. Communiquer le texte : soigner la présentation.
La production d’un texte comprend plusieurs opérations que tu ne peux pas faire en même temps. Il faut savoir t’organiser pour être efficace. Il faut planifier ton travail, rédiger un brouillon, relire ce brouillon et le réécrire si nécessaire, puis le réviser et le mettre au propre pour le communiquer . Avant toute chose il faut choisir entre le texte informatif et le texte narratif. Pour cela, rappelle-toi bien qu’un texte informatif est un texte qui donne des informations, qui explique un événement par exemple, alors qu’un texte narratif est un texte qui te raconte une histoire comme par exemple un conte ou un récit d’aventures.
1- Planifier son travail
Il est très important de prendre le temps de bien planifier son travail. Cette étape prend un peu de temps, mais elle facilitera beaucoup ton travail.
Savais-tu qu'un écrivain passe plus de la moitié de son temps à planifier.
Mais voyons tout de suite comment faire... Cinq étapes sont nécessaires...
Etape n°1 - Déterminer le but du texte : pourquoi j'écris ce texte ? Pour informer ? Captiver mon lecteur ? Lui faire peur ? Le faire réfléchir ? Pour simplement raconter une histoire ? Pour m'amuser ?
Etape n°2 - Préciser le sujet : Quel sera le sujet de mon texte ? Je réfléchis au contenu de mon texte. Je pense à ce que je veux communiquer à mes lecteurs.
Etape n°3 - Choisir les destinataires : Pour qui vais-je écrire ? Quel âge ont mes lecteurs ? Comment vais-je les intéresser ?
Etape n°4 - Tenir compte du type de texte : on n'écrit pas un conte comme on écrit un texte information. Je me rappelle comment le type de texte que j'ai choisi (conte, roman, article...) est habituellement organisé avant de commencer. Quels sont les éléments principaux ? Introduction, développement, synthèse, titres, sous-titres, ... Dénouement, fin heureuse, fin tragique, rebondissement, images, dessins,...
Etape n°5 - Chercher les informations dont j’ai besoin : Je fais la liste des informations dont j'ai besoin puis, je me demande où trouver les informations. Y a-t-il dans mon entourage quelqu'un qui connait le sujet ? Y a-t-il des vidéos ou des films qui traitent de mon sujet ? Y a-t-il des ouvrages de référence à la bibliothèque municipale ou chez moi qui pourraient m'intéresser ou m'aider ? Puis-je trouver des informations intéressantes sur Internet ?

2. Rédiger le brouillon
Conseils :
  • Si j'ai un plan, je n'hésite pas à le modifier si j'ai de nouvelles idées
  • Je cherche surtout à exprimer ce que je pense ou ce que je ressens
  • J'utilise mon expérience de lecteur pour organiser mon texte
  • je ne pense pas aux fautes d'orthographe ou de grammaire car je ferai cela à la fin
  • Je ne cherche pas forcément à faire de belles phrases car je pourrais le faire lors de la réécriture
Quelques idées pour écrire : lorsque j'écris, je peux jouer sur le rythme des phrases, leur musicalité, trouver des images pour exprimer ma pensée, jouer sur le vocabulaire, être un personnage (un journaliste, un enquêteur, un médecin,...), ... Prenez du plaisir à écrire et intéressez-vous à ce que vous écrivez et votre lecteur vous en remerciera...
3. Réviser le texte
a-
Je vérifie le choix et l’organisation des idées : Lors de cette étape, je m’assure que le texte respecte mes buts et mon intention de départ. Je vais me mettre à la place du lecteur et lire le texte en vérifiant s’il produit les effets attendus et s'il a forme que je voulais au départ.
Voici quelques questions simples que je peux me poser : mon objectif est-il atteint ? Est-ce que l'on comprend ce que je veux dire ? Est-ce qu'il y a un lien d'une phrase à l'autre ? Y a-t-il des idées à enlever ou à ajouter ?

b-
Je vérifie la structure des phrases et le choix des mots : je vérifie si mes phrases sont bien construites et si j’ai utilisé les mots justes.
4. Corriger le texte
a-
Je vérifie la ponctuation : la ponctuation joue un rôle important dans la phrase, car elle te permet de mieux exprimer tes idées. Il faut considérer le texte comme une partition musicale : la ponctuation permet de mettre des pause, du rythme et de la tonalité.

b-
Je vérifie si les règles de grammaire sont respectées.

c-
Je vérifie l’orthographe des mots : je vérifie les pluriels, l'accord des adjectifs en genre et en nombre, l'accord des verbe avec le sujet, je vérifie aussi les participes passés employés seuls, avec avoir ou être.
5. Communiquer le texte
Pour être lu, mieux vaut que mon texte soit bien présenté : je soigne mon écriture ou je tape mon texte sur à l'ordinateur, j'ajoute des images ou des photos, je peux aussi mettre une page de couverture avec une photo ou une illustration, un dessin.

POUR ALLER PLUS LOIN DANS LA REDACTION...
Pour écrire, développer mes idées et donner un style à mes écrits, il existe de nombreuses manières de s'y prendre. En voici quelques unes :

  • Si votre mode d’expression privilégié passe par le le son, la musique et le rythme. Orchestrez vos écrits de manière à faire ressortir votre sensibilité en jouant sur les attaques des phrases, l’harmonie d’ensemble, la justesse du ton employé… Rédigez de manière à entendre et à faire entendre la musicalité du texte. Ecrivez en écoutant différents styles de musique pour changer de perspective, aborder le sujet différemment, trouver d’autres rythmes et faire naître d’autres idées. Faites partager à vos lecteurs la manière dont vous percevez le monde qui vous entoure. Inspirez-vous du vocabulaire et des sensations des modèles ayant trait au son : ingénieur du son (équilibre et harmonie, tempo…), musicien (rythme, ambiance, accord, point d’orgue…), chanteur (paroles, mélodie, refrain,…),… Attachez-vous à l’aspect musical de votre monde, créez vos leitmotivs, vos hymnes, vos mélopées…

  • Si vous aimez raconter des histoires et que pour vous un mot en entraîne un autre, alors votre pensée se déroule au fil des idées qui vous viennent. Par conséquent, pour vous, le démarrage est important, il faut trouver le bon ton, les bonnes métaphores, le style, l’attaque,… (Prenez le temps nécessaire pour que cela sonne juste à votre oreille). N’hésitez pas à vous parler le texte à haute voix pour déblayer, réduire et faire rebondir les idées dans votre tête. Les mots, les phrases et les idées doivent trouver leur place… Les phrases, les mots doivent former petite musique.
  • Si votre mode d’expression privilégié passe par le corps. C’est le monde du touché, du ressenti, des sensations corporelles. Pour traiter ou aborder un sujet donné, il faut que vous essayiez de le ressentir corporellement et d’exprimer ce que vous avez ressenti. N’hésitez pas à bouger, à mimer vos sensations et à accompagner du mouvement ce que vous voulez dire. Mettez en scène votre texte, devenez ce que voulez transmettre et décrivez les choses comme vous les vivez. Utilisez le vocabulaire du ressenti corporel (lourdeur, légèreté, épaisseur, équilibre, rudesse, douceur,…) et des mondes utilisant le corps comme moyen d’expression : danse (chorégraphie, arabesque, mime,…), sport (fatigue, ivresse, robustesse, souplesse,…), chirurgie (finesse, justesse, gestuel,…),…
  • Si vous êtes intéressé par les faces cachées et intimes des individus et de vous-même. Le dialogue intérieur, l’exploration de l’inconscient sont des éléments dont vous pouvez vous servir dans vos écrits pour emmener vos lecteurs dans votre monde (la vie, les choses telles que je les vis…) ou en vous mettant dans la peau d’un personnage (explorateur, sportif, …). Invitez vos lecteurs dans les méandres de votre pensée, instaurez une certaine intimité avec lui. Faites lui part de vos doutes, de vos faiblesses, de vos convictions et empruntez le vocabulaire évoquant ce monde intérieur et ce dialogue permanent qui vous anime : doute, conflit, prise de conscience, valeurs, convictions, dialectique, ressenti, émotion, humeur, …
  • Si vous aimez discuter et partager avec les autres... alors, vous êtes un as dans l’art de déchiffrer la comédie humaine, pour dénouer les situations épineuses, gérer les ambigüités et diriger les groupes… Exploitez cette habilité en vous adressant directement à vos lecteurs, en jouant sur leur petits travers, sollicitez-les, entamez un dialogue avec eux, … N’oubliez pas que si vous connaissez bien les autres, vous êtes également capable de les manipuler et d’exploiter leurs faiblesses pour brouiller les pistes, faire rebondir votre texte, prendre à défaut vos lecteurs,…
  • Si vous êtes attaché à la logique et au raisonnement, alors traitez le sujet comme un véritable problème ou une enquête, en posant des hypothèses, en identifiant les éléments qui pourraient les valider ou les invalider et en hiérarchisant les informations (expériences ou données) permettant d’étayer vos dires.
  • Si les images, les représentations visuelles et l’imagination sont votre moteur… Laissez libre court à votre imagination… Laissez-vous emporter par le flot des images qui vous viennent à l’esprit et établissez des relations entre elles pour formaliser un premier plan d’action. Attachez-vous également à décrire aussi minutieusement que possible les images, les formes, les couleurs, les sentiments et les émotions qui vous viennent pour étayer les différents éléments de votre plan initial.
  • Si vous aimez observer et expliquer les phénomènes naturels et que vous aimez classer et répertorier, alors identifiez ou lisez les informations que vous avez recueillies, puis listez, regroupez et rangez les éléments qui vous permettront d’argumenter dans un sens ou dans un autre. Essayez de trouver et d’utiliser des analogies en lien avec des processus naturels (fonctionnement du corps humain, comportement des animaux,…). Ecrivez comme si vous meniez une enquête ou comme un botaniste, en listant les indices, en classifiant les données et en explorant différentes pistes. Tout est sur la table et votre sens aigu de l’observation, votre capacité à regrouper et faire des typologies vous permettra de traiter le problème de manière personnelle et singulière. Utilisez le vocabulaire empruntant à la nature et aux processus naturels qui vous sont familiers : botaniste (classement, type, observation,…), médecin (circuit, maladie, dysfonctionnement, symptôme,…), écologiste,…









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6/les types de textes et leurs caractéristiques:
Il existe 4 sortes de textes. Le texte narratif,explicatif,descriptif,argumentatif.
Le texte narratif: le but de ce type de textes est de raconter une histoire. On y trouve une succession d'actions,des péripéties. Les verbes sont conjugués au temps du passé. On les rencontre dans des romans,des contes,des séries (harry potter). Il y a des personnages.
Le texte explicatif: Le but de ce type de texte est de faire comprendre quelque chose,d'apporter des explications. Les verbes sont conjugués au temps du présent. On en trouve dans des revues,des livres de cuisine,des guides touristiques. Pas de personnage.
Le texte descriptif: Le but de ce type de texte est de présenter en détail une personne,un objet,un lieu. Les verbes sont le plus souvent conjugués à l'imparfait. Il y a beaucoup de détails. Il ne raconte pas une histoire (il ne se passe pas grand chose). On le rencontre dans des contes,des romans.
Le texte argumentatif: Le but de ce type de texte est de convaincre,persuader. On y trouve souvent des impératifs. On en trouve dans des brochures publicitaires,des petites annonces.
Le texte injonctif : il sert à imposer une opinion ou à conseiller, en usant de consignes ou en donnant des ordres, des injonctions.

Genres : recette de cuisine, notice de montage, décision de justice...
Le texte dialogué : il rapporte la conversation entre plusieurs personnages.

Genres : interview, dialogue de théâtre, rapport de débat...
Le texte poétique : il s'affranchit des différents types de texte en les détournant dans une grande liberté créative.

Genres : poème, comptine, chanson, proverbe...
Les genres de textes
On distingue trois principaux genres de textes qui comportent chacun de nombreux sous-genres associés :


- Roman (autobiographie ; journal ; mémoires ; conte ; roman courtois ; roman fantastique...).
- Théâtre (tragédie ; comédie ; drame romantique...).
- Poésie (lyrique ; épique ; élégiaque ; satirique ; didactique...).












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7/Préparer une fiche de lecture:
La Fiche de lecture...
Méthodologie de l'exercice

Que vous soyez lycéen(ne) ou étudiant(e), vous aurez à rédiger des "fiches de lecture". L'exercice consiste à rendre compte (d'où l'expression parfois employée de "compte-rendu de lecture") de manière concise et synthétique d'un ouvrage. Ce support de cours expose les règles importantes et la méthode que vous devrez respecter.
Le titre du livre, sa date de publication et de réédition
Rappelez le titre de l'œuvre, la date de première publication. Mentionnez précisément l'édition que vous avez utilisée pour réaliser votre fiche de lecture. Par exemple :

La Cantatrice chauve (1950)
(Édition Folio Gallimard, 1986)
L'auteur (5 à 10 lignes)
Vous devrez succinctement présenter l'auteur : ne vous perdez pas dans les détails. De fait, il est inutile de recopier des notices biographiques ou bibliographiques trop longues, qui n'auraient aucun intérêt. Concentrez-vous sur l'essentiel. Par exemple, les détails biographiques n'ont de valeur que s'ils permettent d'éclairer l'œuvre. De même, il serait insensé de mentionner l'ensemble des ouvrages rédigés par un écrivain : quatre à cinq titres représentatifs sont préférables à une liste interminable !
L'histoire (15 à 20 lignes)
(Cette partie n'est évidemment pas à traiter dans le cas d'un essai, d'un ouvrage didactique, etc.)

Vous devez résumer l'histoire en vous concentrant sur l'essentiel. En premier lieu, votre résumé doit être équilibré : il arrive que des étudiants, ayant consacré trop de place à la première partie d'un roman par exemple, négligent carrément la deuxième partie. C'est évidemment très maladroit. De même, certains omettent, parfois volontairement, de résumer la fin ! N'oubliez pas que votre objectif n'est pas de rédiger un texte d'accroche (comme sur une "quatrième" de couverture) suscitant l'envie de lire un livre mais de vous aider à vous remémorer l'histoire, du début jusqu'à la fin. Par ailleurs, ne résumez jamais page par page : cela vous amènerait non seulement à faire de la paraphrase mais à relever des détails certes importants dans un passage mais insignifiants ou superflus au niveau de l'histoire globale : cherchez plutôt à rendre compte des grandes étapes du récit. Votre résumé sera dans la mesure du possible au présent de narration.
La structure du récit (2 à 3 lignes)
Inutile de rappeler l'histoire bien sûr. En revanche, mentionnez brièvement sur quelle durée s'étend la narration : on n'analysera pas de la même façon une nouvelle et un roman, une histoire qui se déroulerait sur une seule journée (par exemple Cosmopolis de l'écrivain américain Don DeLillo) et un récit qui s'étendrait sur plusieurs années (ainsi Une Vie de Maupassant qui retrace le destin douloureux de l'héroïne depuis l'âge de dix-sept ans jusqu'à quarante-six ans).
Le sujet du livre (5 à 10 lignes)
Le sujet n'est surtout pas à confondre avec l'histoire. Il s'agit d'expliquer le problème posé par le livre, c'est-à-dire ce qui fait l'intérêt, l'enjeu (social, historique, littéraire, politique, etc.) de la narration. Par exemple, l'histoire des mineurs dans un roman naturaliste comme Germinal amène à s'interroger sur les conditions de vie et de travail sous le Second Empire, le machinisme et la révolution industrielle, la lutte des classes, les déterminismes sociaux, etc.
Les thèmes
Mentionnez-les brièvement, sans rentrer dans les détails :
  • ...
  • ...
  • ...
  • ...
  • ...
Les personnages principaux
Trois à cinq lignes par personnage important : portrait physique et caractéristiques morales, intellectuelles, évolution de la personnalité, etc. Il est important de relever ces détails pendant la lecture du livre en notant précisément les numéros de pages, afin de vous y référer facilement lorsque vous rédigerez la fiche de lecture ou ultérieurement, si vous avez besoin de travailler sur le livre. Ne mentionnez les personnages secondaires que s'ils présentent un intérêt particulier.
Le décor (5 à 8 lignes)
Le décor dans un roman est évidemment essentiel. La description des lieux peut avoir une fonction référentielle et documentaire importante permettant de mieux comprendre le fonctionnement de la société, d'une famille, etc. De même, le décor participe souvent à la construction du personnage, à la structuration de l'histoire. Dans Germinal par exemple, le décor a une fonction référentielle (informations précises sur les milieux sociaux, les conditions de travail, etc.) et une forte dynamique symbolique (ainsi la présentation du "Voreux" (la mine) qui semble littéralement "dévorer" les ouvriers). Là encore, indiquez quelques pages caractéristiques.
La tonalité et l'atmosphère (5 à 8 lignes)
Il s'agit de mettre l'accent sur les registres employés par l'auteur afin de créer une atmosphère particulière, et donc de produire des effets sur le lecteur : par exemple, une atmosphère réaliste, un registre comique, épique, merveilleux, fantastique, etc.
Le style (10 à 20 lignes)
Il est important d'étudier le style d'un ouvrage, particulièrement si celui-ci est "littéraire". Relevez les moyens d'expression employés, les figures de style, intéressez-vous au choix du lexique, aux caractéristiques de la syntaxe, à la manière spécifique d'écrire de tel ou tel écrivain. Faites évidemment des citations de passages que vous trouvez représentatifs (en notant les numéros de page). Attention : dans le cas d'un écrit littéraire, c'est évidemment une partie fondamentale du travail puisqu'elle permet de mieux appréhender les caractéristiques d'un genre, ou de mieux saisir la dimension esthétique d'une œuvre en la rattachant par exemple à un mouvement culturel.
La place de l'œuvre (5 à 8 lignes)
Certaines publications ont "marqué" leur temps ou fait débat : il est donc essentiel de mentionner la place de l'ouvrage, de le situer par rapport à d'autres livres abordant une même problématique (intertextualité), etc. Par exemple, quand Jean Anouilh réécrit en 1944 le mythe antique d'Antigone, il faut relever la rupture introduite par la pièce avec la tragédie grecque de Sophocle. De même, il peut être important de replacer le livre dans son contexte (historique, social) afin de mieux mettre en évidence les enjeux de la publication. Ainsi la série Harry Potter par exemple est intéressante d'un point de vue sociologique car les publications ont constitué un phénomène éditorial et marketing sans précédent touchant à la fois les adolescents et les adultes.
Avis personnel et citations (5 à 10 lignes)
Votre appréciation sur l'œuvre, pour être vraiment probante, se doit d'être étayée par un jugement fondé et objectif. Les avis non motivés, ou purement subjectifs, dénués de nuance n'ont aucun intérêt. Enfin, relevez impérativement quelques phrases que vous avez particulièrement aimées (en indiquant les numéros de page). Vous pouvez également mentionner dans cette partie les chapitres les plus essentiels et leur donner un titre afin de vous en souvenir plus facilement.










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