une nouvelle

[hassen2999]

J'aimerais bien proposer a tous les amis de forum quelques écrits littéraires de ma part,
commençant par :

L'Encrier Renversé

Moi, je suis Abbouda et voilà, ma petite histoire avec l’Encrier Renversé. Cela, c’était passé au trois décembre dernier. A ce jour-là, mon père prit comme d’habitude sa place et commença à préparer ses objets d’écriture. En prenant d’abord sa belle Plume Verte, que maman lui avait offert. Ben, c’est lui qui m’avait informé , lors de la veille de son dernier anniversaire au premier septembre. En mettant, ensuite, sur l’adorable bureau son Encrier qui m’attirait souvent, j’ignore pourquoi . Peut-être parce qu’il était toujours plein, ou bien à cause de sa couleur bleue, qu’apparaissait derrière la masse de vitre brillante. Je n’avais pas encore su exactement à quelle raison, mon cœur battit dès que j’aperçus ce globe de cristal remplit d’encre bleu. Mais tout ce que je savais c’est que papa le garda depuis un long temps, en disant avant ma naissance.
Il commença, ensuite à rédiger ses lignes, qui ressemblaient à des rangs de moissons d’or dormant au fond d’un champs argenté.
Soudain, ses doigts qui tinrent l’antique plume, se glissèrent, laissant d’un coup inconscient l’encre coulait…en disant une vague de Tsunami.
Je n’avais vu à ce moment que des traces arbitraires, apparaissaient au dessus de la feuille qui devint comme une relique d’écriture inachevée, jetées comme des gouttelettes bleues sur la Page Blanche.
Papa, dès ce geste imprévu, quitta sa place et sortit, il est sorti sans rien dire, même pas un souffle. Laissant derrière lui une page presque toute bleue.
Après quoi, je me trouvai seul devant l’Encrier renversé qu’il perdit, aussitôt, pas mal de son liquide de vie.
Je me senti le profond chagrin envers cet archaïque Encrier renversé et cette pauvre Page Blanche, qui devint tellement cruelle.

( à suivre
Après un tout petit moment, en parallèle avec ce silence qui couvrit l’atmosphère , j’ai entendu la voix bien triste de l’Encrier qu’avait poussé, en affirmant à sa voisine la Page Blanche :
-Oh ! Pardonne-moi, ma belle Page. Comme tu as vu ! Ce n’était pas ma faute,C’est...c’est juste un accident !

-T’en fais pas cher Encrier. Bien sur que ce n’était pas la tienne. On a habitué, nous les feuilles à ce genre d’accident, répondit la Page Blanche à mi-voix
Un ton bizarre vint de tenir part à ce petit discours, en disant :
-Eh ! vous deux ?
Les deux amis répondirent avec une seule voix, sans savoir d’où vient la précédente :
-Qui est-ce ?
-Ne vous méfiez pas de moi, je suis la votre ! affirma La Plume Verte.
La page Blanche commença à regarder d’ici et de là, en s’interrogeant :
- Mais qu’est-ce que tu pourra faire ? C’est foutu, non ?
-Pas encore, et croyez-moi je peux faire ce que vous n’auriez jamais le croire, répondit La plume Verte, en toute confiance.
-Dis une autre chose ! Ajouta la Page Blanche tristement.
- C’est vrai. Répliqua l’Encrier. Ne me dit pas, surtout, que tu vas retarder le temps, pour effacer ces méchantes traces ?

La plume Verte resta immobile, et commença, d’un coup magique, à soulever ensuite à se voler, en disant :

Cher « Air pur » aide moi avec ton pouvoir et tes tendes souffles à porter ses reliques d’écriture du dos de cette pauvre feuille !
L’encre qui couvrait les deux tiers de la page vint de couler et monter goutte à goutte vers le haut, en s’attachant, comme un fil, avec la tête du plume, qui restait toujours en air. Cette adorable et magique rapprochement entre La plume Verte et l’encre mis sur la Page Blanche se continuait jusqu’à la dernière goutte.
Tant qu’à moi, je me restai bouche bée envers ce magnifique tableau, et avant d’oser participer à leur discours inachevé, j’entendis une douce voix qui vint de couler tendrement sur mon oreille, on me dit :
- Lève-toi mon petit prince, c’est l’heure de l’école.
Constatant que c’était la voix de ma mère, qui vint de me réveiller, en me détachant d’un très bon rêve.
Mais la grande surprise c’est que ma mère, m’avait laissé un magnifique encrier, avant de sortir avec un message écrit sur la feuille parfumée :


« Voilà, mon cher Abbouda, je t’ai apporté un petit encrier,qui ressembla à celui de ton père….Bon Anniversaire, même c’est un peu tôt ». Ta mère.

L’auteur : Mohamed Ftelina