Lettre ouverte à Son Excellence
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Monsieur le Président de la République, j’ai l’honneur de m’adresser à votre honorable personne en vous sollicitant humblement de bien vouloir prendre en considération le recours que j’ai formulé pour les raisons suivantes : Obtenir la re-confirmation des bénéficiaires des quote-parts des 200 logements participatifs au moyen d’un tirage au sort transparent.
Obliger les responsables qui ont transformé des locaux commerciaux en logements à les distribuer à leurs réels bénéficiaires.
Excellence, la quote-part de la commune de Bachdjarah de 200 logements participatifs, qui s’étend de 2003 à 2007, a été outrepassée sans présenter la moindre justification. Les caves des immeubles, qui devaient être consacrées à des fins commerciales, ont été transformées en logements par des individus influents, ce qui mettait les nouveaux bénéficiaires dans l’obligation d’occuper ces caves dont certaines sont situées au-dessus du réseau des eaux usées !!!. C’est pourquoi nous élevons notre voix et disons que l’opération a été réalisée dans l’anonymat le plus absolu, et nous vous demandons en conséquence de bien vouloir ordonner la constitution d’une commission de wilaya pour enquêter et examiner la manière dont les logements ont été distribués afin de mettre en lumière les dépassements survenu, de déterminer les complicités et de clarifier certains points d’ombre. Pourquoi la commission a-t-elle évité le tirage au sort pour déterminer la distribution des bâtiments et des étages ? Est-ce parce que cela ne satisfait pas ses intérêts ? Ou parce qu’elle n’a pas peur des responsables ? N’était-ce pas parce que l’opération a été truquée en aval et transgressée en amont ? Etait-ce réellement le destin de l’Algérie d’atteindre ce degrés de falsification flagrants et abjects ? C’est à cause de ce type de manipulations que les Algériens vivent dans la pauvreté, la faim et la privation ! Suite à ces dépassements, nous avons adressé des plaintes au: Wali délégué de la circonscription administrative d’El-Harrach le 12/12/2010. Wali d’Alger le 09/01/2011. Ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme le 26/12/2010. Mais aucune suite n’a été donnée à ces plaintes au jour de la rédaction de cette lettre, c’est pourquoi nous vous sollicitons pour intervenir en urgence afin d’infirmer l’expression qui circule qui dit que “la société algérienne est une société où les responsables ne répondent pas aux questions du simple citoyen”.
Lemloum Larbi, Bachdjarah – Alger.
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2013-02-14, 20:27
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