الــجـــمــهـــورية الـجــزائريـة الـشــعــبــيـة الــــديـمــقـراطـيـة
وزارة التــعــــلــيـــم الــعـالـــي والـــبــحـــــث الــعـــلـــمـــــــــي
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كـــــــــــــــلــــــــــيــــــــــة الــــآداب والــــــفـــــــــنــــــــــــــــون
مخبر الدراسات اللغوية والأدبية في الجزائر من العهد التركي الى نهاية القرن العشرين
Laboratoire études linguistiques et littéraires en Algérie
Le laboratoire des études linguistiques et littéraires en Algérie organise le deuxième colloque international autour du thème :
« La résistance algérienne 1830-1962 dans le regard de l’autre »
25 et 26 novembre 2013 à l’amphithéâtre Benchehida Mohamed – site de Kharouba
1- Argumentaire :
La résistance algérienne, figure incontournable de l’histoire de l’humanité toute entière, demeure l’un des modèles de révolution les plus marquant dans le monde. Cette résistance est connue pour avoir donné des leçons au monde entier, en matière de nombre de victimes et d’atrocité à l’égard des peuples soumis à la tyranie de la colonisation. Mais elle a su également se dresser courageusement contre ces dictateurs et ces colons. Pour toutes ces raisons, la résistance algérienne reçut une aide considérable de la part de peuples arabes, africains. Ce soutien international, dans tous ses sens, s’est fait autour d’actes héroïques que les discours littéraires, les créations artistiques ainsi que différents champs de savoir n’ont pas manqué de peindre. Le soutien dont il est question a œuvré à montrer sa valeur universelle, en se basant sur des faits et des événements historiques, qui ont marqué l’Algérie, pendant une grande période, touchant à la politique, à la religion, à la culture et même à la diplomatie. Cette résistance algérienne a été, dans ses formes diverses, un travail collectif dont le seul objectif était de se débarrasser de l’occupation française, qui n’a cessé de combattre et d’affaiblir cette résistance algérienne par tous les moyens, allant de la torture collective à la catastrophe humaine voire au génocide. En vérité, cette aide exceptionnelle est un soutien complet de par son savoir-faire, sa vision et sa prise de position, ce qui a mené à son apparition dans une multitude de productions poétique, théâtrale, cinématographique, dans les nations arabes comme dans les nations européennes, américaine ou même asiatique. Il faut savoir également que ces importantes parutions artistiques, autour de l’image de l’Algérie et de sa résistance, restent éparses voire inconnues pour des raisons diverses, telles que le manque de communication, de distribution ou même de traduction, d’où la volonté de vouloir la connaitre, d’une part, et de vouloir aussi connaitre la vision de l’autre, d’une autre part. Nous savons, par contre, que notre connaissance de la réalité historique de notre patrie reste insuffisante voire partielle, ce qui nous pousse à déployer davantage d’efforts matériel, diplomatique et scientifique, afin de mettre en lumière une bonne lecture de l’histoire exceptionnelle de la résistance algérienne et ses particularités, et aussi de mettre la main sur toutes ces archives perdues, qui font l’objet d’accaparation, depuis plusieurs décennies. Il nous importe de rechercher donc l’identité de notre résistance et ses mesures universelles vues par l’autre, en s’appuyant sur les expériences de chaque auteur dans ses productions personnelles, dans le but de restituer une grande partie de notre patrimoine national, qui nous est tout à fait inconnu à ce jour. C’est pour cela qu’il est tout à fait légitime de rappeler, ici, qu’il est de l’ordre de l’erreur de se suffire à des représentations locales pour donner un aperçu complet des vérités historiques, ainsi que les héroïsmes de la nation algérienne. Ainsi, se rapprocher du point de l’autre devient un fait incontournable pour les études futures, afin de voir les différentes représentations de l’autre et ses raisons, et, par la même occasion, porter un regard conscient, mais surtout hétérogène sur notre existence. Il est par ailleurs clair que partir à la découverte du point de vue de l’autre c’est, en partie, partir à la découverte de soi-même, mais d’un regard différent. Du coup, s’enquérir des différentes prises de positions devient un devoir afin d’éviter, dans l’avenir, les visions unilatérales, qui n’apportent aucun enrichissement au savoir, et à la connaissance. Ce que nous savons, à coup sûr, c’est qu’il existe diverses opinions et écritures que nous ne parvenons à posséder, en dépit de son objectivité et de son sérieux. Ce deuxième colloque international, que nous organisons, se veut le point de rencontre des chercheurs et spécialistes qui s’intéressent aux révoltions universelles en général, et, particulièrement, à la révolution algérienne, aux écrits consacrés à cette révolution, à tout ce qui a touché à l’identité et à la personnalité, à la falsification de l’histoire, aux souffrances auxquelles le peuple, avide de liberté, a été soumis, dans les différentes rhétoriques de l’écritures ; à savoir la narration, la poésie, l’autobiographie, la littérature de voyage, les essais, etc. Quelque soit la question, ces différents points de vues ouvriront de nouvelles voies et perspectives historiques, après cinquante années d’indépendance. Il nous incombe donc de répondre à quelques questionnements, afin de clarifier les quelques points que nous évoquons plus haut. Qui est cet autre ? Quelle est sa vision ? Quelles sont ses modalités de représentions ? Quelle est sa prise de position ? A-t-il une vision opposée ? Les méthodes utilisées ? Quelles sont ses sources et références ? Le traitement de la vérité historique ? Les archives et la résistance ? Les événements ? Terre ? Culture et identité ? La langue et la religion ? Les personnalités historiques et l’autre ? Le soi et l’altérité ?
Ce colloque se bute donc à des axes, autour du regard de l’autre porté sur la résistance algérienne, à travers les productions artistiques, politiques, mais aussi à travers différentes réflexions. Sans oublier, bien sûr, sa prise de position à l’égard de la résistance comme moyen de s’émanciper, et d’affirmer sa présence. Sans l’ombre d’un doute, la vision du monde et l’opinion de l’autre viendra éclairer des points qui sont restés longtemps dans l’ombre.
• 2 ) Axes du colloque :
Axe 1 : la résistance à travers les réalisations artistiques de l’autre :
le récit, le conte , le théâtre , la poésie , la presse écrite, le cinéma et les beaux arts.
Axe 2 : : la résistance à travers les réalisations et l’approche de l’autre : l’approche personnel, les voyages, les témoignages, les mémoires.
Axe 3 : la résistance et la traduction
• 3) Conditions de participation :
La présentation des différents travaux de recherches doit être dans l’une des langues suivante Arabe , Français , espagnole , anglais .
Le résumé de la recherche ne doit pas dépasser 200 mots .
Le volume de la recherche ne doit pas dépasser 30 pages 21x31
( 12000 mots )
Les travaux doivent être écrits en Traditional arabic 16.
les annotations doivent être enregistrés automatiquement a la fin sous : Traditional arabic 14 .
le chercheur doit respecter la méthodologie appliquée dans les différents écrits .
le courrier se fait à travers le Net .
• 4 ) les Engagements du laboratoire :
Le laboratoire prend en charges les frais du séjour durant le colloque.
Le laboratoire prend en charge l’impression des différents travaux du colloque et met deux exemplaires à la disposition des conférenciers.
le colloque se tiendra le 25- 26 Novembre 213, salle des conférence « Benchéhida Mohammed » Kharrouba Université Abdelhamid Ben Badis Mostaganem
Le délai de réception des résumés est fixé au 31 Aout 2013.
La validation des résumés acceptés se fera du 01 au 15 septembre 2013
La réception définitive des travaux achevés est fixée au 31octobre 2013