Croire en Dieu
La croyance en Dieu englobe quatre question: Dieu existe sans créateur; Il est le Maître des univers et qui en dispose; Il est le seul à adorer; en dehors de Lui, on ne doit vouer à quiconque le culte d'adoration.
L'Existence de Dieu:
Dans la sixième règle, nous avons dit que la croyance en Dieu est l'une des évidences perçues par l'intuition, avant d'être confirmées par la preuve rationnelle. Cette question n'a pas besoin d'une preuve, même si les preuves susceptibles à la confirmer sont présentes et fulgurantes. Je ne suis pas là en train de dresser une liste exhaustive énumérant ces preuves. Le Chaykh Jamalud-Din al-Qassimi en a déjà exposé beaucoup dans son ouvrage intitulé Dalâ' il at-Tawhîd (Preuves du monothéisme), rédigé il y a plus d'un demi siècle, tout en soulignant que de nouvelles preuves ont été révélées par la science moderne. Celui qui lit Dieu se manifeste à l'époque de la science tout comme La Science appelle à la Foi - rédigé par une trentaine de spécialisés dans les sciences naturelles et dans l'astronomie, et faisant autorités dans ces domaines, se rendra compte que le vrai savant ne peut être que croyant; il en est de même pour l'illettré. Tandis que l'athéisme et la Dénégation n'émanent que des gens à moitié savants qui ont perdu la prime nature de la foi; ils ne sont pas parvenus à atteindre le niveau scientifique susceptible de les orienter vers la foi.
On trouve dans les deux derniers livres des essais considérés comme le fruit des travaux scientifiques menés par des hommes de science.
Je ne veux répéter ni les anciennes preuves confirmant l'existence de Dieu - celles des théologues -, ni les preuves récentes révélées par ces savants. Mais je citerai une seule preuve coranique; car les arguments du Coran, même s'ils sont formulés dans des phrases courtes, sont clairs et concluants soit pour le lettré, ou pour le commun des mortels.
Dieu nous à appris en un seul mot dans le Coran que la preuve se trouve en nous même; comment pouvons-nous nier une telle venté. Dieu le Très-Haut dit: n en est dans votre âme: ne distinguez-vous pas? Nous sentons au fond de nous même qu'Il existe; nous nous réfugions à Lui à l'heure du malheur et d'adversité; les indices de Son existence sont en nous même et _ dans le monde qui nous entoure. L'inconscient croit intuitivement à son existence, alors que la conscience/la raison y adhère à l'aide des preuves.
Comment donc osons-nous nier Dieu, alors que nous mêmes nous en sont une preuve de Son existence? Certes, c'est la vérité la plus évidente, mais la plupart des gens n'y font malheureusement pas attention. Nier cette vérité est comme le fait d'avoir de l'eau qui dégoutte de ses vêtements et de nier qu'ils sont mouillés.
La réponse: Ils ne réfléchissent pas à eux-mêmes: ...ceux qui ont oublié Dieu; n leur [a infligé] l'oubli d'eux-mêmes. Ils fuient leur propre personne, craignant de s'y trouver seuls avec elle. Ainsi, ils essaient de s'en détourner en passant leur temps soit à mener une conversation dépourvue de sens, soit à lire un livre sans valeur ou à faire un acte sans importance, comme s'ils étaient ennemis d'eux-mêmes et comme s'ils portent leur sur leur épaule pour s'en débarrasser par la suite.
La plupart des hommes ne font que manger, boire, dormir, et goûter aux joies de la vie en essayant d'éviter la douleur; ils cherchent le bien pour eux-mêmes et pour leurs proches; l'un d'entre eux se lève le matin pour faire ses toilettes, mettre ses vêtements, prendre son petit déjeuner, partir pour son travail dans le but de gagner le plus d'argent; il rentre chez lui, pour prendre le repas du midi; il peut reprendre le travail ou se distraire un peu; il tente tous les moyens qui lui servent à passer le temps de loisir et à perdre du temps, jusqu'à l'heure à laquelle il doit manger à nouveau, puis dormir. Le lendemain, il se trouve en face d'un jour, pendant lequel il va répété le programme le même du jour précédent; il arrive qu'il évoque son passé, er ce passé n'est autre pour lui que les jours qu'il a vécu dans l'ici-bas; il se peut aussi qu'il pense à son avenir, et cet avenir selon lui n'est autre que les jours qu'il va vivre dans cette vie.
Quant au vrai musulman, il ne doit pas se *******er de manger, de boire, de travailler et de se distraire; plutôt il doit se demander: D'où suis-je venu? Jusqu'à quelle fin j'irai. Le vrai musulman se rend compte que sa vie ne commence pas seulement par sa naissance et qu'elle ne se terminera sûrement pas avec la mort. n réfléchit qu'il était fœtus dans la matrice de sa mère avant sa naissance, qu'il était un spermatozoïde dans les reins de son père avant l'accouplement, et qu'il était auparavant du sang coulant dans les artères et les veines de celui-ci, que ce sang s'est formé grâce à l'alimentation prise, que cette nourriture était soit une plante ou un animal. Bref, plusieurs phases prénatales desquelles il ne sait rien; une longue chaîne dont la plupart des maillons sont submergés dans des ténèbres qui les rendent invisibles à nos yeux.
L'homme d'où vient-il? A-t-il été créé par sa propre personne ou par les choses qui existaient avant lui, telles que le Soleil, les étoiles, les montagnes et les mers?
Descartes, en partant du doute méthodique, en déduit l'existence de sa propre personne. Car c'était lui-même qui doutait et pas de doute sans celui qui doute; ainsi il a formulé sa célèbre phrase: «Je pense, donc je suis»; Un être dont l'existence n'est pas mise en doute; mais qui a fait qu'il existe? A-t-il été créé par les choses matérielles; elles sont dépourvues d'intelligence tandis que lui a cette faculté; on ne peut donner ce qu'on ne possède pas.
C'était justement l'attitude d'Abraham (que le Salut soit sur lui) quand il avait vu son père, qui était le sculpteur, façonner des idoles en pierre pour les adorer par la suite, lui et sa tribu. Un morceau de pierre façonné par l'homme et qui devient dieu à ses yeux! Créer sa propre divinité! Une absurdité manifeste.
Abraham se mit alors à réfléchir. La nuit, il vit un astre briller et qui n'était point le produit d'une œuvre humaine; est-ce un dieu? Mais voici que la lune, plus grande et plus rayonnante, qui apparut pour effacer l'astre; est-ce cela le vrai dieu? Même question avec le Soleil; mais celui-ci disparaît aussi avec la tombée de la nuit. Drôle de dieu qui s'efface et abandonne son royaume. Non, le soleil n'est pas dieu qui crée; pas plus que ces choses qui nous entourent. Je ne suis pas dieu non plus; je ne me suis pas créé moi même; je n'ai pas été créé sans créateur. Il ne reste donc qu'une solution possible et raisonnable: il Y a, au-delà de toutes ces choses, un dieu puissant, grandiose qui les a fait exister et m'a fait exister.
C'est cette preuve que le Coran présente en une seule phrase: Ont-ils été créé à partir de rien? Ou seraient-ce eux les créateurs?
Les- stupides parmi les athées et les instruits à moitié disaient: C'est la nature qui a créé l'homme; c'est elle qui a doté l'homme de la raison. Des instituteurs nous disaient cela à l'époque de la Première Guerre mondiale, alors que nous étions encore petits. Oui, ces propos étaient souvent ruminaient par des instructeurs ayant senti l'odeur du «modernisme», venu d'abord d'Istanbul puis de Paris.
Une fois mûrs, nous avons commencé à nous demander ce que c'était la nature.
On nous a répondu: La nature est le hasard..., la loi de la probabilité!
Nous disions: Le cas de ces propos est comparable au cas de deux personnes perdues dans le désert; en essayant de retrouver leur chemin, ils passe par un grand château à murs décorés et ornementés, où l'on trouve tapis précieux, pendules et lustres...
La première dit: «Quelqu'un a construit ce château, l'a meublé.» La deuxième personne dit: «Tu es un réactionnaire, un arriéré; ce n'est que l'œuvre de la nature!» Et l'autre de demander des explications. L'explication est donnée en ces termes:«11 y avait là des pierres qui, avec le temps, sont devenues des murs du fait des torrents, du vent et d'autre facteurs de la nature. - Et les tapis! - Il s'agit là de moutons dont la laine était dispersée, puis mélangée à des matériaux colorés; cet ensemble a fini par devenir des tapis. - Et les horloges? - Eh bien! Ce n'est que du fer rongé à l'aide des altérations dues aux changements atmosphériques puis coupé en cercles enchevêtrés et, au fur et à mesure des siècles, il a pris ces formes.»
N'y a-t-il pas là démence même? Est-ce que c'est le hasard qui a fait les cellules rénales, invisibles à l'œil nu, effectué des réactions chimiques nécessitant une usine aussi grande qu'un terrain de football pour ne toucher qu'une minime partie des actions rénales? Il s'agit là d'une cellule qui reconvertit l'excédent du glucose dans le sang en glycogène, pour que nous puissions nous en servir en cas de besoin.
Est-ce le hasard qui a doté la langue de neuf mille nœuds lymphatiques qui servent à goûter, l'oreille de cent mille cellules auditives et l'œil de cent trente millions cellules optiques. Est-ce que c'est encore le hasard qui a créé la terre avec tout ce qu'elle contient de merveilleux et de mystérieux, avec l'air qui l'entoure, plein d'être vivants invisibles et imperceptibles?
Regardez cette Terre avec ces richesses, sa variété de faune et de flore, ses déserts immenses, ses mers profondes, ses montagnes et ses vals; comparez-la au Soleil pour voir à quel point elle est minime; cet astre qui est plus grand que la Terre un million de fois; mais par rapport à certains astres, le Soleil n'est que l'équivalent d'un grain de sable dans l'immensité du sahara.
La lumière du Soleil, situé à cent millions de kilomètre de la terre, nous parvient en huit minutes. A quelle distance se trouvent les étoiles dont la lumière arrive à la Terre après un million d'années lumière? (L’année lumière est dix mille milliards de Kilomètres).
Et ces galaxies dont l'astronomie ne sait pas grande chose, sinon que chacune d'elles se voit comme une tache lumineuse, contenant une quantité d'étoile que personne, à part Dieu, ne peut évaluer. Quoiqu'elles sont d'une grandeur inimaginable, elles courent à une vitesse qui dépasse toute estimation, sans pour autant qu'elles rentrent en collision.
J'ai lu une fois à un spécialiste que la probabilité de cette collision est équivalente à la probabilité de collision de six abeilles en vol dans l'atmosphère de la terre.
La chose la plus étonnante est que [le prototype de] cet espace se trouve dans l'atome; l'atome qu'on peut se rendre de son existence à l'aide du microscope électronique; un seul centimètre pour contenir plusieurs millions d'atomes. Et au milieu de cet atome se trouve un espace contenant un noyau autour duquel il y a de petites particules, les électrons, similaires à des planètes tournant dans l'espace. Le noyau par rapport à l'atome est comme le grain de blé par rapport à un château immense. Est-ce que c'est l'œuvre du hasard?
Mais il est réjouissant de s'apercevoir que ces idées invraisemblables, qui insistent sur la possibilité créatrice de la nature, n'ont plus d'écho dans les milieux scientifiques, et personne n'ose les adopter, à part un nombre très restreint d'analphabètes.
Dieu, Seigneur des univers.
C'est le deuxième pilier de la croyance en Dieu, c'est-à-dire croire que c'est Dieu seul qui a fait exister tous ces univers, englobant être humains, animaux, plantes et galaxie...; les mondes visibles et invisibles; qu'Il les a créés à partir de rien et dotés par des normes extraordinaires, dont les chimistes, les physiciens, les médecins et les astronomes n'ont découvert que très peu de données; et Dieu seul en sait tout: le nombre des feuilles de chaque arbre, la quantité des microbes existant sur la terre, ainsi que leur différentes espèces…etc.
C'est cela le deuxième pilier de la croyance en Dieu; mais est-il suffisant pour que l'homme soit au nombre des Croyants?
Est-ce que l'on peut considérer comme Croyant toute personne avouant que Dieu est le Démiurge et le Seigneur?
Pas du tout! Car la plupart des anciennes nations croyaient en cela; même les associants de Quraych, ils ne niaient pas l'existence de Dieu.
Même Iblîs (Satan), qui est le pire des créature, ne niait pas son Seigneur; il suffit de se référer à ses propos: Seigneur, dit Iblîs, de ce fourvoiement dont Tu m'accables...; ou encore: Il dit: «Seigneur, fais-moi sursis jusqu'au jour où ils seront ressuscités».
Il admet donc que Dieu est son Seigneur!
Dieu, souverain de l'univers.
Troisième pilier: Dieu est le souverain de l'univers; Il en dispose comme un maître agissant à son gré; Il fait vivre et mourir; avez-nous la possibilité d'éviter la mort et de nous procurer une vie éternelle? Dieu guérit en cas de maladie; est-ce que nous pouvons guérir quelqu'un à qui Dieu n'octroie pas la guérison? Dieu donne de l'argent et des biens aux gens; Il les met à l'épreuve par la pauvreté. Dieu envoie des torrents d'eau et frappe par la sécheresse. L'année dernière, il y avait eut en Italie des inondations dévastatrices, et en Inde une grave sécheresse qui causait la mort des plantes et des troupeaux au point que les autorités distribuaient des cartes de ravitaillement d'eau!
Qui a donc augmenté la quantité d'eau jusqu'à ce que les Italiens s'en plaignent, et a en diminué le débit jusqu'à ce que les Indiens en souhaitent d'avantage? Qui est-ce qui donne aux hommes des enfants? Et qui est-ce qui frappe de stérilité quelques gens?
C'est Lui qui assigne la mort à des gens alors qu'ils sont encore enfants et prolonge la vie d'autre jusqu'à ce qu'ils deviennent vieillards; c'est encore Lui qui frappe un pays par une vague de froid et de gel et un autre pays par une vague de chaleur étouffante; et personne n'est en mesure de changer quoi que ce soit
L'Adoré
C'est pour ces raisons que la plupart des hommes reconnaissent que Dieu est le souverain de toute royauté; mais cela est-il suffisant pour être Croyant? Certainement pas, car il faut aussi reconnaître qu'Il est le seul à qui on doit vouer le culte d'adoration. Si vous avouez que Dieu existe, qu'Il est le Seigneur des univers et qu'Il est le souverain absolu