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Généralités sur l'Islam Ali Tantâwi(L'Unicité de Dieu)

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قديم 2011-03-25, 11:09   رقم المشاركة : 1
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abdelhaki
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B9 Généralités sur l'Islam Ali Tantâwi(L'Unicité de Dieu)



L'Unicité de Dieu

Croire que Dieu est maître et souverain des univers est l'une de ce qu'on appelle les actes du cœur; tandis que la foi en Dieu ne se borne pas à la simple certitude, car elle doit se manifester dans la conduite et actes et dans l'observance du culte d'adoration qu'on ne doit réserver qu'à Dieu. Si on méprise de L'adorer ou que l'on associe quelqu'un d'autre à Lui dans ses adorations, on perd la qualité de Croyant.
Il convient là d'expliquer ce que c'est que l'adoration (al-'ibâda). A première vue, on croit que l'adoration signifie invocation, prière, jeûne, lecture du Coran et toute œuvre susceptible de nous rapprocher de Dieu; et c'est exact. Mais l'adoration ne se réduit pas seulement à ces actes ou prescriptions; toute œuvre salutaire accomplie par le croyant en vue d'aspirer à la récompense de Dieu est une adoration.
Manger afin d'avoir la force nécessaire pour obéir à Dieu est une adoration; se marier pour être chaste est une adoration. En visant la même intention, travailler et dépenser au profit de sa famille est une adoration, faire des études et se procurer des diplômes est une adoration; de même pour ce qui est des travaux domestiques menés par la maîtresse de la maison afin de réconforter son marie et d'élever ses enfants. Donc, l'adoration comprend tout acte de bien. Ce serait, peut-être le sens voulu dans le verset coranique:
Je n'ai créé les démons et les hommes que pour M'adorer. (الذاريات:56)
L'essence de l'adoration.

L'adoration est constituée d'une essence et d'une forme. Son essence n'est que la conviction qui incite à faire telle ou telle chose. Sa forme sont les actions faites par les membres, telles que les mouvements de la langues et le reste des mouvements du corps; la prière, par exemple, est constituée demouvement et de paroles: station debout, station assise, inclination,prosternation, lecture, invocation...Tout cela n'est que la forme de la prière.Si le stimulant est autre que l'Unicité véritable, si l'objectif n'est pas l'obéissance aux commandements de Dieu, la prière serait une forme morte,dépourvue d'âme.
L'essentiel est de croire que seul Dieu peut nous procurer du bien ounous en priver. Cette idée s'explique comme suit: Dieu est le Créateur de tout espèce; Il nous a doté d'intelligence en nous incitant à réfléchir... Enexaminant ce qui nous entoure, tel que les autre créature, la terre et le ciel,nous nous sommes aperçus que ces choses s'influencent les unes les autres: lefeu brûle l'arbre; l'eau éteint le feu; le moustique, en piquant, peut cause une maladie; le suc d'un certain arbre peut guérir certaines maladies...
Dieu a établit des liens entre ces choses; ainsi tout mélange de certaines choses, à un taux précis, est susceptible de fournir d'autres éléments: le chlore et le sodium sont nocifs, mais une fois mélangé ensemble, ils présentent un produit utile et nécessaire pour l'homme: le sel de table.
- Les relations obéissent à des normes fixes, à savoir les "lois naturelles".
- Les relations de ce que nous venons d'appeler "lois naturelles" ne sont pas aussi apparentes et évidentes comme c'est le cas des phénomènes qu'on remarque avec feu bois et feu eau; elles peuvent être beaucoup plus subtiles et profondes.
Dieu a créé un remède pour toute maladie. Mais Il ne l'a pas exposé à un endroit visible; de même, Il ne l'a point fourni à l'homme tout prêt à être utilisé. Plutôt, Il l'a dissimulé dans des circonstances étonnantes et dans des endroits loin d'être soupçonner: l'essence de la pénicilline, Dieu l'a placé dans la moisissure qui nous paraît comme un poison fatale; Dieu a mis les parfums les plus merveilleux dans l'une des matières les plus répugnantes qui est le goudron.
La plupart de ces matières ne sont directement à la portée des mains; Dieu a plutôt fait mélanger ou confondre l'élément efficace et recherché à d’autres éléments, rendant son extraction un processus nécessitant beaucoup d'efforts et d'expériences.
Celui qui lit L'Élève immortelle saura combien l'extraction d'un gramme du radium exigeait un travail consistant à filtrer un tas équivalent à un monticule et composé de plusieurs éléments et matières, pour procéder ensuite à des expériences qui durèrent des années.
- De ces normes (ou lois naturelles) créés par Dieu, nous n'avons encore découvert que l'équivalent d'une goutte par rapport à la mer. Nous avons classifié ces humbles découvertes en catégories que nous appelons «Sciences», telles que la biologie, la chimie, la physique, la physiologie et les sciences médicales. A chacune de ces spécialités, des savants se sont consacrés afin d'en élucider les lois divines et d'en découvrir d'avantage.
- Nous nous sommes rendu compte qu'il y a dans l'univers des éléments nocifs et d'autres utiles; et que l'utilité et le mal sont de deux types: l'un arrive pour une cause patente conformément à l'une des lois naturelles, découvertes déjà et insérées dans les domaine scientifiques, tel que l'arrêt cardiaque à la suite de l'administration d'une poison connue et dont nous connaissons, par expérimentation, l'effet sur le cœur. L'autre arrive sans motif apparent, ne pouvant être expliqué par une loi déjà connue, tel que la mort d'une personne bien portante. Les deux types en question viennent de Dieu.
- De par sa nature, qui lui octroyée par Dieu, l'homme a tendance à chercher ce qui est bénéfique pour sa propre personne. Il fait tout pour y arriver. De même, il déteste d'être frappé par un malheur, et il se sert de tous les moyens et il implore tous les secours pour l'éviter; certains de ces secours sont permis par la religion et d'autres sont interdits.
Appeler le médecin pour soigner votre enfant est évidement permis, car vous faite là appelle à la loi naturelle mise par Dieu et à une personne initiée à cette loi. En revanche, implorer l'aide d'un charlatan ou d'un sorcier, autrement dit faire appel à des soi-disants forces obscures qu'on prétend connaître, des forces que ni l'expérience scientifique, ni la Tradition authentique ne confirment, ce genre d'aide, disons-nous, est défendu.
Si vous vous rendez à la tombe du médecin pour l'appeler à examiner le cas maladif et à prescrire le médicament nécessaire, vous commettrez là un acte inadmissible. Avoir recours à l'aumône et à l'invocation de Dieu ainsi qu'à une personne vertueuse pour qu'il invoque Dieu pour vous dans le cas d'impuissance médicale est tout à fait licite. Mais se mettre près de la tombe d'un homme pieux pour demander son aide est défendu... Donc, demander l'aide de quelque chose que Dieu n'a pas créée pour cela n'est pas permis.
Déclarer qu'une chose est licite ou illicite revient à Dieu seul.

Ces bienfaits que nous réalisons en appliquant les lois naturelles, ne sont que des bienfaits terrestres, car Dieu a donné pouvoir à notre raison d'éclaircir ces lois; mais Il ne lui a pas donné pouvoir à découvrir ce qui dépasse la matière, ni à connaître toute seule les bienfaits de l'Au-delà. Nous nous pouvons attirer les bienfaits vers nous et à éviter le mal uniquement dans le domaine matériel et dans le cadre de la vie d'ici-bas.
Et puisque c'est Dieu qui a établi des causes pour qu'on puisse bénéficier des biens de l'Au-delà - autrement dit l'observance de qui est [religieusement] obligatoire - et éviter ses supplices - autrement dit, éviter ce qui est défendu -, personne autre que Dieu n'est habilité d'interdire ou d'autoriser. Donner ce droit à quelqu'un hormis Dieu constitue une forme d'Association.
Aimer et Craindre Dieu

L'homme aime et déteste: il aime la bonne nourriture, le beau paysage et la femme:... Et il arrive que cet amour devienne très intense au point d'être une adoration ('ibâda). Mais cet amour reste pour autant limité comme chaque amour humain.
Nous chérissons l'avantage tiré de ce que nous aimons ou le plaisir éprouvé auprès de la personne que nous chérissons. Si celle-ci devient atteinte par une maladie qui cause la déformation de ses beaux traits, si la nourriture devient avariée, le paysage morose, l'amour ne sera plus, voire elle serait une aversion.
Quant à l'amour éprouvé par le Croyant envers son Seigneur, il est illimité et inconditionnel. Encore plus, c'est à travers les choses que nous aimons dans le monde d'ici-bas que nous aimons leur Créateur; c'est Lui qui a mis ces choses à notre disposition, nous dotant du pouvoir d'en tirer profit et plaisir.
D'autre part, l'homme craint plusieurs créatures et choses: la flamme attisée, les fauves, le poison mortel et le tyran puissant. Mais il s'agit là d'une crainte restreinte se bornant à éviter le dommage ou le danger encouru. Une fois le danger terminé, la crainte est finie. Or la crainte de Dieu est absolue.
Aimer et craindre Dieu sont deux piliers principaux de l'Unicité; ils sont l'essence de l'adoration. Rappelons que aimer Dieu ne signifie pas la composition de poèmes d'amour dédiés à Dieu tel que le cas du poète Ibn-il. Faridh, ni de l'appeler «amour divin» comme on disait en désignant Râbi'a al-Adawiya.
Craindre Dieu ne veut pas dire, non plus, la peur menant à l'aversion ou l'angoisse causant aliénation. L'amour de Dieu se manifeste par Son obéissance, préférer Sa satisfaction aux passions de l'âme et aux insinuations démoniques, et par le fait de suivre Sa Parole: Dis «Si vous aimez Dieu, suivez-moi...» (سورة آل عمران:31)
Suivre Son Messager (S. B. sur lui) est un indice d'amour. Craindre Dieu se traduit par l'éloignement de Ses interdictions et la préférence de la récompense réservée dans l'Au-delà à la joie du péché dans le monde d'ici-­bas.
L'obéissance à Dieu ne ressemble point à celle consacrée à Ses créatures; nous obéissons à certains hommes en conformité à l'ordre de Dieu, tel que l'obéissance au Prophète (S.B. sur lui), en conformité à l'exigence du caractère personnel ou pour éviter un danger. Un peuple peut obéir à son chef, l'enfant à ses parents et la femme à son mari. L'homme peut obéir à qui lui fait du bien, à condition que cela ne lui cause aucun préjudice. Certains peuvent obéir pour ne pas subir de mal. Tous ces types d'obéissance - sauf celle vouée au Messager de Dieu (S.B. sur lui) - sont limitées; l'obéissance absolue étant consacrée à Dieu: obéir dans les domaines qui nous plaisent et qui nous déplaisent; obéir en cas de compréhension ou d'incompréhension. Enfin, c'est cette obéissance qui est le fruit de l'amour de Dieu et qui en est une preuve.


Les versets des Attributs

J'ai évité dès le début de cet ouvrage de traiter des questions purement théologique; mais le problème des versets des Attributs mérite d'être expliquer.
Le Seigneur s'est décrit dans le Coran par des termes formulés à l'origine pour désigner des sens terrestres et humains, pourtant rien n'est à la semblance de Dieu, car Il est le Seigneur et le Démiurge. Il est hors question de percevoir ces termes employés pour désigner Dieu de la même façon que les créatures.
Nous disons qu'Un tel est connaissant et clairvoyant et nous disons la même chose de Dieu. Mais la manière dont l'adorateur sait et voit est complètement différente de la manière divine d'exercer ces actes. Nous disons: "le professeur siège sur la tribune de la classe" et nous disons aussi: "Dieu siège sur Son Trône"; nous savons ce que c'est que le sens du terme 'istawâ (siéger) que nous trouvons dans les dictionnaire et que nous appliquons au professeur; mais ce sens est tout à fait différent de celui voulu dans le verset coranique suivant: Le Tout miséricorde, sur Sont Trône siégeant. (طه:5)
Tous les Ulémas sont unanimes que les versets des Attributs font partie de la Parole de Dieu; quand Il dit: n s'installa sur le Trône personne ne peut dire le contraire.
Ils sont tous d'accord que le sens lexicographique de 'istawâ (s'installer, siéger) n'est pas le sens voulu par ce verset.
Cependant, d'énormes différends les séparant quant au sens voulu au juste, mais en s'accordant d'exclure toute idée d'anthropomorphisme ou de négation des Attributs divins; ils se sont demandés si les versets relevaient du sens réel ou figuré, et si on devait les interpréter ou non.
Ceux qui les interprétaient confirment que le sens réel est déterminé par l'usage (C'est la définition du sens dit "réel" chez les spécialises de la rhétorique). Or, la langue arabe, ainsi que ces termes, a existé avant la révélation du Coran. Des termes que les Arabes utilisés pour désigner ce qui est purement terrestre; mais des fois ces termes sont incapables de déceler les nuances de quelques sentiments humains; que dire alors des Attributs de Dieu, le Créateur des hommes? Considérant par exemple la beauté des choses; ses aspects et formes sont innombrables, pourtant nous ne disposons que du mot "beau" pour la désigner; bien qu'il y ait une différence entre la beauté d'un paysage, d'un poème, d'un immeuble luxueux et d'une jeune fille...
Il en de même pour l'amour qui englobe tant de formes et de sentiments difficiles parfois à exprimer et à décrire par des termes adéquats.
S'il est vrai que la dénotation des mots signifie l'emploi du terme dans le sens convenu, et que les termes tels que 'istawâ (siéger), jâ'a (venir), 'khâda'a (tromper), yamkuru (user de stratagèmes) et nasiyahum (oublier) s'emploient à l'origine pour exprimer un sens purement terrestre et que leur emploi coranique - dans les versets: quand ton Seigneur viendra; mais c'est Lui qui les trompe; Dieu aussi use de stratagèmes; Dieu les a oubliés - n'est pas du tout dans un sens terrestre et humain, si tout cela est vrai, cela revient à dire que ces mots n'ont rien à voir avec la dénotation.
Quant à ceux qui n'optent pas pour la métaphore, (Ibn Taymiyah par exemple), ils fournissent une autre définition à la dénotation, propre à eux et complètement différente de celle adoptée par la rhétorique. Il disent en substance qu'interpréter ces termes métaphoriquement et confirmer que c'est le sens voulu dans le Coran, eh bien! Tout cela est réfutable car les sens figurés sont eux aussi des sens terrestres et humains.
Pour moi, ces versets relèvent de trois catégories:
1 - Des versets comportant des informations émises par Dieu, comme le verset:
«Le Miséricordieux se tient en majesté sur le Trône; nous ne disons point qu'Il ne se tient pas, car cela nous mène à contredire ou réfuter ce que Dieu confirme. Et nous ne disons pas qu'Il se tient sur le Trône de la façon dont un humain se tient sur une chaise, car cela risque d'assimiler le Créateur à Sa créature. Plutôt nous croyons qu'il s'agit là de propos divins dont nous ignorons le sens et les détails voulus par Dieu, car Il n'a pas en élucidé d'avantage la signification, l'intelligence humaine étant incapable de résoudre le problème.
2 - Des versets énoncés selon le style connu dans la rhétorique sous le nom d'assimilation; en voici un exemple dans ces versets:
Ils me dirent: " Propose une chose que nous bouillirons pour toi!" Je leur dis: " Faite-moi bouillir une tunique et une chemise!"
Le Coran comporte beaucoup de versets de cette catégorie: *Ils ont oublié Dieu, et Dieu les a oubliés.
On remarque que "ont oublié" a le même sens lexicographique; tandis que "a oubliés" est assimilé seulement à "oublier" mais le sens est différent; car Dieu n'oublie jamais:
Ton Seigneur n'est pas oublieux.
*Il est avec vous où que vous soyez. Tous les ulémas sont unanimes que le mot "avec" employé dans le verset signifie une compagnie de savoir et non une compagnie en personne.
De même pour les versets suivant:
*Un jour de vous Nous aurons cure, ô Notre double arroi!
*Ils rusèrent contre lui. Dieu ruse aussi
*Les hypocrites cherchent à abuser Dieu: c'est Lui qui les abuse!
Il ne convient donc pas de comprendre ces versets en se basant sur le sens lexicographique; il faut plutôt les comprendre de façon digne de Dieu, le Très Haut.
3 - Des versets dont le sens est cité dans d'autres versets:
*Les Juifs disent: «La main de Dieu est verrouillée». Que les leurs soient verrouillées? Maudits soient-ils pour leurs allégations! Bien au contraire les mains de Dieu s'ouvrent largement, et prodiguent à sa volonté. Ce verset est expliqué par le verset suivant:
Ne garde pas la main entravée à ton col et ne l'ouvre non plus trop large.
On en déduit qu"'ouvrir la main" signifie la générosité, et cela ne nécessite point que Dieu ait, comme les hommes et les animaux.
On lit dans le Coran:
Entre les deux mains de sa miséricorde
Entre les deux mains d'un châtiment terrible
Le faux ne l'affecte ni de devant ses deux mains...;
Or, ni la miséricorde ni le châtiment ni le Coran n'ont de mains.
Le Péremptoire et l'Ambigu

Dieu nous explique qu'il y a dans le Coran des versets péremptoires, et d'autres ambigus dont le sens ne saute pas immédiatement aux yeux; ils sont souvent sujet de débats et d'interprétation. Les versets dits des Attributs font partie de cette dernière catégorie.
L'Attitude des Musulmans à l'égard de ce sujet

Les premiers Musulmans n'ont pas émis d'opinion quant à ces versets. Ils ne les comprenaient pas au pied de lettre, ni comme sens figuré. Bref, ils ont cru à ces versets tel qu'ils ont été révélés par Dieu.
Quand la théologie est devenue courante, un nouveau groupe d'ulémas s'est formé afin de discuter et de réfuter tout doute pouvant être lancé contre l'Islam. Pour ce qui est des versets dits des Attributs, ils les ont compris à la manière habituelle chez les Arabes, et ce en laissant à part la dénotation; autrement dit ils ont opté pour le sens figuré.
Les Aspects de l'Adoration [de Dieu]

Le cœur qui croit que le dommage et le bienfait proviennent de Dieu et que rendre licite et illicite n'incombe qu'à Dieu, le Très-Haut, que l'amour, la crainte et l'obéissance absolus reviennent à Dieu seul, ce cœur sera rempli de la grandeur de Dieu et pourra saisir le sens de "Dieu est plus grand"; tout lui sera insignifiant comparé à Dieu.
Puisque il est des actes qui marquent une glorification absolue envers Dieu, tels que les invocations, les prières, les vœux, les sacrifices, etc., le Croyant ne doit les accomplir qu'en vue de Dieu; autrement dit, on ne doit prier qu'en vue de Dieu, solliciter le pardon des péchés que de Lui; c'est cela même l'essence de l'adoration [de Dieu].
Le du'â', dont le sens étymologique est "appel", est le plus grand de ces aspects. L'Islam ne nous interdit point d'appeler une personne vivante pour nous porter secours et nous procurer un certain bienfait. Ce n'est pas ce genre de du'â' (appel) qui nous intéresse; c'est celui qui est l'essence de l'adoration, autrement dit l'autre du'â' (l'invocation) qui consiste à demander d'avoir du bien et d'être loin de tout mal, et ce sans avoir recours à une cause matérielle bien claire. te genre d'invocation ne doit être adressé qu'à Dieu seul et sans intermédiaire; on ne demande pas au médecin de nous guérir, car celui-ci prescrit le traitement à suivre seulement, mais pour ce qui est de la guérison, elle est accordée par Dieu.
Le Croyant respecte bien sûr les causes des choses puis demande ces choses de Dieu. Dans le cas où l'on ne connaît point la cause menant à une chose, on n'a qu'à invoquer Dieu pour Lui demander celle-ci. On dit, à ce moment là: «0 Dieu!» en ayant la certitude que l'exaucement ne tardera pas à être réaliser.

La Finalité de l'adoration

Nous avons déjà dit que l'adoration comporte un corps; autrement dit, les mots prononcés par la langue et les actes faits par les membres ou les organes; elle a également une âme: la croyance sur laquelle elle se base et l'objectif pour lequel elle est observée.
L'objectif et l'incitant en matière d'adoration doit être l'agrément de Dieu; ce ne doit être ni pour l'argent, ni pour la renommée, ni pour l'admiration des gens; bref, l'adoration ne doit point être observée pour arriver à un plaisir de l'ici-bas ou pour être pris pour une personne vertueuse. Donc la sincérité consiste à avoir une intention qui respecte ledit objectif, sinon c'est de l'ostentation. C'est toujours l'intention qui compte. Le jour de la Résurrection Dieu ne nous demandera pas seulement ce que nous avons fait, mais Il nous demandera pourquoi nous l'avions fait. L'œuvre pourrait être en soi bonne; mais elle pourrait changer en mauvaise œuvre si l'intention qui nous y incite n'était pas bonne.
Exemple: La prière est une œuvre salutaire; toutefois si l'intention de la personne qui l'accomplit est d'être aperçue par les autres pour qu'ils croient qu'elle est vertueuse, et de là de la combler de dons par exemple, et non pas d'être soumis à l'ordre de Dieu et de gagner Son agrément, dans ce cas ce type de prière relève de mauvaise œuvre; même si la prière fait partie, à l'origine, des œuvres salutaires.
Et c'est pour la même raison que le mérite de l'hégire (l'expatriation des premiers musulmans vers Médine) différait d'un 'Muhâjir à un autre; même si l'aspect extérieur de l'œuvre était toujours le même: tous se sont déplacés et ont pris le même itinéraire dans la même période. Celui d'entre eux qui le faisait en vue de Dieu et dans l'intention de fuir avec sa religion, son voyage était considéré en vue de Dieu, il aura la Récompense réservée pour tout Muhâjir. Celui qui s'y accommodait parce qu'il projetait de se marier à une médinoise ou de réaliser un commerce fructueux, son déplacement ne peut être pour la cause de Dieu, plutôt il est en vue de l'ici-bas.
D'autre part, c'est également l'intention qui distingue l'habitude de l'adoration: celui qui se lève tard le matin, part pour son travail sans avoir le temps de manger et boire jusqu'au coucher du soleil, eh bien! Celui-là, bien qu'il a vraiment jeûné, mais il ne mérite rien de la Récompense réservée à ceux qui observent le jeûne rituel, car il n'a pas formulé l'intention nécessaire à l'accomplissement de toute adoration ou œuvres salutaires. Les actes ordinaires et permis par Dieu pourraient être considérés comme adoration, si, en les accomplissant, on formule une bonne intention. Grâce à l'intention, tous nos actes peuvent avoir la valeur d'adoration: manger, boire, travailler, gagner de l'argent…etc. C'est de cette façon que nous pouvons comprendre le verset coranique:
Je n'ai créé les démons et les hommes que pour M'adorer.
Dans ce contexte l'adoration n'est que la finalité de la création.
Résumé

L'Unicité de Dieu qui est le quatrième pilier de la croyance en Dieu consiste à avoir la conviction que le dommage et le bienfait ne proviennent que de Dieu seul. Nous ne demandons du bienfait que de Lui: soit par l'intermédiaire des normes créées par Dieu que l'on appelle lois naturelles, soit en L'invoquant directement, Lui seul et personne d'autre que Lui.

La Recherche Scientifique

Puisque Dieu nous a doté de la raison, ordonné de considérer les mystères de l'existence avec ses normes étonnantes et ses lois créés par Lui, il nous incombe d'obéir à l'ordre de Dieu; étudier les sciences naturelles afin de révéler les secrets de l'univers est une adoration, à condition que cette étude ne se borne point à connaître la loi en question, mais qu'elle nous incite à réfléchir au grand Créateur qui l'a fait exister. Cette réflexion est susceptible de consolider notre foi et de rendre notre adoration plus sincère. De même, il faut mettre ces secrets au services des hommes d'une façon à atteindre l'agrément de Dieu et à éviter tout préjudice pouvant toucher l'homme ou causant des dégâts sur la terre.
Doute et réponse

Beaucoup de gens se demandent comment se fait-il que l'infidèle qui fait du bien aux gens (donner de l'aumône, construire des écoles et des hôpitaux), ne mérite en échange aucune récompense dans la vie Dernière? La réponse est la suivante: Dieu ne laisse perdre l'action d'aucun agissant parmi les gens, homme ou femme; Il n'enlève à personne le fruit de son action; plutôt Il lui donne ce qu'il demande. Si le bienfaiteur était croyant en Dieu et à la vie Dernière, espérant la récompense de celle-ci, Dieu la lui donnerait. S'il ne demande que la vie d'ici-bas, le renom et l'hommage de l'Histoire, Dieu lui donnera ce qu'il demande. C'est lui-même qui n'espère rien de la vie Dernière.
Controverse inutile

Les ouvrages de théologie sont chargés de controverses concernant les Attributs et l'Essence divins: Est-ce que le savoir de Dieu fait partie de Son Essence; doit-on séparer les Attributs de l'Essence, tel que le Savoir et l'Omnipotence des Attributs d'actions, tels que la Création et l'Attribution; De même pour ce qui est de la controverse relative à la création du Coran. D'autres sujets sont aussi traités dans ces livres, comme le décret et la prédestination, la volonté de l'homme, etc.
Cette polémique est inacceptable pour les motifs suivants:
1 - Les Musulmans du premier temps qui étaient les meilleurs parmi les membres de cette communauté, tels que les Compagnons du Prophète (S. B. sur lui) n'ont jamais connu ou traité ce genre de sujets. Pourtant ils avaient la foi plus solide que nous;
2 - Celui qui examine minutieusement les dires des différentes sectes, se rend compte qu'ils sont tous basés sur un même principe, à savoir comparer le Créateur aux créatures en appliquant la logique humaine et les états de l'âme humaine sur Dieu; cela est complètement erroné, car le Créateur ne ressemble point à la créature.
3 - Toutes ces questions relèvent du domaine qui dépasse le monde matériel, autrement dit elles appartient au Mystère; or, et suivant la cinquième règle déjà citée, la raison ne peut émettre de jugement que s'il s'agit du domaine matériel; quant à ce qui est au-delà du matériel, cela elle ne peut ni le percevoir ni le juger.
J'invite à une chose nouvelle plus proche au vrai et plus utile: changer le sujet concernant les Attributs de Dieu en une attitude ou en une façon de vie menant au *******ement de Dieu. Au lieu de mener une discussion stérile pour savoir si le Coran était éternel ou créé, nous pouvons dire que le Coran a été révélé par Dieu afin que nous l'appliquions; au lieu de discuter le Savoir de Dieu, il faut penser que Dieu sait tout de nous, ce que nécessite de notre part un comportement adéquat à la Loi divine.
La semblance de celui qui délibère des Attributs de Dieu est telle que des élèves d'une école qui attendent l'arrivée d'une grande commission pour leur faire passer un examen; quiconque doté de moelle entre ces étudiants doit se presser à préparer ses examens en apprenant tout le programme scolaire; tandis que le sot se demande si la commission était composée d'un nombre pair ou impair, et si elle arriverait en voiture ou par avion.
Au Jour de la Résurrection, Dieu ne nous questionnera pas sur ce que disaient ou adoptaient les différents théologiens. Si cela faisait partie des conditions de la foi, le Prophète (S. B. sur lui) et ses Compagnons auraient discuté cette question. Il faut y renoncer, car cela relève des traces bien reculées de la philosophie grecque dont les théories ont été déjà mises en désuétude. Nous devons ainsi mettre le Livre de Dieu devant nos yeux en le prenant en tant que référence et source principales.









 


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