Une attente qui dure depuis 2002
Après plusieurs sit-in, des audiences avec le wali et les responsables des secteurs concernés par leurs dossiers, les 350 souscripteurs du programme AADL de Jijel, datant de l’année 2002, sont toujours au point mort dans leur quête d’avoir un logement.
Dans une longue lettre adressée à la presse, l’on s’est efforcé de retracer toutes les péripéties de ce programme, qui faute d’avoir été concrétisé, a fini par atterrir à la CNEP-Immo. Pris en charge par ce système de financement de l’achat de logements que propose la CNEP banque, les dossiers des concernés sont au centre d’une polémique qui date depuis le printemps dernier.
En cause, le retard dans la transmission de la liste des bénéficiaires du programme des 400 logements du site de Mezghitane de la direction régionale de la CNEP de Bejaia à l’agence CNEP de Jijel, selon les notes d’une requête qui nous a été transmise. Dans l’espoir de faire avancer la procédure de transfert de ces dossiers, des ex- souscripteurs de ce programme AADL ont tenu trois sit-in devant le siège de l’agence CNEP de Jijel, dont le dernier remonte à mercredi dernier.
Un épilogue est enfin envisagé à ce problème après ce dernier rassemblement, selon les affirmations d’un responsable de la CNEP-banque et d’un représentant des acquéreurs. Une promesse ferme de régler définitivement ce problème a été donnée aux représentants des postulants à ces logements, suite aux discussions avec un responsable de la direction régionale de la CNEP de Bejaia, le directeur de l’agence CNEP-banque de Jijel, ainsi qu’un responsable de la CNL.
Or, selon l’un des représentants des acquéreurs, la procédure n’est plus celle du programme AADL, elle concerne l’octroi d’un crédit à 5,75% du taux d’intérêt pour l’acquisition du logement. Orientés à la CNEP-immo pour accélérer la procédure de cette acquisition, selon l’AADL, à Jijel, les souscripteurs ont été contraints à changer de fusil d’épaule dans l’espoir de prendre possession des appartements dont ils rêvent depuis… douze ans. «Après cette longue attente, on s’est vu imposer cette procédure avec, en sus, un crédit de ce programme CNEP-Immo», déplore Naâmane Laâbed, l’un des infatigables représentants des ex-infortunés souscripteurs au programme AADL de l’année 2002.
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