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Cours de 1ère année français licence
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2014-07-22, 18:30 | رقم المشاركة : 16 | ||||
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8/ Faire une fiche TD (travaux dirigés):
Étapes de réalisation 1. Apprenez bien vos leçons avant d'aller en TD, ou au moins lisez-les ! Les chargés de TD vont vous questionner sur le cours et vont bien s'assurer que vous les avez étudiés ; gare à vous donc si vous pensez venir en TD avec la tête vide ! Certains chargés de TD donnent des notes orales lorsqu'il vous posent des questions de cours... Et ce n'est pas si rare alors ne sous-estimez pas vos cours d'amphithéâtre ! 2. Participez activement durant les séances : levez la main, allez au tableau, échangez votre opinion avec les autres ; au moins essayez ! Il vaut mieux voir un élève qui essaie de participer qu'un élève qui ne participe pas du tout. Ne soyez pas gêné de parler ! de quoi avez-vous peur, de dire des bêtises ? Dites-vous que si vous avez bien appris vos leçons, cela n'arrivera pas ! 3. Faites vos devoirs à la maison ou durant les séances. N'hésitez pas à jeter un petit coup d’œil dans vos leçons en cas d'oubli, c' est un devoir pas un examen. Si vous avez besoin d'aide, les chargés de TD sont là pour ça. N'attendez surtout pas les corrections pour traiter vos exercices ! 4. Souvent vos chargés de TD vous donneront des plaquettes de TD. Si un exercice seulement est à faire sur toute la plaquette, ne vous reposez pas sur vos lauriers, et prenez connaissance du reste du document. Votre chargé de TD n'a pas fait imprimer 10 feuilles pour que vous n'en lisiez qu'un paragraphe ! Souvent, ne demander de faire qu'un exercice sur une plaquette de dix pages est un piège, pour s'assurer de votre sérieux. Il pourra donc arriver que votre chargé de TD vous interroge sur les exercices qui n'étaient pas demandés, voire que ces exercices tombent en partiel... Astuces et mises en garde Astuce(s) : Outre les cours qu'on vous dispense, faites des recherches. Cela enrichira vos connaissances, et épatera les autres, surtout les correcteurs !
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2014-07-22, 18:53 | رقم المشاركة : 17 | |||
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Cours: techniques d'expression orale: Le jour de l’exposé : 15 minutes avant l’exposé : Il faut arriver dans la classe 15 mn en avance. Promenez vous dans la classe à travers les rangées. Prenez conscience de l’espace en marchant tranquillement et en respirant. Ne pensez plus au détail de l’exposé, il fallait le faire avant. Maintenant il faut éclaircir son esprit, penser positif, c'est-à-dire pensez à des choses positives que vous avez déjà réalisée. (cela peut être un exploit sportif, un exploit scolaire, etc) . Vous pouvez garder dans une poche ou dans votre cartable un objet qui vous rappelle cet exploit. Si vous admirez un camarade ou quelqu’un de votre famille pour son aisance, pensez à ce qu’il ferait dans les mêmes conditions et essayez de vous mettre à sa place. Occupez vous de bien vérifier que le ou les posters (voir notre rubrique poster) sont bien accrochés au tableau, et que le rétro - projecteur fonctionne bien et que tout est en place. 5 minutes avant : Il va falloir commencer à travailler votre respiration pour vous détendre physiquement. Il faut arriver à respirer avec le ventre, c’est la respiration abdominale, elle permet d’évacuer le stress. C’est la technique des chanteurs et des acteurs, le ventre doit se gonfler. Vous pouvez également marcher dans la classe pour « marquer votre territoire ». C’est le moment de repenser à son introduction amusante, elle vous apportera des ondes positives et vous permettra de ne pas attaquer le sujet directement. Vous allez amener la classe doucement vers vous et vous allez aller doucement vers elle. C’est parti : Les élèves sont installés, et le professeur vous a transmi « son pouvoir » et son autorité Et si vous avez encore le trac N’oubliez pas que le trac est une mobilisation de votre corps devant une action inhabituelle. Le corps produit une énergie supplémentaire pour triompher de cette épreuve. Autrefois nos ancêtres avaient le trac devant un tigre enragé et le trac leur permettait de courir plus vite. De nos jours il n’y a plus de tigre en liberté mais notre corps répond toujours de la même façon. Le trac est donc un élément positif qu’il faut canaliser notamment avec la respiration, la décontraction et les pensées positives, Quelques outils : parlez avec tout votre corps, gestes, voix, regard La voix : Quand on s’exprime ordinairement on ne porte pas attention à sa voix. Le jour de l’exposé il faudra veiller à bien placer sa voix. Offrir une belle intensité. Le niveau sonore communique l’énergie à la classe. Changez souvent d’intonation pour éviter un discours monocorde et que les élèves se mettent à parler entre eux L’articulation, le débit et les silences : Le stress en général déforme votre diction, il est important de veiller à bien articuler et de ne pas parler trop vite et de laisser des silences dans votre discours afin de laisser àvotre public le temps de comprendre. N’oubliez pas que votre public ne connait pas votre sujet ni votre plan. Ce qui est clair pour vous ne l ’est pas forcément pour les autres. Et cela vous donnera l’occasion de respirer aussi et de reclasser vos idées. Vous gagnerez également en assurance aux yeux des autres. Evitez aussi les « euh » Le sourire. Le sourire vous amènera vers une attitude positive, et par contagion cela se communiquera à votre auditoire qui sera dans le même état d’esprit que vous. C’est l’empathie, tant recherchée par les hommes politiques Le regard : Regardez toute la classe en balayant les élèves de votre regard. SI vous êtes très impressionné, vous pouvez arrêter votre regard sur le visage familier de l’un de vos amis. Cela vous détendra. Les gestes et votre attitude En préparant l’exposé avant l’arrivée des élèves, vous aviez « reconnu votre territoire » en marchant dans les allées. Et bien maintenant qu’ils sont là, c’est le moment d’y retourner, en marchant vers eux, souriant, en les regardant dans les yeux. En bougeant (pas trop) vous montrez que vous existez, vous n’êtes pas cloitré au tableau sous la protection du professeur. L’énergie que vous dégager, elle est pour votre public, il la recevra comme telle. Vos mains bougeront en hauteur, surtout pas les bras croisés ou les mains dans le dos. Le corps est redressé, vos pieds sont légèrement écartés et le bassin un peu en avant. En général on ne fait pas d’exposé assis Evitez les gestes ou les mots répétitifs Se gratter la tête, se passer la main dans les cheveux, jouer avec ses lunettes, répéter les « euh », les « voilà », et autres tics de langage. Délivrer le contenu de votre exposé Maintenant que nous avons vu comment se tenir et lutter contre le mauvais stress, nous allons voir quel est le moyen de délivrer le contenu de votre expose pour que tout le monde soit intéressé. Dites vous bien que vous communiquez pour trois raisons: faire savoir, faire comprendre, faire partager. Préparez à l’avance ce que votre public doit retenir après votre intervention. Ne prévoyez pas trop de choses, l’être humain a une capacité limitée d’écoute, surtout lorsqu’il est en groupe. Donc ce qui doit être retenu de votre exposé doit être concis. Vous devez avoir un plan précis, le suivre, et surtout le rendre clair auprès de votre public. Il ne doit pas perdre le fil conducteur. Il est important de temps en temps de reformuler votre plan (éclairer vers l’avant) mais aussi de temps en temps de répéter les points fondamentaux, (éclairer vers l’arrière) afin que tout le monde sache ou vous vous trouvez exactement. D’où l’importance d’un plan solide et bien structuré (voir notre rubrique sur les plans) Petites astuces La respiration abdominale : Entraînez-vous, c 'est la bonne ! Abaisser le diaphragme et détendre les muscles abdominaux. Cette respiration se découvre facilement si l'on s’allonge sur le dos en plaçant une main sur le ventre. Lors de l’inspiration : la main est soulevée, le ventre se gonfle, puis se creuse à l’expiration. C'est la respiration idéale pour la voix chantée et parlée. Elle permet en plus de gérer le stress. Autres astuce Placez une ambiance sonore à l’introduction et à la conclusion autour du thème de l’exposé. Cela détendra la classe et encouragera les applaudissements de la fin, y compris des professeurs. Placer des posters et supports pédagogiques sur des chaises devant vous afin de présenter en faisant face à la classe Employés à bon escient, les moyens audiovisuels accroissent considérablement l'efficacité d'une communication orale. Du plus simple au plus sophistiqué, vous pouvez vous servir d'une large panoplie d'auxiliaires : texte écrit distribué, documentation illustrée, tableau traditionnel ou à rouleaux de papier, diapositives ou séquences vidéo, son enregistré, rétroprojecteur. Le plus en usage actuellement est le diaporama qui nécessite toutefois un projecteur multimédia présents dans tous les établissements scolaires. Une page de Fralica propose une marche à suivreVous pouvez consulter aussi les vidéos suivantes: www.youtube.com/watch?v=FF0Gbd8-XE4 www.youtube.com/watch?v=J5X1kBYXIFk Bon courage! |
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2014-07-24, 11:58 | رقم المشاركة : 19 | |||
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Merci frère jalil, je vous attend dans notre coin des étudiants de 3ème année. |
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2014-07-24, 12:56 | رقم المشاركة : 20 | |||
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2/ La communication(définition,facteurs et fonctions):
La Communication inter-personnelle Cette forme de communication n'a été formalisée qu'aux cours des deux derniers siècles. La communication interpersonnelle est fondée sur l'échange de personne à personne, chacune étant à tour de rôle l'émetteur et/ou le récepteur dans une relation de face à face : la rétroaction est censée être facilitée sinon quasi-systématique. On dit parfois que la communication est « holistique », c'est-à-dire qu'elle fait intervenir le tout de l'homme (communication verbale et non verbale), ainsi que l'environnement (possibilité d'interférences environnementales dans la communication). Pour l'école de Palo Alto, la communication est fondamentale et essentielle pour l'homme : « on ne peut pas ne pas communiquer ». Que l'on se taise ou que l'on parle, tout est communication. Nos gestes, notre posture, nos mimiques, notre façon d'être, notre façon de dire, notre façon de ne pas dire, toutes ces choses « parlent » à notre récepteur. La communication est aussi une forme de manipulation. Quand bien même notre intention première voire délibérée n'est pas de manipuler, nous communiquons souvent dans l'intention d'influencer ou de modifier l'environnement ou le comportement d'autrui. La Communication de groupe La communication de groupe part de plus d'un émetteur s'adressant à une catégorie d'individus bien définis, par un message (communication) ciblé sur leur compréhension et leur culture propre. C'est celle qui est apparue avec les formes modernes de culture, souvent axées sur la culture de masse (société de consommation), dont la publicité ciblée est la plus récente et la plus manifeste. Les effets de la communication de groupe se situent entre ceux de la communication interpersonnelle et ceux de la communication de masse. La communication de groupe est aussi complexe et multiple car elle est liée à la taille du groupe, la fonction du groupe et la personnalité des membres qui le compose. On peut également intégrer cette notion dans la communication interne à une entité. Les groupes peuvent alors être des catégories de personnels, des individus au sein d'un même service, etc. On peut aussi intégrer cette notion à une communication externe ciblée vers certains partenaires ou parties prenantes de l'entité. La Communication de masse Dans la communication de masse, un émetteur (communication) (ou un ensemble d'émetteurs liés entre eux) s'adresse à un ensemble de récepteur (communication) disponibles plus ou moins bien ciblés. Là, la compréhension est considérée comme la moins bonne, car le bruit est fort, mais les récepteurs bien plus nombreux. Elle dispose rarement d'une rétroaction, ou alors très lente (on a vu des campagnes jugées agaçantes par des consommateurs, couches pour bébé par exemple, conduire à des baisses de ventes du produit vanté). Ce type de communication émerge avec :
En France, l'État lie significativement Culture et Communication en les confiant à un même ministère. « Psychologie des foules » (1895) du psychopathologue Gustave Le Bon est un ouvrage considéré comme fondateur de la notion de « masse », bien qu'il soit contestable sur son contenu et son objectivité. « La persuasion clandestine », ouvrage de Vance Packard, montre à ce sujet que la science de la manipulation était déjà bien avancée en 1957. Retour au meilleur des mondes d'Aldous Huxley va dans le même sens. La distinction entre l'information et la communication Pour le chercheur Dominique Wolton, spécialiste de la communication3, la « croissance de l'information et sa multiplication, comme l'hétérogénéité des récepteurs rendent finalement visible cette dissociation entre information et communication ». Pendant des siècles la rareté de l'information, et la difficulté de sa transmission étaient telles « que l'on croyait de bonne foi que l'information créait de la communication », explique-t-il. Inversement, dans un message reliant deux êtres humains, l'information n'est qu'une toute petite partie de la communication, d'où la fréquence des malentendus4, selon Irène Lautier, directrice de la Faculté des sciences du sport de l'université Lille II. Finalement, malgré son développement, "non seulement la communication ne rapproche pas forcément des points de vue, mais elle peut même amplifier l'incommunication", observe Dominique Wolton, selon qui le mot "information" fut "d'abord lié à une revendication politique : la liberté d'information comme condition de la démocratie et le complément de la liberté de conscience" puis "le symbole de la presse" et du "droit de savoir ce qu'il se passe", avant d'être repris dans l'informatique, pour parler de "système d'information"5 d'une entreprise. Le développement d'Internet a encore modifié la donne, avec l'explosion des communications sous forme de blogs et de mailing, où la part d'information vérifiée et codifiée fut dès le départ très modeste et beaucoup plus faible que dans les "systèmes d'information" des entreprises. Cette masse croissance de communication a suscité une demande de journalisme plus indépendant, capable de la trier, recouper, hiérarchiser, pour transformer de simples émetteurs de message en sources d'information, en allant jusqu'à assurer la protection de l'anonymat quand c'est nécessaire, afin de rétablir une relative hiérarchie entre les différents émetteurs de message, basée plus sur la compétence et la fiabilité que sur la puissance et la motivation. La protection des sources d'information des journalistes permet par ailleurs de vérifier auprès des institutions et entreprises que la communication affichée à l'extérieur par le porte-parole officiel correspond bien à la réalité vécue à l'intérieur. La distinction entre communication verbale et communication non verbale Une communication verbale est faite de signes linguistiques. Ces signes confèrent un corpus appelé langue, ou plus généralement langage, mais les linguistes viennent à distinguer langue et langage. L'écriture, la langue des signes, la voix sont des médias, des moyens de communiquer. L'art de conceptualiser ce message dans un langage afin de minimiser les interférences est appelé la rhétorique. Aristote et Cicéron étaient des théoriciens de rhétorique, qui devint l'un des sept arts libéraux dans le haut Moyen Âge. Est dite « non verbale » une communication basée sur la compréhension implicite de signes non exprimés par un langage : l'art, la musique, la kinesthésie, les couleurs, voire les vêtements ou les odeurs. Ces signes, leur assemblage et leur compréhension ou leur interprétation sont dans leur grande majorité dépendants de la culture. La communication non verbale peut ainsi être ambiguë (Adler, 2013). Par exemple, un clin d'oeil peut être interprété différemment d'un individu à l'autre. Pour certains, il pourra s'agir d'un signe de remerciement, alors que pour d'autres, il pourra s'agir d'un manque d'assurance. Mais on définit en premier lieu la communication non verbale à travers le corps, la posture, les gestes ou encore les différentes expressions du visage. Cette distinction verbale / non verbale n'est pas toujours aisée à faire. Le mot verbal peut également être compris comme exprimé de vive voix (Petit Larousse). On parlera alors de communication orale, par opposition à la communication écrite. Mais la communication n'est pas qu'orale. Elle est aussi non verbale (voir plus bas). La communication passe donc aussi par le corps. Ainsi elle sera non verbale ou plutôt non verbalisée. La communication non verbale peut être para-verbale, c'est-à-dire qui accompagne la vocalisation. Ainsi lorsque le locuteur explique qu'il faut aller à droite et qu'il bouge sa main dans cette direction, c'est un cas de communication para verbale. Croiser les bras dans un signe de protection est aussi une communication non verbale. Mais ici ce sera pour dire que : « je me retranche derrière mes idées laissez-moi tranquille ». Mimiques et posture font partie de la communication. Des gestes risquent de faire passer un message comme plus fort, plus prononcé que ce que l'on dit. Le ton d'un message est aussi une forme de non-verbal. C'est cette base, le non-verbal, qui définit par exemple ce qu'on appelle le jeu d'un acteur, au théâtre. Modèle de la communication de Jacobson Roman Jacobson est un linguiste et un théoricien de la communication qui a conçu un modèle qui permet de réfléchir sur la communication et qui permet de comprendre les nombreux facteurs intervenant dans chaque situation de communication. Le destinateur : celui qui envoie le message. Le destinataire : celui qui le reçoit. Le contexte : c'est l'ensemble des conditions sociales. Le message : c'est le discours, le texte, ce qu'il «faut faire passer», lorsqu'il y a un message, cela suppose un codage et un décodage, d'où la présence du code. Le contact : c'est la liaison physique et psychologique entre le destinateur et le destinataire. Le code : la langue française (par exemple). L'intérêt de ce schéma de la communication réside dans la conceptualisation des fonctions du langage. Jacobson fait correspondre à chaque facteur de la communication une fonction du langage. Au six facteurs, correspondent six fonctions. Les fonctions du langage La fonction expressive : elle est centrée sur le sujet qui parle : sentiments, émotions, mimiques, etc. La fonction conative : cette fonction permet au destinateur d'agir sur le destinataire (inciter à écouter, à agir, à émouvoir). La fonction phatique : cette fonction est relative au contact. Elle permet de provoquer et de maintenir le contact. La fonction métalinguistique : cette fonction s'exerce lorsque l'échange porte sur le code lui-même et que les partenaires vérifient qu'ils utilisent bien le même code. Cette fonction consiste donc à utiliser un langage pour expliquer un autre langage. La fonction référentielle : cette fonction permet de dénoter le monde qui nous entoure, c'est le référent, c'est-à-dire «de quoi il s'agit». La fonction poétique : elle ne se limite pas à la poésie seulement, car tout message est expressif. Cette fonction se rapporte à la forme du message dans la mesure où elle a une valeur expressive propre. Sources: https://www.internet.uqam.ca/web/t7672/schema.htm Wikipédia: la communication. |
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2014-07-24, 12:57 | رقم المشاركة : 21 | |||
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éééé oui je suis làààà |
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2014-07-24, 13:06 | رقم المشاركة : 22 | |||
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A bientôt les étudiants avec un autre cours inchallah. |
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2014-07-24, 13:12 | رقم المشاركة : 23 | |||
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Aah jalil tu es là! Donc qu'est-ce que tu veux faire maintenant? |
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2014-07-31, 15:25 | رقم المشاركة : 24 | |||
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bravo bravo ma chère, je te félicite d'avoir le courage de partager ces cours précieux, j'espère que nos chers nouveaux étudiants puissent connaitre leur valeur, très bonne continuation.. آخر تعديل أم أشـرف 2014-07-31 في 18:44.
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2014-08-03, 08:59 | رقم المشاركة : 25 | |||
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merci pour ce coin là
je t'encourage ... je suis avec toi bonne chance aux nouveaux bacheliers |
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2014-08-09, 15:00 | رقم المشاركة : 26 | |||
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2014-08-20, 12:20 | رقم المشاركة : 27 | |||
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السلام ورحمة الله تعالى وبركاته |
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2015-06-29, 13:16 | رقم المشاركة : 28 | |||
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cours de mophosyntaxe
3/ Morphosyntaxe: a/ Définition:La morphosyntaxe concerne l’ensemble des structures qui permettent de construire grammaticalement un énoncé. Elle porte aussi bien sur les formes des mots, flexions régulières et irrégulières, variantes irrégulières de certains noms et verbes, l’agencement des marques syntaxiques autour du nom (déterminants, etc.), du verbe (pronoms, etc.), de l’adjectif, de l’adverbe, et enfin de l’organisation des mots et groupes de mots dans un énoncé ou une phrase. Dans la langue française, tous les niveaux d’organisation langagière sont touchés de manière importante par la morphosyntaxe. On distinguera quatre niveaux de morphosyntaxe : lexical (racine des mots), flexionnel (terminaison des mots), contextuel (marqueurs syntaxiques ayant un caractère obligatoire et dont l’emplacement est strictement déterminé) et positionnel (organisation des mots ou groupes de mots présentant une certaine flexibilité). La morphosyntaxe est définie dans le Petit Robert comme « l’étude des formes et des règles de combinaison régissant la formation des énoncés ». Pour faciliter la définition: morphosyntaxe= "morpho" qui signifie l'étude des formes des mots +"syntaxe" signifiant l'étude des règles grammaticales qui régissent la langue. b/ Le mot: Selon le dictionnaire Larousse:Élément de la langue composé d'un ou de plusieurs phonèmes, susceptible d'une transcription écrite individualisée et participant au fonctionnement syntacticosémantique d'un énoncé. C/Le morphème: le signe minimal, constitué d'un signifiant et d'un signifié. On peut distinguer les morphèmes grammaticaux (appelés parfois grammèmes) et les morphèmes lexicaux (= lexèmes). Le linguiste français André Martinet utilise le terme de monème au sens où est employé ici le terme de morphème) et distingue, parmi les monèmes, les morphèmes grammaticaux et les lexèmes. Pour Martinet (1967 : 114), le mot est "un syntagme autonome formé de morphèmes non séparables". "Il serait vain de chercher à définir plus précisément cette notion de mot en linguistique générale. On peut le tenter dans le cadre d'un langage particulier." – Pour la linguistique structurale (à la différence d'autres conceptions plus anciennes et... plus récentes), dont Martinet a été l'un des principaux représentants au XXe siècle, le mot n'est pas une unité de base de l'analyse linguistique. L'unité de base est le morphème. Il existe deux grandes catégories de morphèmes : les morphèmes lexicaux (ou lexèmes) et les morphèmes grammaticaux. Dans la terminologie de la linguistique fonctionnelle d'André Martinet, ces deux catégories sont regroupées sous le nom de monème, et le terme de morphème est réservé aux seuls morphèmes grammaticaux. Les morphèmes grammaticaux sont en nombre limité, ils appartiennent à une classe fermée, tels que « tu », « à », « et », etc. Il s'agit de pronoms, prépositions, conjonctions, déterminants, affixes … Soit des listes de mots qui ne varient pratiquement jamais. Les morphèmes lexicaux appartiennent à une classe ouverte, tels que « lave », « vite », « lune », etc. Il s'agit de noms, adjectifs, verbes ou adverbes. On y ajoute des mots récents (ex: c'est méga bien). Morphèmes liés ou libres: On peut dire d'un morphème qu'il est : lié s'il ne se manifeste pas comme lemme et n'existe jamais à l'état libre, mais est toujours rattaché à un autre morphème appelé base : comme -ons dans ouvr-ons ou re- dans re-faire ; libre s'il peut constituer un mot : le ou beau sont libres. Morphèmes dérivationnels et flexionnels Parmi les morphèmes liés, on distingue traditionnellement deux classes : les morphèmes dérivationnels et les morphèmes flexionnels. Morphèmes dérivationnels Les morphèmes dérivationnels, ou affixes, servent à la création de nouveaux mots lexicaux par dérivation. On distingue deux types principaux de morphèmes dérivationnels selon deux critères : la place qu'ils occupent par rapport à la base lexicale sur laquelle ils se greffent et leur effet sur la catégorie de la base. Les préfixes sont des affixes qui sont antéposés à la base, tel que « dé » dans « défaire » et « re » dans « refaire ». Les préfixes ne provoquent jamais de changement de catégorie grammaticale de la base. Les suffixes sont des affixes qui sont postposés à la base, tel que « ment » dans « agréablement » et « able » dans « mangeable ». Les suffixes peuvent entrainer un changement de catégorie grammaticale de la base. La dérivation peut s'opérer à la fois par une préfixation et une suffixation, et l'on parle alors de dérivation parasynthétique. Les circonfixes sont des affixes qui sont en deux morceaux, un au début du mot et un autre à la fin. Morphèmes flexionnels Les morphèmes flexionnels, ou flexions, indiquent la relation que la base à laquelle ils s'ajoutent entretient avec les autres unités de l'énoncé. On distingue deux types principaux de flexions selon la catégorie de la base : les flexions qui concernent les bases nominales, adjectivales et pronominales. Elles sont de trois sortes en français : le genre, le nombre et les cas. les flexions verbales qui correspondent à la conjugaison des verbes. Elles ont pour fonction de marquer la personne, le nombre, le temps, le mode et la voix. Un morphème flexionnel ne modifie jamais la catégorie de la base à laquelle il s'adjoint, contrairement aux morphèmes dérivationnels. Allomorphes Les morphèmes qui sont des variations contextuelles et sont donc en distribution complémentaire sont des allomorphes. Par exemple, al- (dans "allons"), v- (dans "vais"), i- (dans "iras") sont 3 allomorphes du verbe "aller" De même, pour les terminaisons "âmes", "îmes" et "ûmes" du passé simple. Ces morphèmes grammaticaux sont 3 allomorphes, 3 signifiants ayant pour signifié le passé simple. Les amalgames: sont les articles combinés: Exemple: au=à+le;du=de+le... c/Les parties du discours: LE NOM COMMUN 1) Morphologie Le nom est un mot qui est porteur d'un genre (le genre est fixe) et variable en nombre. Certains considèrent qu'il est parfois variable en genre : ainsi, le nom enfant peut être masculin ou féminin, comme concierge ou élève ; on dit alors qu'il est épicène. On trouve aussi : un comédien, une comédienne, et un certain nombre de mots de ce genre, surtout dans les noms de métiers, ou les animaux : un chat, une chatte. Pourtant, c'est sans doute abusif de parler de variabilité du nom, car par principe, ces noms désignent des êtres ; si on change de genre, on change d'être : un homme ne devient pas une femme ! Sinon, autant dire que homme est variable en genre, et que son féminin est femme ; de même pour étalon et jument, taureau et vache, etc. Il vaut mieux considérer que l'on a affaire à des mots de la même famille, quand c'est le cas, désignant le mâle et la femelle de l'espèce, ou du métier. Les noms épicènes sont utilisables dans les deux genres, ce qui n'est pas une variabilité. De rares noms possèdent les deux genres, avec rigoureusement le même sens : un ou une après-midi ; orgue et amour sont masculins au singulier, féminin au pluriel : un orgue / les grandes orgues ; un amour / nos anciennes amours ; un adjectif est féminin devant gens, mais masculin derrière lui : de bonnes gens / des gens intéressants. Il s'agit là d'usages archaïques, figés par l'habitude, et qui peuvent disparaître. Le féminin peut apparaître comme plus joli, plus poétique. De toute façon, sauf distinction biologique, le genre des noms est arbitraire. D'autre part, certains noms, qui désignent des êtres uniques, ne connaissent pas le pluriel, sauf emploi métaphorique ou étendu : la lune, le soleil / les lunes de Jupiter, des millions de soleils. Ils sont à la limite des noms propres, et en astronomie, ce sont des noms propres. Certains noms sont toujours au pluriel : des mœurs, des épousailles, des funérailles. Les cieux est synonyme de le ciel. Il s'agit là encore de pluriels archaïques ou poétiques. 2) Contexte Le nom, dans une phrase, est en principe toujours précédé d'un déterminant (sauf dans certaines fonctions) qui lui permet de constituer un syntagme nominal et de s'intégrer dans une phrase. Un déterminant transforme même n'importe quel élément en nom commun : peser le pour et le contre / un petit rien / un tiens vaut mieux qu'un tu l'auras / deux r / le dessus du meuble... Le nom est facultativement accompagné d'un adjectif épithète, suivi d'un complément du nom ou d'une subordonnée relative (dont il est l'antécédent), ces éléments étant en nombre non limité, et constituant l'expansion du nom. 3) Syntaxe Un nom est apte à être le noyau d'un syntagme nominal qui pourra assurer la quasi totalité des fonctions existantes : sujet, attribut, complément, apposition... Le nom assume en priorité les fonctions qui lui sont propres, les fonctions nominales (sujet, complément d'agent, complément d'objet, complément du nom ou de l'adjectif), mais est apte a assumer les fonctions des autres catégories, les fonctions adjectivales et adverbiales, moyennant un affaiblissement de son sens ou de son rôle, particulièrement dans les fonctions adjectivales. Ce n'est pas le nom seul qui assure ces fonctions, mais le syntagme : un sujet ou un COD ont besoin d'un déterminant : *Père a acheté voiture. / Mon (ton, son, leur) père a acheté une voiture. Dans les proverbes, on trouve un style archaïque sans déterminants : pierre qui roule n'amasse pas mousse. Certaines fonctions se passent de déterminant : l'attribut et l'apposition, qui sont des fonctions adjectivales ; le complément du nom, quand le déterminant serait indéfini ou partitif. Le cas des noms épithètes se discute, pour certains noms accolés à d'autres sans déterminant, et servant à qualifier : un bénéfice record. Le nom épithète semble transformé presque entièrement en adjectif. 4) Sémantique Le nom désigne tout ce qui possède, réellement ou par abstraction (il est concret ou abstrait), une existence distincte (il est. variable en nombre). Cet élément est reproductible, c'est-à-dire non unique. On peut rajouter qu'il possède une définition. On peut détailler l'étude sémantique du nom par des sous-catégories sémantiques : concret / abstrait ; animé (vivant) / non animé (/ humain / divin) ; noms individuels / collectifs (foule, orchestre, régiment). Cela sera utile pour l'étude des rapports entre la sémantique et la syntaxe (pou les fonctions essentielles). LE NOM PROPRE Il est placé à tort dans la même catégorie que le nom. En fait, il se comporte comme un syntagme complet, comme le pronom, mais pour d'autres raisons : le nom propre possède une référence absolue, alors que le pronom possède, si l'on peut dire, une référence par procuration. 1) Morphologie Il est en principe porteur d'un genre et d'un nombre. Les noms de villes ont un genre indéterminé : Paris est beau / Paris est belle Quelques exceptions qui se discutent, en géographie : les Indes, les Amériques. S'agit-il du même sens ? D'un pluriel archaïque (poétique) ? (l'Inde, les Indes) Dit-on une Amérique ? Le singulier et le pluriel fonctionnent-ils de la même façon ? On s'aperçoit que les Indes désigne d'anciennes colonies, et non un pluriel de l'Inde. Certains, correspondant à une confédération ou à un ensemble d'îles, sont toujours au pluriel : les Etats-Unis, les Nouvelles Hébrides. A l'écrit, les noms propres se remarquent à la majuscule initiale. 2) Contexte La plupart ne sont jamais précédés d'un déterminant ; sinon, c'est qu'on les utilise comme noms communs (par antonomase) : Machin est une sorte de petit Napoléon dans son genre. En géographie, certains noms sont toujours précédés d'un déterminant : les pays, les cours d'eau (la France, la Seine). C'est un article défini, rien d'autre. On peut dire qu'il est intégré au nom propre. Toute autre utilisation relève de la conversion, de l'antonomase : ma France. Le nom propre est rarement accompagné d'une épithète ; il perd alors généralement son article : douce France / chère France (nombre limité d'adjectifs possibles). C'est encore plus difficile, voire incorrect, pour une relative épithète : *La France qui se trouve en Europe est un beau pays (y en a-t-il une autre ailleurs ?). Pour l'attribut et l'apposition, il n'y a pas de restriction, mais ces éléments ne sont pas intégrés au groupe nominal : La France est un beau pays / La France, ce beau pays,... Remarque : le fait qu'il y ait conversion, antonomase, montre que le nom commun et le nom propre n'appartiennent pas à la même catégorie. 3) Syntaxe Le nom propre peut assurer globalement les mêmes fonctions que le nom commun, ou plutôt que le syntagme nominal. Certaines fonctions sont difficilement possibles, ou en tout cas cela se discute beaucoup : ce sont celles qui sont adjectivales, comme l'attribut, et plus encore l'épithète, car le nom propre ne peut servir à qualifier, caractériser quelque chose, à moins d'un changement de nature (procédé de style). Le nom propre attribut ou apposé sert exclusivement à préciser l'identité. La capitale de la France est Paris : quel est le sujet ? quel est l'attribut ? Paris l'est. / *La capitale de la France l'est. (c'est l'attribut qui est remplacé par un pronom) Dans un exemple comme Mon beau pays de France, on dit parfois que le nom propre est apposé au nom commun, cela dépend de la définition que l'on donne à l'apposition ; si on réfléchit, on s'aperçoit que la qualification se trouve non dans France, mais dans beau pays : cette dernière expression, malgré sa place, peut donc être analysée comme épithète du nom propre (de même : un drôle de bonhomme). 4) Sémantique Un nom propre désigne un être unique, et il le désigne par convention (on aurait pu l'appeler, le « baptiser » autrement, c'est une question de décision collective ou individuelle). On peut dire qu'il est complet par lui-même : il n'a pas besoin d'un complément du nom pour être précisé. C'est pourquoi il se passe si souvent d'éléments annexes. Le nom propre ne possède pas de définition (on ne peut pas trouver dans le dictionnaire : un Napoléon, c'est un...). L'ADJECTIF QUALIFICATIF 1) Morphologie C'est un mot qui varie en genre et en nombre, genre et nombre qu'il reçoit, par le phénomène de l'accord, du nom auquel il se rapporte. Les adjectifs dont la marque du genre n'est pas visible sont appelés épicènes : ce sont ceux qui se terminent naturellement par un e : facile, possible... Certains, d'autre part, ne portent pas la marque du nombre parce que, comme certains noms, ils se terminent par un s ou un x : gros, vieux... Certains adjectifs sont invariables parce qu'ils ont été l'objet d'une dérivation impropre : leur nature originelle était différente : marron, chocolat.... 2) Contexte L'adjectif se joint à un nom, parfois devant lui, souvent derrière lui, le plus souvent tout près de lui (sauf pour l'attribut : le verbe s'intercale entre le sujet et l'adjectif). On dit traditionnellement qu'il se rapporte à un nom, ou à l'un de ses substituts. N'importe quel élément utilisé en situation d'adjectif se transforme en adjectif, souvent invariable. Il faut pourtant reconnaître que les possibilités de dérivation impropre sont plus limitées que pour le nom. La majorité des adjectifs sont susceptibles d'être modifiés par un adverbe et de porter les marques du degré : comparatif ou superlatif. Exceptions : ceux qui déterminent fortement le nom, à la manière d'un complément du nom : le voyage présidentiel (= le voyage du président) ; une dignité sacerdotale ; une encyclique papale... Il n'y a pas de voyage plus présidentiel qu'un autre ! Les adjectifs bon, mauvais, petit possèdent des comparatifs synthétiques : meilleur, pire, moindre. Les adjectifs peuvent être coordonnés à d'autres éléments qui jouent le même rôle qu'eux : un complément du nom, une subordonnée relative. Certains adjectifs peuvent être suivis d'une expansion, d'un complément de l'adjectif : il est fier de son succès. 3) Syntaxe Un adjectif n'a que trois fonctions possibles : un adjectif est apte à servir d'épithète, d'apposition ou d'attribut à un nom (ou un de ses substituts). Rappels : l'épithète est juste à côté du nom, dans son syntagme ; l'apposition est à côté, mais détachée ; l'attribut est relié au nom par un verbe (souvent d'état, pas seulement), et fait partie du syntagme verbal. 4) Sémantique L'adjectif sert à caractériser, décrire un élément de la réalité représenté par le nom, apporter un renseignement concret ou abstrait ; on dit traditionnellement : qualifier ; on dit aussi qu'il exprime une manière d'être : cette expression risque d'entraîner une confusion avec le complément de manière, qui concerne l'adverbe. Exemples d'éléments utilisés comme adjectifs : 1) Jeanne d’Arc : nom propre, normalement : — Elle fait très Jeanne d’Arc : l'expression, qui reste invariable (nature d'origine oblige) est utilisée comme attribut du sujet (faire = avoir l'air, paraître) ; elle est modifiée, renforcée par un adverbe de degré ; elle sert à caractériser le sujet, sans exprimer une identité avec lui : c'est une utilisation d'un nom propre comme adjectif. 2) schtroumpf : mot passe-partout, ayant toutes les natures qu'on veut, merci Peyo : — Il est très schtroumpf. (attribut + degré) — Le plus schtroumpf des deux n'est pas celui qu'on pense. (superlatif) LE VERBE 1) Morphologie C'est un mot qui se conjugue (cas extrême et unique de variabilité) : en mode, temps, voix, personne, nombre ; voire en genre au participe (passé surtout : en particulier derrière l'auxiliaire être). Le verbe tient les désinences de personne, nombre et genre de son sujet, avec lequel il s'accorde. Par exemple : (avant qu'elle) eût été changée est au subjonctif plus-que-parfait passif, 3ème personne su singulier, féminin. 2) Contexte et Syntaxe (il est artificiel de séparer les deux pour le verbe) Le verbe est le pivot de la phrase, précédé de son sujet, suivi des autres fonctions essentielles, éventuellement accompagné de compléments circonstanciels. Le verbe est le noyau du syntagme verbal : quand le verbe se réalise dans une phrase, il est le plus souvent suivi de compléments essentiels (CO), ou d'un attribut. Il peut être aussi accompagné de compléments facultatifs (circonstanciels, adverbes) qui ne font pas partie du syntagme verbal ; le syntagme verbal peut aussi se réduire au verbe seul. Le syntagme verbal est l'un des deux éléments essentiels de la phrase, le premier étant le sujet, du moins dans la phrase normalement construite. Sujet et syntagme verbal entretiennent entre eux des relations de nécessité et de réciprocité : il n'y a pas de sujet sans verbe, ni de verbe sans sujet ; c'est la base de la phrase. Les fonctions primaires dépendent du verbe, quand celui-ci se réalise dans une phrase. Dans d'autres cas, le verbe, à l'infinitif et au participe, est considéré comme nominalisé ou adjectivé : il peut être sujet, COD / épithète... ; mais il conserve la capacité d'être suivi d'un complément verbal : infinitif + COD / participe passé + complément d'agent. 3) Sémantique On dit traditionnellement que le verbe exprime une action, faite ou subie, ou un état. Ce n'est pas suffisamment significatif, ni déterminant, et ce genre de définition manque d'unité. Le verbe exprime ce qu'on appelle un procès : c'est-à-dire quelque chose qui se déroule ou se situe dans le temps (cf. processus). Par comparaison, le nom est statique. Si le nom était une photographie, le verbe serait un film. Le verbe a, dit-on, une capacité à exprimer le temps mille fois (?) supérieure à celle du nom. Tous les verbes ont cette capacité. Selon un autre point de vue, qui reste lié à la syntaxe, le verbe est l'élément essentiel du prédicat : une phrase est constituée de quelque chose dont on parle, qui est le sujet, et de ce qu'on en dit, le commentaire qu'on en fait, qui est en principe centré sur le verbe, et qu'on appelle donc prédicat. Il y a aussi des phrases non verbales où le prédicat ne contient pas de verbe, parce que c'est un verbe faible qui est sous-entendu : Un génie, cet Einstein ! (être) Sur les toits, une forêt d'antennes de télévision. (il y a) On peut compléter l'étude sémantique du verbe en réfléchissant sur les notions traditionnelles d'action, état, existence... On aboutit à des classements sémantiques utiles pour l'étude des fonctions. On peut détailler l'étude en envisageant ses différentes constructions, ce qui relève de la syntaxe, mais entraîne des aspects sémantiques : verbes transitifs, intransitifs, attributifs ; verbes impersonnels ; auxiliaires, et semi-auxiliaires, verbes qui fonctionnent pratiquement comme tels, et servent à introduire un infinitif, comme devoir, vouloir, pouvoir, et plus encore aller (futur proche) et venir de (passé récent), etc. L'ADVERBE 1) Morphologie C'est un mot invariable. Certaines exceptions s'expliquent par un usage archaïque : en ancien français, l'adverbe et l'adjectif étaient un peu confondus, et on accordait parfois l'adverbe. Ex : des fleurs fraîches écloses ; elles sont toutes joyeuses (adverbe qui s'accorde pour des raisons euphoniques devant un adjectif féminin commençant par une consonne) ; des portes grandes ouvertes. Certains adverbes sont en corrélation : ne... que / ne... pas (restriction / les négations). 2) Contexte On distingue l'adverbe de mot et l'adverbe de phrase. Le premier se joint à un autre mot, avec une place fixe, le plus souvent devant lui (sauf pour le verbe) : il se joint surtout à un verbe, un adjectif, un autre adverbe : il parle bien / très beau / très lentement ; mais aussi quelquefois à des mots de liaison, comme une préposition, une conjonction de subordination : bien avant la nuit / bien avant que la nuit tombe ; certains adverbes s'ajoutent à une conjonction de coordination, toujours derrière elle : et ensuite / ou alors / mais encore ; à un introducteur : voici déjà la nuit ; à un mot phrase : oui certes / merci bien ; on peut pratiquement dire qu'il se joint à n'importe quelle autre partie du discours, sauf en principe au nom, mais on trouve au moins un adverbe qui peut précéder le syntagme nominal dans certaines fonctions, le sujet particulièrement : même mon frère, même Paul était absent. L'adverbe peut être aussi, et c'est fréquent, adverbe de phrase. Quand on dit qu'il se joint à un verbe ou à un introducteur de sens verbal, c'est plutôt à la phrase entière qu'il s'ajoute la plupart du temps, et d'autant plus nettement qu'il est mobile, ce qui est la caractéristique d'un complément de phrase. Une exception est pourtant à relever : la négation est un adverbe de phrase, mais n'est pas mobile, sans doute en raison de sa forme corrélative qui la place de part et d'autre du verbe : Il ne rit jamais. Certains adverbes peuvent, ou doivent être suivis d'une expansion, d'un complément de l'adverbe : Conformément à notre décision,... Parallèlement à cette action... Certains adverbes jouent un rôle de coordonnants, particulièrement dans l'articulation logique : pourtant, néanmoins, en outre... Ils restent adverbes dans la mesure où ils n'ont pas une place fixe. 3) Syntaxe En principe, l'adverbe n'assume pas une fonction essentielle. Il est supprimable. Il assume une fonction de type profondément sémantique, telle une fonction circonstancielle pour un adverbe de phrase. On ne peut pas définir précisément de fonction (cataloguée) pour un adverbe de mot. Certains adverbes sont pourtant difficilement supprimables, sous peine de modification importante du message ; ceux qui sont intégrés sémantiquement au groupe verbal ne le sont pas du tout : vouloir bien (= accepter). Il y a en effet des fonctions adverbiales essentielles : dans Il chante faux, l'adverbe ne paraît pas vraiment supprimable ; certes Il chante est correct, mais le prédicat comporte plus l'idée de la fausseté que l'idée du chant. 4) Sémantique Les aspects sémantiques de l'adverbe sont multiples. L'adverbe a surtout pour rôle de modifier sémantiquement un autre élément. On trouve pour les adverbes de phrases les circonstances de base comme le temps (hier, aujourd'hui, demain, tout à l'heure...), le lieu (ici, là, çà et là ...), la manière (vite, doucement...), l'opposition (pourtant, cependant, néanmoins)... Certaines circonstances ne sont pas adverbialisables parce qu'elles correspondent à une réalité ou à un fait précis, exprimé sous forme phrastique, ou nominale. Les adverbes de mots expriment surtout le degré, l'intensité ou la quantité : bien, plus, très, tout... LE DÉTERMINANT 1) Morphologie C'est un mot qui varie en genre et en nombre, et l'adjectif possessif varie aussi en personne. Il tient ces marques morphologiques du nom qu'il détermine (et, pour la personne, du lien établi à une personne. Rappelons que certains déterminants ont des formes élidées ou contractées : l'eau / le bouquet du (de le) vin ; ou bien sont en deux mots : de l'eau (article partitif). 2) Contexte Il se joint à un nom pour l'introduire dans le discours et lui permettre de se réaliser en syntagme dans une phrase. Le déterminant se situe immédiatement à gauche du nom, sans pause ; il ne peut en être séparé que par un adjectif épithète. Un déterminant en exclut un autre : on ne peut trouver deux déterminants, identiques ou différents, pour le même nom : *ce mon cahier. Exceptions : les quantitatifs, tels certains indéfinis : tous les jours / tous mes amis / l'autre jour / un autre jour / mon autre voiture ; on dit que l'indéfini tout se trouve en situation de prédéterminant ; avec autre, c'est le premier déterminant qui est en situation de prédéterminant. Mais pour tout, cet indéfini s'utilise toujours avec un autre déterminant, dans ce sens de totalité (sinon, il a le sens de chaque) ; on peut considérer que l'on a affaire à une sorte de déterminant composé, ou de locution déterminative. On peut remarquer aussi que certains indéfinis ont une tendance à se comporter comme des qualificatifs, et sont parfois analysés comme tels : le problème est autre. Les adjectifs numéraux suivent souvent aussi un autre déterminant, sans lequel ils prennent un sens indéfini (une quantité précise, mais d'éléments non précisés) ; on comparera : deux enfants / mes deux enfants. 3) Syntaxe Un déterminant n'a pas de fonction, sinon celle de déterminer, mais il a un rôle syntaxique important (c'est ce que signifie déterminer). Il transforme n'importe quel élément en nom, et lui permet donc de constituer un syntagme nominal apte à jouer un rôle syntaxique dans une phrase, d'y assumer une fonction. 4) Sémantique Le déterminant actualise le nom, c'est-à-dire lui permet de prendre un sens précis et d'entrer dans un contexte compréhensible : le nom voiture a un sens, mais qui reste abstrait ; ma voiture / cette voiture : cela signifie quelque chose de précis et compréhensible. Dans l'analyse sémantique d'un déterminant, on précisera ensuite le sens de la sous-catégorie. Sous-catégories : Elles correspondent globalement à celles des pronoms. — articles : déterminant de base, à valeur sémantique très faible, comme les pronoms personnels de 3ème personne chez les pronoms. On distingue 3 articles : défini, indéfini, partitif : le pain / un pain / du pain. Le nom précédé d'un article défini correspond à un élément précis, à un élément non précis avec un article indéfini, à une quantité non dénombrable avec un article partitif. Avec ce dernier, le nom est au singulier ou au pluriel, mais les deux ne sont pas possibles (du pain n'est pas le singulier de des pains, des pâtes n'est pas le pluriel de une pâte) — adjectifs possessifs : il exprime unrapport à une personne (1ère, 2ème ou 3ème, du singulier ou du pluriel) : ma voiture... — adjectifs démonstratifs : ils permettent désigner avec précision, par le geste (de façon déictique) ou la pensée (de façon anaphorique, un élément précédemment cité) : cette voiture... — adjectifs indéfinis : généralement exprimant une notion de quantité vague, non chiffrée : tout, chaque, un autre..., plusieurs, quelques... (toujours devant un nom). Attention à des termes invariables comme beaucoup de..., tant de..., nombre de..., la plupart des..., quantité de..., etc., qui sont bien des déterminants, à classer dans les indéfinis, malgré leur origine adverbiale. Ils ont historiquement remplacé (au XVIIème siècle) d'authentiques déterminants considérés comme archaïques, comme maint ou moult. — adjectifs numéraux : quantitatifs indiquant un nombre précis : un, deux, trois... (cardinaux) ; le premier... (ordinaux). — adjectif interrogatif : il sert à poser une question : quel problème voyez-vous ? Comme précemment, il faut compter combien de...? comme déterminant à la fois interrogatif et quantitatif. — adjectif exclamatif : il sert à s'exclamer : quel fichu problème ! Comme précemment, il faut compter que de...! comme déterminant à la fois exclamatif et quantitatif. — adjectif relatif : il se situe en tête d'une subordonnée relative qu'il introduit, et sert à reprendre le nom antécédent ou un synonyme : un suspect, lequel suspect déclara... / sa voiture, lequel véhicule antédiluvien... LE PRONOM 1) Morphologie La variabilité du pronom, quand on considère l'ensemble de cette catégorie, est très importante : genre et nombre (y compris le neutre), mais aussi personne, fonction, voire place, et sens. Cela s'explique en bonne partie par le caractère de remplaçant de ce mot. On peut dire que certains pronoms, comme les pronoms personnels, possèdent des formes qui correspondent à des cas, comme dans les déclinaisons : nominatif, accusatif, datif. Exemples de variabilité : — genre et nombre : celui-là, ceux-là, celles-là (démonstratifs) ; neutre : ce, ceci, cela, rien, quelque chose, tout... ; — personne : je, tu, eux... (personnels), le mien, le leur... (possessifs) ; — fonction : il / le / lui (pronoms personnels sujet / COD / COI) ; y / en (personnels ou adverbiaux compléments introduits par à ou de) ; qui / que / quoi (relatifs sujet / COD / COI, ainsi que les interrogatifs que / quoi) ; — place : me / moi / le / lui (personnels ; liaison avec la fonction, mais pas uniquement : on a des formes toniques, disjointes, indépendantes du verbe, et des formes clitiques, atones, conjointes devant le verbe) ; — sens : Qui avez-vous vu ? Que voulait-il ? (interrogatifs exprimant soit des personnes soit des choses) ; il se regarde / ils se regardent (sens réfléchi ou réciproque). Les pronoms personnels de 1ère et 2ème personne réfèrent à des humains. Dans les indéfinis, certains réfèrent à des humains (personne, qu'elqu'un), d'autres à des choses (rien, quelque chose, tout). Evidemment, beaucoup de pronoms ne sont pas ainsi spécialisés. 2) Contexte Par rapport au nom, dont il faut le distinguer à cause de leur usage similaire, le pronom n'est pas précédé d'un déterminant, et n'en a pas besoin. Certains pronoms contiennent en eux-mêmes un déterminant, qui ne joue pas son rôle, et qu'on ne peut pas changer : le mien (et non ce mien, etc.) ; les indéfinis aussi, qui posent des problèmes : un autre, l'autre ; quand on dit cet autre, tous les autres (mais pas mon autre, chaque autre), le pronom se comporte un peu comme un nom. La plupart des pronoms n'ont pas d'expansion, et ne peuvent pas en avoir. Pourtant, certains peuvent ou doivent être suivis d'un complément du pronom ou d'une subordonnée relative, et quelques uns même peuvent être suivis d'un adjectif introduit par de, délicat à analyser, mais qu'on peut valablement considérer comme épithète du pronom. En voici quelques exemples : celui (le chien) de mes amis... / ceux de mes amis qui sont venus... / celui qui a dit ça... quelques uns de mes amis... / rien de tout cela... quelque chose d'important... / rien d'important... 3) Syntaxe Un pronom est apte à assurer l'ensemble des fonctions qui sont celles du nom, c'est-à-dire la totalité des fonctions possibles, sauf celle d'épithète, mais en priorité les fonctions nominales. En fait, il s'agit des fonctions du syntagme nominal (entier), ce qui explique que dans les fonctions adjectivales, l'épithète soit impossible, et que l'attribut ou l'apposition ne servent qu'à indiquer ou confirmer l'identité. Les fonctions adverbiales sont également limitées pour le pronom. Un pronom peut remplacer un syntagme nominal, mais aussi parfois un adjectif, et être alors attribut (malade, je l'étais / malade que j'étais), parfois un adverbe (là où nous allions), un infinitif (c'est manger qu'il nous faut / partir, c'est mourir un peu), et aussi une proposition, une phrase, un discours entier (je vous l'avais bien dit). 4) Sémantique Le pronom est un représentant, au sens large, c'est-à-dire un substitut du syntagme nominal. Certains pronoms sont de véritables remplaçants, comme le pronom relatif ou le pronom personnel de 3ème personne, d'autres ne remplacent pas, ils fonctionnent seuls ; un pronom de cette sorte s'appelle un nominal : tout est dit / rien n'y fait / qui a téléphoné ? / qui m'aime me suive ! Quand un pronom remplace, l'élément remplacé, son référent, est souvent devant lui dans le discours, c'est son antécédent, et le pronom est alors anaphorique ; si cet élément son postcédent ?) est derrière lui, le pronom est cataphorique (Elle est partie, ta femme ?) ; si cet élément n'est pas dans le discours, mais dans le contexte extra-linguistique, le pronom est déictique : celui-là (avec geste) ; les pronoms personnels de 1ère et 2ème personne sont particuliers, puisque leur référent s'identifie par la simple utilisation de ces pronoms. Les pronoms déictiques sont en principe des nominaux (mais on peut argumenter à propos du pronom démonstratif). Sous-catégories : — personnels : les pronoms de base, reconnaissables à leur personne (1ère, 2ème, 3ème) ; ceux de la 3ème personne se *******ent de remplacer, sans rien modifier sur le plan sémantique, ce sont des remplaçants anaphoriques totaux. Exemples de pronoms personnels : je, tu, il, on / en, y /+ bibi, mézigue, ma pomme, Toto... sont des pronoms personnels argotiques. Le pronom je représente le locuteur, celui qui parle, le pronom tu représente l'allocutaire, celui à qui je parle. Le pronom on est d'abord personnel, mais aussi indéfini. Le pronom personnel connaît le maximum de variabilité (tous les éléments indiqués en morphologie). — possessifs : ils expriment un lien, un rapport à une personne (à moi / toi / lui...) : le mien... / le nôtre... — démonstratifs : ils désignent, par le geste ou la pensée (de manière déictique ou anaphorique) : cela, celui-ci... — relatifs : ils se situent en tête d'une subordonnée relative qu'ils introduisent : qui, que, quoi, dont, où, lequel ; un pronom relatif est un remplaçant anaphorique total. — interrogatifs : ils servent à poser une question : qui, que, quoi, lequel... ? (où... ? = adverbe) ; qui correspond à un élément humain, que et quoi à un élément "chose", avec secondairement une variation en fonction. — indéfinis : exprimant généralement une notion de quantité vague, sous toutes ses formes : tout, rien, chacun, un autre, quelque chose, quelques uns... — pronoms numéraux : quantitatifs indiquant un nombre précis : on peut considérer que des adjectifs numéraux utilisés sans noms deviennent des pronoms : trois sont venus / j'ai vu le deuxième Il n'y a pas de pronom exclamatif. LA PRÉPOSITION 1) Morphologie C'est un mot invariable. On peut la trouver sous forme de locution : au lieu de / grâce à / au fur et à mesure de... 2) Contexte Elle a une place fixe, obligatoire : en tête du syntagme qu'elle est chargée d'introduire ; selon la fonction du syntagme, elle peut aussi se situer derrière l'élément dont dépend ce syntagme (ex : COI derrière son verbe, complément du nom derrière le nom), sauf pour les compléments circonstanciels, qui ont leur indépendance sur ce plan. 3) Syntaxe La préposition sert à constituer un syntagme prépositionnel qui pourra assurer la fonction de complément. Pour désigner par un terme général l'élément qui est régi par la préposition, on parle du régime de cette préposition. Il pourra s'agir d'un syntagme nominal (ou d'un nom propre, d'un pronom), ou d'un infinitif. On notera aussi qu'il existe des attributs introduits par des prépositions, avec les verbes passer pour (+ attribut du sujet), tenir pour, considérer comme, maintenir comme (+ attribut du COD), voire changer en, etc. 4) Sémantique Certaines prépositions sont presque vides de sens, et servent à introduire le COI : à et de. Elles sont dites «incolores», ce qui peut se discuter. Celles qui introduisent les compléments circonstanciels sont au contraire très chargées de sens : dans, au milieu de, malgré... Problèmes : La préposition est parfois utilisée pour des fonctions qui se passent d'ordinaire de préposition, ou bien elle n'est plus analysable : on parle alors de « préposition vide » : rien de nouveau (adj. épithète d'un pronom indéfini) / la ville d'Arras (apposition ?) / peu à peu (locution adverbiale)... LA CONJONCTION DE SUBORDINATION 1) Morphologie C'est un mot invariable. On peut la trouver sous forme de locution : si bien que / au fur et à mesure que... La conséquence s'exprime parfois à l'aide d'une corrélation avec un adverbe : si... que... 2) Contexte Elle a une place fixe, obligatoire : en tête de la subordonnée conjonctive qu'elle est chargée d'introduire ; également derrière l'élément dont dépend cette subordonnée, sauf pour les compléments circonstanciels, qui ont leur indépendance. La conjonction est une marque de subordination : elle prouve qu'on a affaire à une subordonnée. 3) Syntaxe La conjonction n'a elle-même aucune fonction, mais elle sert à constituer une subordonnée conjonctive qui pourra assumer une fonction, généralement de complément (à noter qu'elle peut exceptionnellement être complément d'un nom ou d'un adjectif), mais parfois sujet ou attribut (derrière que). 4) Sémantique Une conjonction ne remplace rien, ce n'est pas un pronom. La conjonction que est vide de sens, et sert à introduire une subordonnée COD, avec une variante pour le COI : à ce que / de ce que. Celles qui introduisent les compléments circonstanciels sont au contraire très chargées de sens : quand / parce que / bien que... On distinguera : que (et ses variantes avec préposition) : conjonction pure, sémantiquement vide ; si : conction interrogative, chargée d'introduire une subordonnée interrogative indirecte (COD), qui est en même temps une subordonnée conjonctive ; les conjonctions circonstancielles, très nombreuses, parmi lesquelles quand, comme, si sont des mots simples, et toutes les autres des mots ou locutions composées avec que souvent précédé d'une ancienne préposition ou d'un ancien adverbe : lorsque, dès que, parce que, bien que, etc. LA CONJONCTION DE COORDINATION 1) Morphologie C'est un mot invariable. Liste : mais / ou / et / or / ni / car + puis / voire / c'est-à-dire / c'est pourquoi / à savoir / soit... soit... (corrélation) ; donc est en fait un adverbe. 2) Contexte Elle a une place fixe, obligatoire : strictement entre les deux éléments coordonnés ; ce qui montre que donc, mobile, est bien un adverbe. On peut d'ailleurs ajouter un adverbe à une conjonction : il sera forcément derrière elle, voire dans la proposition ou le syntagme qui suit : et parfois… 3) Syntaxe Elle relie deux éléments de même statut, qui se valent syntaxiquement : même nature, ou natures équivalentes (N.C. / N.P. / pronom, ou indépendante / principale), et même fonction. Légère exception : on trouve parfois deux compléments circonstanciels différents, mais forcément circonstanciels : parce qu'il avait froid, et pour se réchauffer (sub. conj. cc cause + SVinf cc but) un cheval superbe, de grande classe, et qui avait gagné de nombreuses courses : adjectif + c du nom + sub. rel. 4) Sémantique Elle exprime un certain nombre de sens, avec des nuances souvent plus riches que dans la subordination : addition (et), alternative (ou), opposition (mais, or), suite temporelle (puis), cause, explication (car, c'est-à-dire), conséquence (c'est pourquoi)... LE PRÉSENTATIF OU INTRODUCTEUR 1) Morphologie C'est un mot généralement invariable. Ceux qui sont à base verbale connaissent une variation relative : en temps, parfois en nombre, jamais en personne : c'est (formule d'insistance, de mise en relief) / il y a. 2) Contexte Leur rôle est simplement d'introduire un élément dans le discours : voici, voilà, quant à... / ô ma nuit étoilée (Péguy) / au feu ! à la soupe !... / qu'il entre ! (introducteur du subjonctif dans une phrase injonctive) 3) Syntaxe Derrière le présentatif, l'élément qu'il introduit sera à considérer comme le régime du présentatif. Les présentatifs, introducteurs verbaux donnent l'illusion d'entraîner un COD, ce que confirme la forme des pronoms (le voici), mais cet élément ne répond à aucune autre caractéristique des COD, telle la transformation passive. 4) Sémantique Les valeurs sont variées : existence, mise en relief, admiration, invitation... LE MOT-PHRASE 1) Morphologie C'est un mot invariable. 2) Contexte Il est seul dans sa phrase. Mais il peut être suivi d'une autre phrase. 3) Syntaxe Il n'a pas de fonction, puisque ce terme s'analyse comme l'équivalent d'une phrase. 4) Sémantique Les aspects sémantiques sont très variés, et fondamentaux, puisque le mot ou la locution exprime un message entier : oui = «je suis d'accord avec ce que vous me dites» / bravo = «je vous félicite de...» Les exclamations, interjections, expriment un sentiment que les mots ne parviennent pas à exprimer, et l'intonation joue un rôle capital (Ah ! / Eh !). Les cours de ce module sont terminés mes chers étudiants. Si vous avez des questions je suis là. A bientôt inchallah avec le module de Phonétique. |
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2015-09-29, 22:23 | رقم المشاركة : 29 | |||
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السلام عليكم |
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2015-10-15, 10:53 | رقم المشاركة : 30 | |||
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merciiii cela c'est pour le premier semestre seulement ?????? |
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الكلمات الدلالية (Tags) |
1ère, année, cours, français, licence |
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