Nous avions convenu d’un rassemblement devant la Grande-Poste. A l’heure prévue, nous nous sommes rendus au lieu du ralliement. Seulement, excepté quelques-uns des membres de notre coordination, les autres n’ont pas pu nous rejoindre», raconte Menouar Fatmi, porte-parole de la Coordination nationale des rappelés de l’armée. «Selon les appels que nous avons reçus, le reste des manifestants, venus d’autres wilayas, ont été empêchés d’atteindre la capitale. Ils ont été refoulés à Kharrouba par exemple», affirme quant à lui Yahia Kerroumi, coordinateur national de l’association en cours d’agrément. «Nous avons l’habitude d’organiser des sit-in devant les sièges des wilayas. Ce qui n’a jamais pu rompre le silence et le mépris affichés à notre égard. Dès lors, nous avons décidé d’un rassemblement national à Alger», rappellent-ils.
Et ils ne s’avouent pas vaincus, puisque d’autres manifestations sont à l’ordre du jour. Les anciens militaires du service national, que l’armée a rappelés, entre 1995 et 1999, sous les drapeaux lorsqu’elle manquait d’effectifs pour combattre le terrorisme, demandent la comptabilisation de ces années de service dans le montant de leur retraite.
Ils veulent aussi bénéficier d’un statut particulier leur permettant de jouir des mesures de la charte pour la paix et la réconciliation nationale. De même, ils exigent une prise en charge médicale de leurs collègues blessés dans l’exercice de leur mission.
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2014-01-14, 15:34
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