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2012-11-26, 16:40 | رقم المشاركة : 2041 | ||||
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الرجاء السرعة على الإجابة
السلام عليكم ورحمة الله وبركاته
إخواتي إني مستعجل بموضوع بارك الله فيكم أنا في إنتظار الإجابة
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2012-11-26, 17:30 | رقم المشاركة : 2042 | |||
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بحث حول السياسة الاقتصادية و السياسية في فرنسا
سلام عليكم
اسم العضو : اكرام الطلب : بحث حول السياسة الاقتصادية و السياسية في فرنسا المستوى : اولى في الجامعة فلسفة أجل التسليم : في أقرب وقت ممكن جزاك الله كل خير ان شاء الله الله ايهنيك و ايمنيك و الواليدين ايرضيهم عليك و لحباب ايخليهم ليك انتظر ردك سريعا لان الوقت يداهمني ولم يبقى كثيرا الا ايام فقط |
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2012-11-26, 20:03 | رقم المشاركة : 2043 | |||
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Food_Groups مجموعات الطعام بوربوينت.ppt |
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2012-11-26, 20:05 | رقم المشاركة : 2044 | |||
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Généralités sur la végétation désertique
1- Notion de flore et de végétation (GUIGNARD, 2001) 1.1-la flore La floreest la liste des espèces présentes dans une région déterminée plus ou moins étendue (flore du bassin méditerranéen, flore l'Algérie, par exemple). Suivant leur origine on peut distinguer plusieurs différents types de plantes: - Les plantes indigènes ou spontanées, qui ont peuplé la région depuis un temps fort long (à l'échelle géologique) ; elle constituent le fond de la flore. Suivant l'aire qu'elle occupent on reconnaît des plantes de large répartition qui ont souvent une grande souplesse d'adaptation à des conditions de vie divers (procédés de dissémination, multiplication très efficaces, etc.) ; et des plantes endémiques (du grec endemion, maladie indigène) plus ou moins strictement limitées à certaines régions. - Les plantes naturalisées, dont l'introduction est postérieure à l'époque historique. Ces plantes occupent par fois une surface considérable et se sont incorporées à la flore locale. - Les plantes adventives, Elles ont été introduites, souvent accidentellement, par l'homme et peuvent représenter un pourcentage important de la flore (plus de 25% aux îles de Hawaii, par exemple), mais elles ne se naturalisent pas entièrement, faute de trouver les conditions de climats, sols... leur permettant de résister à la concurrence vitale des plantes indigènes. 1.2- Végétation On appelle végétationl'ensemble des végétaux qui couvrent un territoire et en forment le paysage. En première approximativement, cette notion est indépendante de toute connaissance floristique : la végétation, c'est la forêt, la lande, le gazon ... qu'ils soient respectivement formés de hêtres ou de chênes, de bruyère ou de genêts, de dactyles ou de bromes. En fait la, végétation d'un territoire déterminé traduit la manière dont les éléments de la flore s'harmonisent ou se concurrencent en fonction des exigences propres de chaque espèce, ceci par rapport aux conditions du milieu dans lequel elles vivent. D'une manière plus précise, chaque type de végétation, quel que soit le niveau de précision que l'on recherche, est défini par deux éléments : - la structure générale : forêt, landes, pelouses... - la composition floristique. La structure permet de délimiter les formations végétales, en se basant notamment sur l'analyse du volume occupé par les diverses espèces ou stratification. On s'intéressera aussi à l'importance relative des différents types biologiques rencontrés : plantes vivaces, annuelles, à bulbes ou à rhizomes, au caractère ouvert ou fermé. La composition floristique, permet soit de rendre plus précise la définition des formations végétales et de parvenir à la mise en évidence de ‹‹groupes écologiques››, soit, par une connaissance du pourcentage des différentes espèces rencontrées, de délimiter les associations végétales. Définition générale des déserts Les déserts ou zones arides peuvent être définies comme le régions ou la pluviosité est très irrégulière et inférieure à 200 mm/an (OZENDA, 1983; RAMAD, 1998; DALAGE et MATAILIE, 2000). Ces déserts occupent trente millions de kilomètres carrés soit le cinquième des terres immergées (MICHELL, 1999). Le Sahara qui s'étend de la cote atlantique de l'Afrique jusqu'à la péninsule arabique, et la plus vaste désert du monde (MITCHELL et MALLIS, 1977; RAVEN et AL, 2000). La végétation y est rare elle comprend d'une part des plantes annuelles a croissance rapide qui fleurissent et fructifient après les rares périodes humides, d'autre part des plantes vivaces adaptées à la sécheresse (MITCHELL et MALLIS, 1977; DAJOZE, 1985). 3- Pauvreté et origine de la flore saharienne Avec l'aridité croissante la végétation s'ouvre de plus en plus, le cortège floristique s'appauvrit et s'uniformise : le nombre d'espèces animales et végétales diminue, spécialement quand à la sécheresse de l'été s'ajoute le froid de l'hiver (ELIHAI, 1982). Dans les déserts la végétation est caractérisée par une pauvreté spécifique (DAJOZ, 1985). Au Sahara on compte 1200 espèces végétales dont l'origine est à chercher soit au Nord (régions méditerranéennes) soit au Sud (régions sahéliennes), ou qui se sont maintenus sur place après l'assèchement du climat au quaternaire récente (ELHAI, 1982). L'endémisme est accentue, atteignant jusqu'à 20% des espèces dans le Sahara occidentale ou dans les massifs montagneux ; toute fois le nombre de genres endémiques est faibles et aucune famille dominante n'est spéciale au Sahara (OZENDA, 1977). Les familles dominantes sont les Graminées, les Légumineuses et les Composées. Les plus typiques sont les Chénopodiacées, les Crucifères, les Zygophyllacées, les Cryptogames sont rares (DAJOZ, 1985). 4- Les adaptations des végétaux aux conditions extrêmes du milieu Une adaptation peut être considérer comme ‹‹le résultat» de la mise en oeuvre des processus morphologiques et physiologiques (surtout) afin de permettre la survie d'une plante dans un milieu écologiquement marqué. Elle permet à la plante d'utiliser mieux les quantités de lumière, de matières nutritives, d'eau offertes par le milieu extérieur : c'est aussi qui la protège contre les facteurs défavorables, comme les extrêmes températures ou de sécheresse ou des parasites (DIVINEAUD, 1980; MERRMANN et WUNSCH, 1998). 4-1- L'adaptation à la sécheresse La sécheresse est un phénomène météorologique complexe où la pluviosité, la température, l'évaporation, le vent et l'emmagasinage de l'eau dans le sol sont impliqués. Une période de sécheresse est une période sa pluviosité significative induisant un déficit hydrique substantiel, soit dans le sol soit dans l'atmosphère affectant la bonne croissance de la végétation (GAUSSENT et REGNON, 1995). L'adaptation à la sécheresse peut se présenter sous déférentes manières : a)- Les végétaux temporaires Les plantes annuelle désignées comme éphémères et qui accomplissent leur cycle végétative en quelques semaines ou quelques moins après une pluie suffisante 'a déclancher la germination (BOUGHDIRI, 2000 ; DALAGE et ****ILIE, 2000, MAKENZI et AL, 2000). Les graines une fois formées, après la fructification, la plante se dessèche. Les graines attendant la pluie suivante pour germer. Les graines de ces plantes peuvent persister dans le sol durant les longues périodes de sécheresse qui couvre par fois de nombreuses années (HELLER, 1976 ; GAUSSENT et REGNON, 1995; RAVEN et AL, 2000). Ces éphémères sont les plus souvent, nains ; elles dépassent rarement 30 à 40 cm, et bon nombre d'entre elles n'ont que 1 à 2 cm2. Aucun dispositif de limitation de l'évaporation n'est perceptible ; elles ont la même structure que les plantes des lieux humides ; leur cuticule est mince et flétrissement intervient dés que l'eau a disparu (ELHAI, 1982). Les mêmes remarques peuvent être s'appliquer à propos des géophytes soit bulbeuses, soit rhizomateurs, dont le développement est rapide (ORIA, 1969 ; OZENDA, 1982). b)- Les végétaux permanents Les végétaux permanents (persistants) des régions désertiques adaptés à la sécheresse sont dits xérophytes (MITCHELL et MALLIS, 1977; RAMAD, 1998 ; DALAGE et ****ILIE, 2000 ; MAAROUF, 2000). Ils montrent des adaptations anatomiques et morphologiques plus nettes. - Accroissement très important des systèmes racinaire : la croissance principale des racines peut être verticale, horizontale ou les deux et semble dépendre des conditions du site. Certaines plantes possèdent des racines qui s'enfoncent très profondément et puisent l'eau dans la nappe phréatique. Celles de Prosopis et D'Acacia descendent à 15 m et celles d'arbrisseaux tels qu'Atriplex halimus atteint de 18 à 21 m de long. ء l'opposé, quelques plantes ont un système radiculaire très étendu mais superficiel, qui capte le maximum d'eau de pluie car elle s'allonge parfois sur plus d'un kilomètre (MITCHELL et MALLIS, 1977). - Réduction de la surface foliaire ; les feuilles peuvent être cylindriques (certaines graminées), transformées en épines (les épineux). Il peut être ne pas s'y avoir des feuilles (certains genêts) (THةRON, 1964). L'enroulement des feuilles est aussi un phénomène d'adaptation. Il en résulte une diminution considérable de la surface d'échange avec l'environnement (GAUSSEN et REGNON, 1995). - Protection de la surface transpirante ; par une cutinisation très importante des épidermes, un enfoncement des stomates dans des sillons ou des cryptes (HELLER, 1976 ; MAZILIAK, 1974). Les épidermes peuvent être recouverte de poils entre les quels l'atmosphère est moins sèche (THةRON, 1964). - L'emmagasinement de l'eau dans les tissus ; la succulence qui atteint son apogée évolutif chez les cactacées, diverses crassulacées et chez certaines euphorbes africaines, constitue une autre forme d'adaptation à la sécheresse des végétaux croissants dans les zones désertiques. Elle se caractérisent par l'accumulation d'importance réserve d'eau tissulaire et par une réduction extrême des pertes par transpiration. (HELLER, 1976 ; RAMADE, 1984; HERRMANN et WUNSCH, 1998) (Voir fig. 09). 4-2- L'adaptation à la forte salinité Les végétaux croissants sur des sols sur salés (plantes halophiles) présentent diverses adaptations leur permettant de pallier les concentrations excessives en sels de sodium et autres éléments alcalins ou alcalino-terreux (HALLER, 1976 ; RAMAD, 1984). Diverses espèces appartenants en particulier aux familles des chénopodiacées sont susceptibles de croître dans les sols dont la concentration en sels peut dépasser 10% (RAMAD, 1984). Les adaptations des halophytes sont diverses (RAVEN et AL, 2000) : - Une pompe sodium / potassium semble jouer un rôle majeur chez beaucoup des halophytes en maintenant une faible concentration en sodium à l'intérieur des cellules tout en assurant un approvisionnement suffisant en ions potassium à la plante ; - Chez certaines espèces la pompe fonctionne principalement dans les cellules des racines en pompant le sodium vers le milieu externe et le potassium vers la racine ; - D'autres halophytes absorbent le sodium par les racines, mais elles l'évacuent en suite ou l'isolent du cytoplasme des cellules vivaces. Souvent en observe une sécrétion (qui est une excrétion) de sel (principalement le chlorure) au niveau de cellules spécialisées des feuilles (Tamarix, Limonium.... ), le sel peut aussi être accumulé activement dans les poils, qui meurent ensuite, se détachent et sont remplacés par des nouveaux (LCLERC, 1999). En tout état de cause, le sel qui reste dans la plante est compartimenté d'abord entre les divers organes avec par exemple, des effets régulateurs par transport dans le phloème. Au niveau des cellulaire, les sels étant accumulés dans les vacuoles, il y'a obligatoirement des solutés compensateurs de potentiel hydrique au niveau du hyaloplasme et des chloroplastes (LECLERC, 1999). Les solutés compensateurs peuvent être des acides organiques. des oses, des dérive d'odes ou d'acides aminés, quelques fois des ions proches de CI et de Na mais moins agressifs pour les enzymes tel que SO4-2 et K+ (LECLERC, 1999). Selon MAZILIAK (1974) et HELLER (1976) la pression osmotique interne des cellules des plantes halophiles est beaucoup plus élevée que la pression osmotique des espèces non halophiles. Le tableau 4 donne quelques exemples. Tableau : Pression osmotique moyennes des cellules de quelques espèces halophiles ou non halophiles (MAZILIAK, 1974). Plantes halophiles Pression osmotique (en atmosphères) Salicornia europia Spartina patens Triglochin maritima Glaux maritima 39.7 20.3 24.6 14.6 8 12 Plantes non halophiles Caladium sp. Rhoeo sp. Les plantes halophiles sont souvent succulentes ce qui indique une convergence évolutive remarquable avec les xérophytes, en vue de la résistance à la dessiccation, dans des stations écologiques très différentes (MAZLIAK, 1994). 5-Les interactions sol végétation L'influence du sol - ou facteur édaphique - sur la végétation est très grande. Les propriétés physiques des sols (porosité, rétention d'eau), sa nature (argileuses, sableuse..) sa composition (teneur en sels, terrains calcaires...), son origine (à partir d'alluvions, ou roches mère, son évolution .... etc., sont des facteurs déterminants pour la végétation (HERRMANN et WUNSCH, 1998; GUIGNARD, 2001). Parallèlement, la végétation joue un fondamental dans le processus de formation des sols en faisant éclater les particules de roche et en enrichissant le sol par des matières organiques provenant de ses parties aériennes et souterrains. Cependant, le rôle de la végétation est réduit dans les zones arides du fait de la faiblesse du couvert et du développement limité des parties aériennes. Cela dit, les systèmes radiculaires présentent souvent un développement exceptionnel et ce sont eux qui ont le plus d'influence sur le sol. 6- Les principaux groupements végétaux sahariennes La végétation en général est très diffuse en zones arides, et pratiquement absente de régions hyperaride (ALAIN et ROBERT, 1981). - En régions arides les particularité locales du substratum et la quantité d'eau douce ou salées disponible, jouent un rôle capitale dans la localisation des espèces végétales (ALAIN et ROBERT, 1981). Nous nous limiterons ici à quelques exemples • Les dunes et les sols ensablés. Sur les sables les groupements psammophiles sont dominées par une graminée, le drinn (Aristida pungens)à rhizome traçant (comme l'Oyat des dunes d'Europe). Des buissons d'ephydra (un gymnosperme des sables) et divers genêts (g. Retama et Genisia)ysont associés (OZENDA, 1982, MICHEL, 1999). • Les plateaux rocheux (Hamada). C'est la formation qui couvre les surfaces les plus importantes. La surface de ces formations est ordinairement très pauvre. (OZENDA, 1982). Seules s'accommodent de cette situation une graminée (genre Aristida) et quelques chénopodiacées (ELHAI, 1982) • La flore halophile est pratiquement développée dans les dépressions et les cuvettes salines, sur les pleines argilo-limoneuses plus ou moins salines (ALAIN et ROBERT, 1981). Les espèces les plus courantes comprennent beaucoup de chénopodiacées (Atriplex ssp, Salsola spp, Halocnemum strobilaceum, Suaeda spp). Mais aussi des plumbaginacées (Limoniasrum spp), des Zygophyllacées (Zygophyllum spp), des Frankeniacées (Frankenia spp). (LE HOUEROU, 1995). • Les dépressions à nappe phréatique proche de la surface sont peuplées de Jones maritimes, Schoenus nigracans, Phragmites communs... .etc.(POGET, 1980). • Le lit et le bord des oueds où il y'a de l'eau en permanence, au moins en profondeur sont peuplés de Neurium, Tamarix spp (surtout T. articulata), Vitex ; le Jujubier (Zizyphus) occupe les lits et les dépressions qui ne sont pas humidifiées qu'accidentellement (EMBERGER, 1979). - En régions hyperarides, la vie n'est possible que dans les conditions particulières : une pluie peut permettre une brutale croissance des ةphémérophytes ; les oasis alimentées en eau sont peuplées d'Acacia et de Tamarix (ALAIN et ROBERT, 1981). 7-Groupes floristiques d'espèces indicatrices de la zone aride de Biskra ء partir de l'étude phytosociologique établit par GAGIU (1998), BAKHOUCHE (2004), LAADJEL (2005), et GALI (2006) dans la région de Ziban (Biskra), les principaux groupements végétaux indicatrices de la régions aride de Biskra sont Les groupements psamophiles - Aristida pyngens - Reatama retam - Limonium guyonianum - Cersum vilgare Les groupements gypsophiles - Herniaria mauritanica, - Pitranthos battandieri, - Zygophyllum cornitum , - Anabasis articulata). Les groupements halophiles - Salsola tetragona - Suaeda mollis - Atriplex halimus - Tamarix africana - Suaeda fruticosa Les groupements hygrophiles - Joncus maritimum - Phragmites comminus - Amperata cylindrica |
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2012-11-26, 20:07 | رقم المشاركة : 2045 | |||
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Généralités sur la végétation désertique
1- Notion de flore et de végétation (GUIGNARD, 2001) 1.1-la flore La floreest la liste des espèces présentes dans une région déterminée plus ou moins étendue (flore du bassin méditerranéen, flore l'Algérie, par exemple). Suivant leur origine on peut distinguer plusieurs différents types de plantes: - Les plantes indigènes ou spontanées, qui ont peuplé la région depuis un temps fort long (à l'échelle géologique) ; elle constituent le fond de la flore. Suivant l'aire qu'elle occupent on reconnaît des plantes de large répartition qui ont souvent une grande souplesse d'adaptation à des conditions de vie divers (procédés de dissémination, multiplication très efficaces, etc.) ; et des plantes endémiques (du grec endemion, maladie indigène) plus ou moins strictement limitées à certaines régions. - Les plantes naturalisées, dont l'introduction est postérieure à l'époque historique. Ces plantes occupent par fois une surface considérable et se sont incorporées à la flore locale. - Les plantes adventives, Elles ont été introduites, souvent accidentellement, par l'homme et peuvent représenter un pourcentage important de la flore (plus de 25% aux îles de Hawaii, par exemple), mais elles ne se naturalisent pas entièrement, faute de trouver les conditions de climats, sols... leur permettant de résister à la concurrence vitale des plantes indigènes. 1.2- Végétation On appelle végétationl'ensemble des végétaux qui couvrent un territoire et en forment le paysage. En première approximativement, cette notion est indépendante de toute connaissance floristique : la végétation, c'est la forêt, la lande, le gazon ... qu'ils soient respectivement formés de hêtres ou de chênes, de bruyère ou de genêts, de dactyles ou de bromes. En fait la, végétation d'un territoire déterminé traduit la manière dont les éléments de la flore s'harmonisent ou se concurrencent en fonction des exigences propres de chaque espèce, ceci par rapport aux conditions du milieu dans lequel elles vivent. D'une manière plus précise, chaque type de végétation, quel que soit le niveau de précision que l'on recherche, est défini par deux éléments : - la structure générale : forêt, landes, pelouses... - la composition floristique. La structure permet de délimiter les formations végétales, en se basant notamment sur l'analyse du volume occupé par les diverses espèces ou stratification. On s'intéressera aussi à l'importance relative des différents types biologiques rencontrés : plantes vivaces, annuelles, à bulbes ou à rhizomes, au caractère ouvert ou fermé. La composition floristique, permet soit de rendre plus précise la définition des formations végétales et de parvenir à la mise en évidence de ‹‹groupes écologiques››, soit, par une connaissance du pourcentage des différentes espèces rencontrées, de délimiter les associations végétales. Définition générale des déserts Les déserts ou zones arides peuvent être définies comme le régions ou la pluviosité est très irrégulière et inférieure à 200 mm/an (OZENDA, 1983; RAMAD, 1998; DALAGE et MATAILIE, 2000). Ces déserts occupent trente millions de kilomètres carrés soit le cinquième des terres immergées (MICHELL, 1999). Le Sahara qui s'étend de la cote atlantique de l'Afrique jusqu'à la péninsule arabique, et la plus vaste désert du monde (MITCHELL et MALLIS, 1977; RAVEN et AL, 2000). La végétation y est rare elle comprend d'une part des plantes annuelles a croissance rapide qui fleurissent et fructifient après les rares périodes humides, d'autre part des plantes vivaces adaptées à la sécheresse (MITCHELL et MALLIS, 1977; DAJOZE, 1985). 3- Pauvreté et origine de la flore saharienne Avec l'aridité croissante la végétation s'ouvre de plus en plus, le cortège floristique s'appauvrit et s'uniformise : le nombre d'espèces animales et végétales diminue, spécialement quand à la sécheresse de l'été s'ajoute le froid de l'hiver (ELIHAI, 1982). Dans les déserts la végétation est caractérisée par une pauvreté spécifique (DAJOZ, 1985). Au Sahara on compte 1200 espèces végétales dont l'origine est à chercher soit au Nord (régions méditerranéennes) soit au Sud (régions sahéliennes), ou qui se sont maintenus sur place après l'assèchement du climat au quaternaire récente (ELHAI, 1982). L'endémisme est accentue, atteignant jusqu'à 20% des espèces dans le Sahara occidentale ou dans les massifs montagneux ; toute fois le nombre de genres endémiques est faibles et aucune famille dominante n'est spéciale au Sahara (OZENDA, 1977). Les familles dominantes sont les Graminées, les Légumineuses et les Composées. Les plus typiques sont les Chénopodiacées, les Crucifères, les Zygophyllacées, les Cryptogames sont rares (DAJOZ, 1985). 4- Les adaptations des végétaux aux conditions extrêmes du milieu Une adaptation peut être considérer comme ‹‹le résultat» de la mise en oeuvre des processus morphologiques et physiologiques (surtout) afin de permettre la survie d'une plante dans un milieu écologiquement marqué. Elle permet à la plante d'utiliser mieux les quantités de lumière, de matières nutritives, d'eau offertes par le milieu extérieur : c'est aussi qui la protège contre les facteurs défavorables, comme les extrêmes températures ou de sécheresse ou des parasites (DIVINEAUD, 1980; MERRMANN et WUNSCH, 1998). 4-1- L'adaptation à la sécheresse La sécheresse est un phénomène météorologique complexe où la pluviosité, la température, l'évaporation, le vent et l'emmagasinage de l'eau dans le sol sont impliqués. Une période de sécheresse est une période sa pluviosité significative induisant un déficit hydrique substantiel, soit dans le sol soit dans l'atmosphère affectant la bonne croissance de la végétation (GAUSSENT et REGNON, 1995). L'adaptation à la sécheresse peut se présenter sous déférentes manières : a)- Les végétaux temporaires Les plantes annuelle désignées comme éphémères et qui accomplissent leur cycle végétative en quelques semaines ou quelques moins après une pluie suffisante 'a déclancher la germination (BOUGHDIRI, 2000 ; DALAGE et ****ILIE, 2000, MAKENZI et AL, 2000). Les graines une fois formées, après la fructification, la plante se dessèche. Les graines attendant la pluie suivante pour germer. Les graines de ces plantes peuvent persister dans le sol durant les longues périodes de sécheresse qui couvre par fois de nombreuses années (HELLER, 1976 ; GAUSSENT et REGNON, 1995; RAVEN et AL, 2000). Ces éphémères sont les plus souvent, nains ; elles dépassent rarement 30 à 40 cm, et bon nombre d'entre elles n'ont que 1 à 2 cm2. Aucun dispositif de limitation de l'évaporation n'est perceptible ; elles ont la même structure que les plantes des lieux humides ; leur cuticule est mince et flétrissement intervient dés que l'eau a disparu (ELHAI, 1982). Les mêmes remarques peuvent être s'appliquer à propos des géophytes soit bulbeuses, soit rhizomateurs, dont le développement est rapide (ORIA, 1969 ; OZENDA, 1982). b)- Les végétaux permanents Les végétaux permanents (persistants) des régions désertiques adaptés à la sécheresse sont dits xérophytes (MITCHELL et MALLIS, 1977; RAMAD, 1998 ; DALAGE et ****ILIE, 2000 ; MAAROUF, 2000). Ils montrent des adaptations anatomiques et morphologiques plus nettes. - Accroissement très important des systèmes racinaire : la croissance principale des racines peut être verticale, horizontale ou les deux et semble dépendre des conditions du site. Certaines plantes possèdent des racines qui s'enfoncent très profondément et puisent l'eau dans la nappe phréatique. Celles de Prosopis et D'Acacia descendent à 15 m et celles d'arbrisseaux tels qu'Atriplex halimus atteint de 18 à 21 m de long. Á l'opposé, quelques plantes ont un système radiculaire très étendu mais superficiel, qui capte le maximum d'eau de pluie car elle s'allonge parfois sur plus d'un kilomètre (MITCHELL et MALLIS, 1977). - Réduction de la surface foliaire ; les feuilles peuvent être cylindriques (certaines graminées), transformées en épines (les épineux). Il peut être ne pas s'y avoir des feuilles (certains genêts) (THÉRON, 1964). L'enroulement des feuilles est aussi un phénomène d'adaptation. Il en résulte une diminution considérable de la surface d'échange avec l'environnement (GAUSSEN et REGNON, 1995). - Protection de la surface transpirante ; par une cutinisation très importante des épidermes, un enfoncement des stomates dans des sillons ou des cryptes (HELLER, 1976 ; MAZILIAK, 1974). Les épidermes peuvent être recouverte de poils entre les quels l'atmosphère est moins sèche (THÉRON, 1964). - L'emmagasinement de l'eau dans les tissus ; la succulence qui atteint son apogée évolutif chez les cactacées, diverses crassulacées et chez certaines euphorbes africaines, constitue une autre forme d'adaptation à la sécheresse des végétaux croissants dans les zones désertiques. Elle se caractérisent par l'accumulation d'importance réserve d'eau tissulaire et par une réduction extrême des pertes par transpiration. (HELLER, 1976 ; RAMADE, 1984; HERRMANN et WUNSCH, 1998) (Voir fig. 09). 4-2- L'adaptation à la forte salinité Les végétaux croissants sur des sols sur salés (plantes halophiles) présentent diverses adaptations leur permettant de pallier les concentrations excessives en sels de sodium et autres éléments alcalins ou alcalino-terreux (HALLER, 1976 ; RAMAD, 1984). Diverses espèces appartenants en particulier aux familles des chénopodiacées sont susceptibles de croître dans les sols dont la concentration en sels peut dépasser 10% (RAMAD, 1984). Les adaptations des halophytes sont diverses (RAVEN et AL, 2000) : - Une pompe sodium / potassium semble jouer un rôle majeur chez beaucoup des halophytes en maintenant une faible concentration en sodium à l'intérieur des cellules tout en assurant un approvisionnement suffisant en ions potassium à la plante ; - Chez certaines espèces la pompe fonctionne principalement dans les cellules des racines en pompant le sodium vers le milieu externe et le potassium vers la racine ; - D'autres halophytes absorbent le sodium par les racines, mais elles l'évacuent en suite ou l'isolent du cytoplasme des cellules vivaces. Souvent en observe une sécrétion (qui est une excrétion) de sel (principalement le chlorure) au niveau de cellules spécialisées des feuilles (Tamarix, Limonium.... ), le sel peut aussi être accumulé activement dans les poils, qui meurent ensuite, se détachent et sont remplacés par des nouveaux (LCLERC, 1999). En tout état de cause, le sel qui reste dans la plante est compartimenté d'abord entre les divers organes avec par exemple, des effets régulateurs par transport dans le phloème. Au niveau des cellulaire, les sels étant accumulés dans les vacuoles, il y'a obligatoirement des solutés compensateurs de potentiel hydrique au niveau du hyaloplasme et des chloroplastes (LECLERC, 1999). Les solutés compensateurs peuvent être des acides organiques. des oses, des dérive d'odes ou d'acides aminés, quelques fois des ions proches de CI et de Na mais moins agressifs pour les enzymes tel que SO4-2 et K+ (LECLERC, 1999). Selon MAZILIAK (1974) et HELLER (1976) la pression osmotique interne des cellules des plantes halophiles est beaucoup plus élevée que la pression osmotique des espèces non halophiles. Le tableau 4 donne quelques exemples. Tableau : Pression osmotique moyennes des cellules de quelques espèces halophiles ou non halophiles (MAZILIAK, 1974). Plantes halophiles Pression osmotique (en atmosphères) Salicornia europia Spartina patens Triglochin maritima Glaux maritima 39.7 20.3 24.6 14.6 8 12 Plantes non halophiles Caladium sp. Rhoeo sp. Les plantes halophiles sont souvent succulentes ce qui indique une convergence évolutive remarquable avec les xérophytes, en vue de la résistance à la dessiccation, dans des stations écologiques très différentes (MAZLIAK, 1994). 5-Les interactions sol végétation L'influence du sol - ou facteur édaphique - sur la végétation est très grande. Les propriétés physiques des sols (porosité, rétention d'eau), sa nature (argileuses, sableuse..) sa composition (teneur en sels, terrains calcaires...), son origine (à partir d'alluvions, ou roches mère, son évolution .... etc., sont des facteurs déterminants pour la végétation (HERRMANN et WUNSCH, 1998; GUIGNARD, 2001). Parallèlement, la végétation joue un fondamental dans le processus de formation des sols en faisant éclater les particules de roche et en enrichissant le sol par des matières organiques provenant de ses parties aériennes et souterrains. Cependant, le rôle de la végétation est réduit dans les zones arides du fait de la faiblesse du couvert et du développement limité des parties aériennes. Cela dit, les systèmes radiculaires présentent souvent un développement exceptionnel et ce sont eux qui ont le plus d'influence sur le sol. 6- Les principaux groupements végétaux sahariennes La végétation en général est très diffuse en zones arides, et pratiquement absente de régions hyperaride (ALAIN et ROBERT, 1981). - En régions arides les particularité locales du substratum et la quantité d'eau douce ou salées disponible, jouent un rôle capitale dans la localisation des espèces végétales (ALAIN et ROBERT, 1981). Nous nous limiterons ici à quelques exemples • Les dunes et les sols ensablés. Sur les sables les groupements psammophiles sont dominées par une graminée, le drinn (Aristida pungens)à rhizome traçant (comme l'Oyat des dunes d'Europe). Des buissons d'ephydra (un gymnosperme des sables) et divers genêts (g. Retama et Genisia)ysont associés (OZENDA, 1982, MICHEL, 1999). • Les plateaux rocheux (Hamada). C'est la formation qui couvre les surfaces les plus importantes. La surface de ces formations est ordinairement très pauvre. (OZENDA, 1982). Seules s'accommodent de cette situation une graminée (genre Aristida) et quelques chénopodiacées (ELHAI, 1982) • La flore halophile est pratiquement développée dans les dépressions et les cuvettes salines, sur les pleines argilo-limoneuses plus ou moins salines (ALAIN et ROBERT, 1981). Les espèces les plus courantes comprennent beaucoup de chénopodiacées (Atriplex ssp, Salsola spp, Halocnemum strobilaceum, Suaeda spp). Mais aussi des plumbaginacées (Limoniasrum spp), des Zygophyllacées (Zygophyllum spp), des Frankeniacées (Frankenia spp). (LE HOUEROU, 1995). • Les dépressions à nappe phréatique proche de la surface sont peuplées de Jones maritimes, Schoenus nigracans, Phragmites communs... .etc.(POGET, 1980). • Le lit et le bord des oueds où il y'a de l'eau en permanence, au moins en profondeur sont peuplés de Neurium, Tamarix spp (surtout T. articulata), Vitex ; le Jujubier (Zizyphus) occupe les lits et les dépressions qui ne sont pas humidifiées qu'accidentellement (EMBERGER, 1979). - En régions hyperarides, la vie n'est possible que dans les conditions particulières : une pluie peut permettre une brutale croissance des Éphémérophytes ; les oasis alimentées en eau sont peuplées d'Acacia et de Tamarix (ALAIN et ROBERT, 1981). 7-Groupes floristiques d'espèces indicatrices de la zone aride de Biskra Á partir de l'étude phytosociologique établit par GAGIU (1998), BAKHOUCHE (2004), LAADJEL (2005), et GALI (2006) dans la région de Ziban (Biskra), les principaux groupements végétaux indicatrices de la régions aride de Biskra sont Les groupements psamophiles - Aristida pyngens - Reatama retam - Limonium guyonianum - Cersum vilgare Les groupements gypsophiles - Herniaria mauritanica, - Pitranthos battandieri, - Zygophyllum cornitum , - Anabasis articulata). Les groupements halophiles - Salsola tetragona - Suaeda mollis - Atriplex halimus - Tamarix africana - Suaeda fruticosa Les groupements hygrophiles - Joncus maritimum - Phragmites comminus - Amperata cylindrica |
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2012-11-26, 20:11 | رقم المشاركة : 2046 | |||
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2012-11-26, 20:35 | رقم المشاركة : 2047 | |||
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الإقتصاد الجزائري |
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2012-11-26, 20:41 | رقم المشاركة : 2049 | |||
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المدموعات الغذائية اهميتها أولاً - مجموعة الأرز، الحبوب، المكرونة: أهميتها: تعتبر مصدراً هاماً لإمداد الجسم بالطاقة والفيتامينات والألياف والمعادن. - النصائح التي يجب اتباعها عند تناول أطعمة هذه المجموعة: - إذا أردت الحصول على أكبر قدر ممكن من الألياف عليك باختيار الأطعمة التي تحتوى على الحبوب الخالصة بقدر الإمكان ومنها: خبز القمح الخالص. - اختر الأطعمة التي توجد بها نسبة دهون وسكريات قليلة ومنها المكرونة والأرز والخبز. - تعتبر الأكلات المخبوزة والمصنوعة من الدقيق مثل الكيك والبسكويت والكرواسون جزءاً من أطعمة هذه المجموعة وبها نسب عالية من الدهون والسكريات فيجب الحذر عند إضافة المواد الدهنية والسكرية لهذه الأطعمة. - يضاف نصف المقدار المقرر استخدامه من الزبد أو السمن النباتي عند إعداد أطعمة هذه المجموعة ومنها المكرونة. - هناك اعتقاد خاطئ بأن أطعمة هذه المجموعة تسبب الزيادة في الوزن ولكن الذي يسبب الزيادة في الوزن هو ما يتم إضافته لهذه الأطعمة من زبد وسمن نباتي وسكر ودهون وخاصة المستخدمة مع الدقيق في عمل المخبوزات. - المقدار المحدد تناوله: ينصحك الهرم الغذائي بتناول من 6-11 مقدارا من هذه المجموعة في اليوم الواحد وتحدد حسب كمية السعرات الحرارية التي يحتاجها جسم الإنسان وتترجم هذه المقادير على النحو التالي أي المقدار الواحد منها ويقاس عليها باقي أنواع أطعمة هذه المجموعة الغذائية: ربع رغيف خبز. 31 جراماً من الحبوب الجاهزة (المحفوظ). نصف كوب من الحبوب المطهية أو الأرز أو المكرونة. - ثانياً - مجموعة الخضراوات: - أهميتها: تمد الجسم بالفيتامينات مثل فيتامين أ، وفيتامين ج والفولات. كما تمده بالمعادن مثل الحديد والماغنسيوم وهى مجموعة قليلة في دهونها ومصدر هام للألياف. وتوجد أنواع متعددة من الخضراوات: - خضراوات نشوية مثل البطاطس والذرة، والبسلة. - بقوليات ومنها الفاصوليا، والحمص. - خضراوات ورقية مثل: السبانخ، والبروكلى (نوعاً من أنواع القرنبيط). - خضراوات ذات لون أصفر داكن مثل الجزر والبطاطا. - وأنواع أخرى من الخضراوات: الخسالطماطم و والبصل، والفاصوليا الخضراء. - النصائح التي يجب اتباعها عند تناول أطعمة هذه المجموعة: - الإكثار من تناول الخضراوات الورقية الخضراء والبقوليات أكثر من مرة في الأسبوع الواحد لأنها مصدر للفيتامينات والمعادن كما أن البقوليات تمد الجسم بالبروتينات وتحل محل اللحوم. - الإقلال من استخدام المواد الدهنية التي تضاف للخضراوات على المائدة أو أثناء طهيها. - استخدام توابل قليلة في دهونها عند إضافتها للسلطة. - المقدار المحدد تناوله: ينصحك الهرم الغذائي بتناول 3 - 5 مقداراً من هذه المجموعة في اليوم الواحد وتحدد حسب كمية السعرات الحرارية التي يحتاجها جسم الإنسان وتترجم هذه المقادير على النحو التالي: 1/2 كوب من الخضراوات الطازجة الورقية غير المطهية 1/2 كوب من باقي أنواع الخضراوات المطهية 3/4 كوب من عصير الخضراوات - ثالثاً - مجموعة الفاكهة: - أهميتها: - تمد الفاكهة وعصائرها الجسم بكمية كبيرة من الفيتامينات أ وج، كما أنها قليلة الدهون والأملاح. - النصائح التي يجب اتباعها عند تناول أطعمة هذه المجموعة: - تناول ثمرة الفاكهة أفيد من تناول عصائرها لأن نسبة الألياف فيها أكثر. - أن يكون عصير الفاكهة طبيعيا 100% غير مضاف إليه أية عناصر أخرى. - عليك بأكل الشمام والتوت بشكل منتظم لأنها غنية بفيتامين ج. - الحذر من تناول الفاكهة المجمدة أو المعلبة والعصائر المحلاة. - المقدار المحدد تناوله: ينصحك الهرم الغذائي 2 - 4 مقدارا من هذه المجموعة في اليوم الواحد وتترجم هذه المقادير على النحو التالي: عدد 1 ثمرة تفاح متوسطة الحجم أو موز أو برتقال 1/2 كوب من الفاكهة المعلبة أو المطبوخة 3/4 كوب عصير الفاكهة - رابعاً - مجموعة اللحوم، لحوم الطيور، الأسماك، الحبوب المجففة، البيض والمكسرات: - أهميتها: تمد الجسم بالبروتينات والفيتامينات والحديد والزنك، والفائدة التي تعود على حسم الإنسان من تناول أطعمة هذه المجموعة من الحبوب المجففة والبيض والمكسرات تتساوى مع تلك التي تمدها بها اللحوم ويمكن أن تحل محلها. - النصائح التي ينبغي اتباعها عند تناول أطعمة هذه المجموعة: - تناول اللحم الخال من الدهون. - انزع جلد الطيور عند تناول لحومها. - عليك بالإكثار من تناول لحوم الأسماك والفاصوليا المجففة والبسلة لأنها تحتوى على دهون قليلة. - إعداد اللحوم باستخدام أقل نسبة من الدهون. - شي اللحوم وسلقها أفضل من تحميرها. - الاعتدال في تناول المكسرات لأنها عالية في دهونها. - عدم الإفراط في تناول صفار البيض لأنه يحتوى على نسبة كوليسترول عالية ويكفى تناول صفار بيضة واحدة ولا خوف من الإكثار فن تناول بياض البيض. - المقدار المحدد تناوله: ينصحك الهرم الغذائي بتناول 2 - 3 مقدارا في اليوم الواحد، وتتغير هذه النسب بتغير نوع الطعام حيث أنه يمكن الحصول على جرامات من: بيضة واحدة والتي تساوى 30 جراماً من اللحم قليل الدهون عند الإفطار. شريحة لحم ديك رومي تزن 30 جراماً في ساندويتش في الغذاء. شريحة من الهامبورجر المطهي الخال من الدهون تزن 91 جراماً في العشاء. - وتترجم هذه المقادير على النحو التالي: 93 جراماً من اللحم المطهي الخال من الدهون أو لحوم الطيور أو الأسماك 1/2 كوب من الحبوب المجففة المطهية بيضة واحدة تساوى 31 جراماً من اللحم الخال من الدهون 1/2 صدر دجاجة ذات حجم متوسط - خامساً - مجموعة الألبان، الزبادي، الجبن: - أهميتها: - تعتبر الألبان مصدراً هاماً للبروتينات والفيتامينات والمعادن، كما أنها تمدنا هي والزبادي والجبن بالكالسيوم. - النصائح التي ينبغي اتباعها عند تناول أطعمة هذه المجموعة: - اختر أنواع الجبن القليل في الدهون، وأيضا الألبان قليلة الدهون مثل اللبن المثلج والزبادي المجمد والحلوى التي تصنع من الألبان. - تجنب تناول الجبن عال الدسم والآيس كريم لأن بها كمية كبيرة من الدهون وخاصة الدهون المشبعة. - المقدار المحدد تناوله من هذه المجموعة: ينصحك الهرم الغذائي بتناول من 2-3 مقداراً من هذه المجموعة في اليوم الواحد (2) لغالبية الأشخاص، (3) للمرأة الحامل أو التي ترضع من ثديها والمراهقين الشباب حتى سن 24 سنة. 1/2 كوب من اللبن أو الزبادي 46 جراما من الجبن الطبيعي 62 جراما من الجبن المطبوخ تناول 31 أو 46 جراماً من الجبن و248 جراما من الزبادي يساوى مقداراً واحداً من هذه المجموعة لأنها تمد الجسم بنفس كمية الكالسيوم والتي يعطيها كوب واحد من اللبن. - ماذا عن الأملاح؟ ماهى النسبة المثالية التي يجب على كل شخص تناولها؟ إن الأملاح ضرورية للإنسان ولا ينبغي الإفراط في تناولها سواء عند إضافتها للأطعمة أو عند تناولها على المائدة، والكمية التي تلزم كل شخص 2.400 ملجم في اليوم الواحد وهو ما يعادل ملعقة شاي صغيرة. والأطعمة التي تحتوى على نسبة أملاح كبيرة: اللحوم المعالجة واللانشون والعديد من أنواع الجبن والحساء المعلب والخضراوات وصلصة فول الصويا - وماذا عن السكر؟ ينصح خبراء التغذية بعدم الإكثار من تناول السكريات وخاصة إذا كانت نسبة السعرات الحرارية منخفضة وتتمثل السكريات في المواد التالية: السكر الأبيض، السكر البني، السكر الخام، العسل، المولاس. عليك بتناول 6 ملاعق سكر في اليوم الواحد إذا كنت تتناول طعام يمد جسمك ب 1.600 سعراً حرارياً، و12 ملعقة إذا كانت نسبة السعرات الحرارية 2.200، و18 ملعقة إذا كانت 2.800 سعراً حرارياً وهذا يمثل متوسط ما يمكن أن تتناوله من السكريات في اليوم الواحد وتوجد صورة أخرى للسكر ألا وهو السكر المضاف ونجده في: المياه الغازية، المربى، الجيلي، السكر المقدم على المائدة، كما يتمثل في الفاكهة المعلبة لأنها تحتوى على شراب مركز واللبن بالشيوكولاته. - الكوليسترول: إن الكوليسترول والدهون شيئان مختلفان تمام الاختلاف ويمكننا القول بأن الكوليسترول مادة تشبه الدهون وتوجد في لحوم الحيوانات التي تحتوى على دهون والخالية من الدهون ولحوم الطيور الداجنة والأسماك والألبان ومنتجاتها وصفار البيض. كما نجده في جلد الطيور، ويحتوى بياض البيض والكبد على نسب عالية جدا من الكوليسترول لكنه لا يتوافر في الأطعمة النباتية. وارتفاع نسبته في الدم يؤدى إلى الإصابة بأمراض القلب لذا يجب الالتزام بمعدل 300 ملجم في اليوم الواحد وهذا لا يعنى عدم تناول الأطعمة التي توجد بها نسب كوليسترول عالية ولكن عليك بالاعتدال في تناولها. والمعدل المسموح بتناوله في الأسبوع الواحد من3-4 صفار بيض مع مراعاة إذا تم استخدامه في أية مأكولات أخرى. تناول الفاصوليا المجففة والبسلة بدلاً من اللحم. - ويتوافر الكوليسترول بنسبة عالية في الأطعمة التالية: نوع الطعامنسبة الكوليسترولكبد بقر مطبوخ 93 جراماً331 ملجمصفار البيض (عدد 1)213 ملجملحم البقر أو الدجاج المطهى 93 جراماً75 ملجملبن كامل الدسم (كوباً)33 ملجملبن منزوع الدسم (كوباً)4 ملجم |
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2012-11-26, 20:42 | رقم المشاركة : 2050 | |||
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2012-11-26, 21:54 | رقم المشاركة : 2051 | |||
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أخي ارجوك هذا البحث ليس لي وانما لابن عمي |
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2012-11-26, 23:03 | رقم المشاركة : 2052 | |||
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اسم العضو :.......mzakem....................... |
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2012-11-27, 11:56 | رقم المشاركة : 2053 | |||
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السلام عليكم ورحمة الله تعالى وبركاته |
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2012-11-27, 14:15 | رقم المشاركة : 2054 | |||
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الاسم عصام الدين |
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2012-11-28, 17:30 | رقم المشاركة : 2055 | |||
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السلام عليكم : اريد بحث حول السياسة النقدية في الجزائر |
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