Omar et sa famille vivent dans une petite chambre à Dar Sbitar (une maison collective où s'entassent plusieurs familles qui partagent la cour, la cuisine et les toilettes).
Aïni, la mère se tue au travail pour faire vivre sa famille, mais l'argent qu'elle gagne ne suffit même pas à acheter du pain.
Devant les réclamations quotidiennes de ses enfants, la mère est désemparée. Elle maudit son défunt mari qui est parti se reposer en la laissant dans la misère.
À tous ces malheurs venait se rajouter la grand-mère Mama (paralytique) abandonnée par ses enfants chez sa fille Aïni. C'est une autre bouche à nourrir.
Parmi tous les habitants misérables de Dar Sbitar se distingua Hamid Saraj, jeune homme cultivé et respectable. Il est le symbole de la révolte et de la prise de conscience (c'est un militant communiste). Son arrestation bouleversa les habitants de la modeste résidence.
Les cris de la sirène annonçant la guerre assembla les habitants de Tlemcen dans les rues. Ce spectacle émerveilla Omar et le projeta dans le futur : devenir un homme.