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La liberté, une finalité suprême de la législation musulmane

 
 
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قديم 2014-12-02, 23:24   رقم المشاركة : 1
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aboubilal
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افتراضي La liberté, une finalité suprême de la législation musulmane

Assalam alaykoum wa rahmato Allah wa barakatoho


Mohamed Taher ibn ‘Ashour considère que la liberté est une finalité de la « shari’ a » qui découle de l’égalité. En effet, si la « shari’a » établit l’égalité, cela implique que ces êtres égaux soient tous libres. Il n’est pas permis que certains soient plus libres que d’autres et que certains soient moins libres que d’autres. Il dit : « S’il est établi que le principe dans la création est l’égalité, il en découle que l’égalité soit l’une des finalités majeures et fixes de la « shari’a ». Et puisque les êtres égaux sont libres, alors la liberté est une finalité de même que l’égalité ». Il déclare aussi que l’égalité et la liberté sont une conséquence de la « fitra », l’aspiration naturelle ou la nature innée que Dieu a dotée à Ses créatures.
Il dit aussi : « la généralité de la « shari’a » implique l’égalité, et l’égalité implique la liberté. Ainsi, la généralité de la « shari’a » signifie que tous les gens résidents en terre d’islam, ou sous l’autorité musulmane, sont gouvernés par la même loi. Il s’agit de la généralité de la « shari’a ». Et s’ils sont gouvernés par la même loi, ils sont égaux dans l’acquittement des devoirs et dans l’acquisition des droits. Et s’ils sont égaux, la liberté doit leur être garantie afin qu’ils puissent acquérir les intérêts et repousser les préjudices »[1].
La liberté a deux sens : la liberté qui s’oppose à l’esclavage, et la liberté dans le sens de la possibilité qu’a l’être de disposer de sa personne et de ses affaires comme il le souhaite, sans contrainte ni empêchement. Ces deux sens de la liberté sont visés par la « shari’a ». Ces deux libertés émanent de la « fitra » et concrétisent le sens de l’égalité qui est l’une des finalités de la « shari’a ». C’est pourquoi ‘Omar (rad) dit : « Depuis quand réduisez-vous les hommes à l’état d’esclavage alors que leurs mères les ont fait naître libres ? », c’est-à-dire que le fait qu’ils soient libres est une chose tout à fait naturelle et innée.
Concernant la liberté selon le premier sens, les jurisconsultes ont établi la règle juridique suivante : « Le Législateur aspire à la liberté ». Cette règle a été établie par induction d’après les enseignements de la « shari’a », qui prouvent que l’abolition de l’esclavage et la généralisation de la liberté font partie des finalités les plus importantes de la « shari’a ». Mais la préservation de l’ordre et de la stabilité a empêché la « shari’a » d’abolir subitement et d’une manière générale l’esclavage, et de le remplacer par la liberté. En effet, lorsque la « shari’a » fut révélée, l’ordre des sociétés dans les différents pays du monde était fondé sur l’esclavage. Ce sont les esclaves qui travaillaient la terre, gardaient les troupeaux, entretenaient les demeures, sa chargeaient du commerce pour leurs maîtres, participaient aux guerres … Ils assuraient les besoins de la société. Le système économique mondial était fondé sur l’existence de cette main d’œuvre gratuite. L’interdiction soudaine et brutale de l’esclavage aurait bouleversé ce système et aurait provoqué un désordre au niveau social et économique, non seulement en Arabie, mais dans le monde entier.
Ainsi, l’islam a considéré à la fois ces deux finalités : la propagation de la liberté et la préservation de l’ordre de la société. Par conséquent, l’islam a limité les sources de l’esclavage et a offert les opportunités d’affranchissement. Il a limité la source d’esclavage aux captifs de guerre, car cela était l’usage des autres nations. L’islam a clairement et catégoriquement interdit la pratique primitive de la capture d’un homme libre, pour le réduire à l’esclavage ou pour le vendre en tant qu’esclave : « Je serais l’adversaire de trois catégories de personnes le jour du jugement », dit le prophète (saws). Parmi ces trois catégories, il cita : « celui qui asservit un homme libre, puis le vend et récolte cet argent » (Al-Bukhârî et Ibn Mâjah). Il a interdit l’esclavage volontaire en se vendant ou en vendant un membre de la famille comme cela était répandu. Il a aboli l’esclavage pour cause de non-remboursement d’une dette comme cela se faisait dans les lois byzantines …
Puis, l’islam a remédié progressivement à l’esclavage existant en multipliant les causes d’affranchissement. Une partie de la zakat est destinée à l’affranchissement des esclaves. L’affranchissement d’esclaves en tant qu’expiation obligatoire telle que l’expiation due à l’homicide involontaire, l’interruption volontaire du jeûne sans raison valable, le « dhihar », la violation du serment … L’esclave peut désormais contracter sa libération avec son maître moyennant une compensation financière (al-mukâtaba). Le maître est tenu d’accepter « Ceux de vos esclaves qui cherchent un contrat d’affranchissement, concluez ce contrat avec eux » (24 : 33). Si le maître fait un enfant à sa servante, celle-ci devient une femme libre …
D’autre part, l’islam a incité à l’affranchissement d’esclave : « Or, il ne franchira pas l’obstacle (le Jour du Jugement Dernier). Et qui te dira ce qu’est l’obstacle ? à moins d’affranchir un esclave … » (90 : 11 – 13). Le Prophète (saws) proclama que quiconque affranchit un esclave, se verra affranchi du Feu de l’Enfer. L’incitation va jusqu’à la compétition dans l’affranchissement. Le Prophète (saws) dit : « Le meilleur affranchissement est d’affranchir l’esclave le plus cher et le plus précieux pour ses propriétaires » (rapporté par al-Boukhari). Il dit aussi : « … et un homme qui possède une servante. Il l’instruit et parfait son instruction, l’éduque et parfait son éducation, puis l’affranchit et l’épouse, il sera doublement récompensé » (rapporté par al-Boukhari).








 


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finalité, législation, liberté, musulmane, supreme


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