Même si le niveau des indemnités n’a pas encore été rendu public, tout porte à croire que le nouveau régime indemnitaire qui entrera en vigueur dans les prochains jours sera d’un grand apport aux salaires des enseignants.
En effet, le ministère de l’Éducation nationale a adressé dans la matinée d’hier, une correspondance portant référence (44/DFM/2010 en date du 16 février 2010 aux 48 directeurs de wilaya de l’éducation, aux différents organismes à savoir les centres, instituts et offices nationaux ainsi qu’aux directeurs des instituts de formation des enseignants et de leur perfectionnement. Le premier responsable du secteur demande, selon les termes de la correspondance, et ce par la voie du directeur des finances, de retarder l’opération de dépôt des salaires du mois de mars 2010 auprès des services financiers chargés du contrôle. Selon la lettre en question portant le sceau du directeur des finances et des moyens du département de Benbouzid, les indemnités et les primes des travailleurs régis par le statut particulier de l’enseignement seront effectives et vérifiables sur les fiches de paye du mois prochain (mois de mars).
La correspondance du département de Benbouzid a, par ailleurs, instruit les directions
du secteur de prendre leurs dispositions, pour appliquer le barème des nouvelles indemnités.
En effet, les salaires des cadres et professeurs exerçant dans les trois paliers de l’enseignement connaîtront des augmentations sensibles. En fait, les salaires seront versés dans les comptes des enseignants avec un léger retard causé par l’application du nouveau régime indemnitaire tant attendu par le personnel du secteur. Les services de paye des Directions de l’éducation sont dans l’attente des nouvelles instructions et des directives d’application liées aux nouveautés prévues dans les salaires.
Le directeur des finances du département de Benbouzid a demandé encore à ce que la prise en charge de ce dossier soit avec l’efficacité exigée. Il s’agit de réunir tous les moyens humains et matériels pour ne rien laisser au hasard. À travers cette annonce “d’apaisement”, il est attendu à ce que les syndicats autonomes, qui ont milité pour obtenir de nouvelles augmentations de salaires, reviennent à “de meilleurs sentiments” et renoncent à l’appel au débrayage. Du coup, ils arriveront à rattraper le retard cumulé dans les programmes, notamment pour les élèves des classes d’examens.
Cependant, il n’est pas exclu que les syndicalistes maintiennent la grève et exigent que la tutelle réponde aux revendications relatives aux autres dossiers à savoir celui de la gestion des œuvres sociales ainsi que celui de la médecine du travail.