L'enseignement des langues étrangères.
Aujourd'hui, plus que jamais, compte tenu des exigences de la mondialisation et des échanges effrénés de personnes et de marchandises, l'enseignement des langues étrangères ne doit pas rester à la traîne. (..)
Evidemment, il faut établir certaines réserves et se fixer des priorités par rapport à notre environnement géographique, culturel et historique. Cet enseignement des langues étrangère, nous ne le répétons jamais assez, est incontestablement nécessaire, voire vital pour le progrès culturel, scientifique, socioéconomique et surtout, en ce qui nous concerne, historique. Et c'est là où doivent intervenir certaines priorités dans le choix des langues étrangères à enseigner dans nos institutions et établissements.
Nos rapports avec nos voisins historiques d'hier et d'aujourd'hui sont toujours là, et l'on continue de traiter avec eux de manière indispensable et continue dans tous les domaines. Par conséquent, la langue française continue d'occuper une place prépondérante et à juste titre, compte tenu, d'abord, de notre histoire contemporaine et de tout le précieux legs historique et documentaire rédigé en langue française, qu'il faut réétudier et exploiter de nouveau pour nos générations futures, sans oublier par ailleurs les meilleurs de nos compatriotes vivant en France, en Belgique, au Québéc. , etc., qui, privés de la langue arabe , ont besoin d'être compris par les citoyens de leur pays d'origine.
Evidemment, l'anglais, l'allemand, l'italien, le portugais, le russe et autres ont leur importance et leur place dans nos institutions. Cependant, il faudra les canaliser par rapport aux besoins régionaux, économiques, voire scientifiques. Tout cela nous ramène à mettre en exergue l'intérêt que rêvé pour nous l'enseignement des langues étrangères, notamment certaines langues dans les rapports avec notre histoire et notre patrimoine culturel sont incontestables et contribuerons, sans aucun doute, à une meilleure connaissance de l'évolution de nos sociétés et conscience de notre passé, aussi bien à l'époque moderne que contemporaine.
Ahmed Abi-Ayad
" Le Quotidien d'Oran, 27/12/2007"
Questions:
1/ Compréhension:
1. a- Quel est le problème posé par l'auteur?
b- Quel est son point de vue?
2. "l'enseignement des langues étrangères ne doit pas rester à la traîne."
a- A partir de quel verbe le nom souligné est formé?
b- Expliquer l'expression: " rester à la traîne".
3. Quelles sont, d'après l'auteur, les deux raisons pour lesquelles l'enseignement des langues étrangères est nécessaire?
4. Quel est le but de cet enseignement?
5. "Par conséquent, la langue française…": Par quelle conjonction de coordination pouvez- vous remplacer l'expression soulignée?
6. Pourquoi d'après l'auteur la langue française continue-t-elle d'occuper une place importante en Algérie?
7. A qui renvoient les mots soulignés dans le texte?
8. Dans le dernier paragraphe l'auteur cite des exemples de langues étrangères. Relevez –les ?