L'eau de Javel se présente sous forme liquide (en bouteilles ou en berlingots) ou sous forme solide (en pastilles). Pour éviter les s, l'eau de javel et les effluents en contenant sont stockés dans des emballages en matières plastiques. L'INRS précise[3] que le verre est utilisable, mais dans des bonbonnes protégées par une enveloppe métallique convenablement ajustée.
L'eau de Javel est commercialisée sous plusieurs niveaux de dilution. La quantité de chlore est exprimée en pourcentage de chlore actif (c.a.). Le pourcentage de chlore actif représente la masse de dichlore formé à partir de 100 g d'eau de Javel. On trouve par exemple des bouteilles d’eau de Javel à 2,6 % de chlore actif et des berlingots d'eau de Javel concentrée à 9,6 % de chlore actif.
Les pastilles d'eau de Javel sont en fait des pastilles de dichloroisocyanurate de sodium. Lorsque ces pastilles sont dissoutes dans l'eau, le dichloroisocyanurate de sodium réagit avec l'eau pour donner de l'hypochlorite de sodium et de l'acide cyanurique.
Aujourd'hui, l'eau de Javel est incorporée dans des détergents pour proposer des produits « 2 en 1 », qui nettoient et désinfectent.
L'eau de Javel doit être conservée à l'abri de la lumière et de la chaleur.
Le produit commercial change de nom en fonction de la dilution et on parlera :
- d’extrait de Javel pour un produit titrant 40° chlorométriques minimum.
- d’eau de Javel si la concentration est comprise entre 9,6° et 35° chlorométriques.
- d’eau de Labarraque pour un produit titrant 2° chlorométriques.
L'eau de Javel désinfecte l'eau lors du traitement de l'eau potable. Le chlore a des propriétés rémanentes, ce qui signifie que son action désinfectante est valable sur tout le long du réseau de distribution d'eau.
L'eau de Javel peut être utilisée pour désinfecter les
sanitaires, les sols, les éviers et les paillasses. Elle est parfois ajoutée à la
lessive pour «
blanchir » le linge.
Elle est également utilisée pour désinfecter l'eau des
piscines