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Croire aux Messagers( علي الطنطاوي)

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قديم 2011-06-23, 19:17   رقم المشاركة : 1
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abdelhaki
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B9 Croire aux Messagers( علي الطنطاوي)



Croire aux Messagers

La première leçon à tirer du Coran est que les anges, les djinns et les messagers sont des créatures et des adorateurs de Dieu; ils ne peuvent valoir à eux-mêmes, ni dommage ni avantage.
Les Messagers sont tous des humains; ils subissent ce que les autres ­hommes subissent à partir de leur naissance et jusqu'à leur mort.
Ils ne disposent pas de divinité, celle-ci ne revenant qu'à Dieu seul. Mais ils reçoivent la Révélation de Dieu.
Les peuples d'antan s'étonnaient de voir l'un des leurs privilégié par la Révélation. Dieu le Très Haut récuse leur étonnement:
Est-ce un sujet d'étonnement pour les hommes que Nous révélions à un homme d'entre eux: Donne l'alarme aux humains, porte aux croyants la bonne nouvelle
Ayant vu que le Messager n'est qu'un humain, ils s'abstenaient d'y croire. Ils disent:
«Dieu a-t-il envoyé un mortel comme prophète?»
Dieu leur répond que l'Envoyé ne peut qu'être semblable à ceux à qui il est envoyé:
Dis: «S'il y avait sur la terre des anges, à y aller et venir tranquillement, sur eux Nous aurions fait descendre du dei un envoyé angélique»
Ils polémiquaient avec leur Messagers:
Vous n'êtes que des hommes comme nous...
Leurs envoyés leur dirent: «Bien sûr, nous ne sommes que des humains comme vous. Mais Dieu comble quiconque il veut d'entre Ses adorateurs
De plus ils disaient:
Qu'est-ce que cet Envoyé qui prend de la nourriture, circule dans les marchés! Ah! Si l'on avait fait descendre un ange pour donner avec lui l'alarme
Dieu leur a répondu en s'adressant à Muhammad (S.B. sur lui):
Nous n'avons pas envoyé avant toi d'envoyés, qu'ils ne prennent de la nourriture, ne circule dans les marchés»
Et en voilà d’autres réponses divines:
«Ah! Disent-ils encore, si sur lui on avait fait descendre un ange!» Or si Nous avions fait descendre un ange, "le décret eût été accompli: ils ne seraient pas en sursis et si nous avions fait (de Notre Envoyé) un ange, assurément Nous lui aurions donné forme humaine, sur quoi Nous les aurions livré à la même équivoque qu'ils ont commise
La Nature du Messager

Le Messager est un humain comblé par Dieu par la Révélation. Dieu dit à Muhammad (S.B. sur lui):
Dis: «Je ne suis qu'un humain comme vous, mais à qui la révélation vient
Il nous ressemble physiquement, mais nous ne lui ressemblons ni dans son comportement ni dans sa grandeur. Si Muhammad (S.B. sur lui) n'était pas le Seau des prophètes, il serait, sans doute le l'homme le plus illustre. Une question se pose: Puis qu'il est comme nous, peut-il commettre des fautes comme nous? La Réponse:
1. Il ne peut point commettre une faute dans le domaine de la communication du Message divin (cela s'applique aussi aux autres Envoyés de Dieu), car:
Il ne parle pas sous l'empire de la passion
C'est seulement une Révélation qui lui a été inspirée
Dieu dit:
Humains, le Prophète est venu à vous avec la vérité émanant de votre Seigneur
Il est impossible que le Messager de Dieu (S.B. sur lui) commette, après avoir été envoyé par Dieu, un péché ou quoi que ce soit de nature à léser
L'équité, la noblesse ou la perfection, car Dieu en a fait un exemple à suivre:
Vous avez en l'Envoyé de Dieu un beau parangon
Tous les Messagers de Dieu donnent ce modèle:
Oui! Un beau modèle vous fut en eux donné
Cela implique l'infaillibilité vis-à-vis des péchés.
2. Les Messagers peuvent commettre une faute tant qu'ils n'ont pas encore reçu la Révélation de la part de Dieu. Mais Dieu n'approuve pas ce type de faute; Il les dirige plutôt vers la meilleure solution; comme il en était le cas pour l'histoire du Prophète (S.B. sur lui) avec l'aveugle et pour les prisonniers de Badr.
J'ai réfléchi sur l'attitude du Messager de Dieu (S.B. sur lui) quand il recevait l'aveugle. Je me suis dit: Si Dieu n'avait pas fait descendre les versets de la sourate « L'Air sévère », y aurait-il quelqu'un parmi les savants et sages du monde qui puisse critiquer l'attitude du Messager de Dieu (S. B. sur Lui)?
3. Le Messager pourrait commettre une faute relative aux domaines administratif et militaire; car il est humain et il ne peut raisonner qu'à la façon de tous les hommes. Les Compagnons du Prophète (S.B. sur lui) lui demandaient dans de tels cas si la décision prise émanait de Dieu (Révélation) ou d'une appréciation personnelle. Dans le cas où le Messager de Dieu (S.B. sur lui) informait ses Compagnons qu'il ne s'agissait point d'ordre divin, ceux-ci lui proposaient leurs opinions là-dessus pour qu'il en choisisse celle qui soit la plus adéquate.
Le jour de Badr le Prophète (S.B. sur lui) a choisi lui-même l'emplacement du camp des combattants musulmans. Ceux-ci lui demandèrent si le choix de cette position découlait d'un ordre de Dieu qu'on ne peut modifier, ou bien d'une opinion ou ruse personnelle. Lorsque le Messager de Dieu (S.B. sur lui) avait informé ses Compagnons qu'if s'agissait là d'une décision émanant de lui-même, ceux-ci lui ont suggéré un autre choix qu'il a accepté.
4. Quant aux problèmes temporels, le Messager de Dieu (S.B. sur-lui) prenait ses décisions selon son appréciation personnelle. Il pouvait se tromper sur les questions faisant partie des domaines médicaux, artisanaux et agricoles, relevant des compétences des gens spécialisés dans ces matières. C'était justement le cas du problème de la fécondation des palmiers. Rien de honteux là, car un homme de taille ne peut, aussi savant soit-il, être compétent dans toutes les branches.
Le Coran confirme que le Messager de Dieu (S.B. sur lui) ne sait pas le Mystère. Ainsi Dieu ordonne Son Prophète de le signaler aux gens:
Je ne me vante pas auprès de vous de détenir les trésors de Dieu. Je n'ai du mystère nulle science. Je ne prétends pas du tout être un ange
Je ne fais que suivre ce qui m'est révélé
Dis : «Je ne m'arroge personnellement ni avantage ni dommage, sinon .ce que Dieu voudra. Si j'avais connaissance du mystère, j'abonderais en biens, nul mal ne m'effleurerait. Mais je ne suis là que pour donner l'alarme, porter l'annonce à un peuple capable de croire
Et il en a fait effectivement part aux gens, en leur récitant ces versets.
Il y a un grand nombre de Messagers mais les bases des Messages sont les mêmes :
Dieu explique dans le Coran que chaque peuple a un prophète envoyé par Dieu:
Point de communauté où ne soit passé un donneur d'alarme
Chaque communauté aura eu son envoyé
Mais ils ne sont pas cités tous dans le Livre. Le Coran se borne à en mentionner certains:
Et à des envoyés parmi lesquels il en est de qui Nous te narrâmes l'histoire, et d'autres de qui Nous ne l'avons pas fait
Ils ont été tous dépêchés comme envoyés de l'Unicité de Dieu et pour inviter les gens à croire au Jour dernier et à suivre la Loi divine. Les sources de l'Islam ne diffèrent point des religions antérieurement révélées :
Pour vous Il a édicté en fait de religion ce qu'à Noé n recommanda, et Notre révélation à toi, et ce que Nous avons recommandé à Abraham, à Moïse, à Jésus : «Accomplir la religion; n'en point faire matière à division
Chaque messager était envoyé dans la langue de son peuple pour qu'il soit bien compris :
Nous n'avons envoyé d’envoyé que dans la langue de son peuple, afin qu'il leur explicitât le message

Dieu a clôturé ces messages par celui de Muhammad (S.B. sur lui) destiné à toute l'humanité et en tant que Sceau des Prophètes. Il n'y aura pas d'autres Révélations après son décès:
Aujourd'hui J'ai parachevé pour vous votre religion, parfait pour vous Mon bienfait en agréant pour vous l'Islam comme religion
Quelqu'un pourrait demander: Comment le message de Muhammad (S.B. sur lui) était destiné à toute l'humanité, alors que le message de chaque envoyé était réservé à sa communauté? Comment restera-t-il valable jusqu'au Jour de la résurrection sans être modifié ou abrogé, contrairement à tous les autres messages divins?
Réponse : Le message de l'Islam est souple de façon à pouvoir servir partout et à tout moment et époque. Ce message est doté de crédo et de préceptes cultuels détaillés et définitifs n'acceptant aucun changement ou déformation, et les crédos et les pratiques cultuelles ont un caractère constant. Ainsi l'Islam reste valable pour toujours.
L'Islam ne fait pas de différence entre les Prophètes :

S'il y avait parmi les adeptes des autres religions quelqu'un manifestant une certaine irrévérence à l'égard des autres Messagers de Dieu, l'Islam, quant à lui, pousse ses adeptes à respecter et vénérer tous les Envoyés de Dieu: médire de l'un d'entre eux veut dire transgresser l'enseignement de l'Islam:
L'Envoyé croit en ce dont la descente s'opère sur lui de la part du Seigneur. Ainsi font les croyants : tous croient en Dieu et Ses anges, Ses Ecritures, Ses envoyés, sans faire aucune différence entre Ses envoyés; tous on dit : «Entendre, c'est obéir !» Ton pardon, notre Seigneur. Tu es la destination de tout
Le musulman aime, obligatoirement, Moïse, Jésus et les autres Prophètes, tout comme il aime Muhammad (S.B. sur lui).
Les Messagers dans le Coran

Le musulman croit que le Coran est la Parole de Dieu dont la descente, par l'intermédiaire de Gabriel, s'opère sur Muhammad, lequel, à son tour, l'a communiqué au hommes tel qu'il l'avait entendu, et que le texte coranique constitue l'ensemble du Coran, tel apporté par Gabriel. Celui qui en dénit quoi que ce soit ou y émet un doute risque de s'exclure de l'Islam.
Le Coran mentionne vingt cinq prophètes :
Tel Notre argument, dont nous munîmes Abraham contre son peuple. Nous élevons en degré qui Nous voulons - Ton Seigneur et Sage, Connaissant
Nous lui accordâmes Isaac et Jacob, les guidâmes tous trois; et Noé, Nous l'avions guidé avant lui; et parmi sa descendance David, Salomon, Job, Joseph, Moïse, Aaron... Ainsi récompense-Nous les bel agissants
Et Zacharie, Jean-Baptiste et Jésus, Elie, tous d'entre les justifiés Ismaël, Elisée, Jonas, Loth : tous Nous les privilégiâmes sur les univers Rappelle dans l'Écrit Idris : il fut un être de vérité, un prophète
Nous le ravîmes en haut lieu
Et puis à ceux de Thamûd (Nous avons envoyé) leur Frère Çâlih
Et puis à Madyan (Nous avons envoyé) leur frère Shu'ayb
Et Ismaël, et Idris, et Dhû'I-Kif1:
- Tous étaient parmi les patients.
Le Coran mentionne, également, Adam, sans le qualifier de messager; mais les versets dans lesquels il est cité font prévaloir qu'il l'était.
Tout ce qui est cité dans le Coran relatif aux prophètes est véridique, et auquel on doit croire.
Ces envoyés, Nous donnons la précellence à certains d'entre eux sur d'autres. Il en est à qui Dieu parla. Il a élevé certains sur d'autres en degrés
Les Miracles (aI-mu'jizât)

Lorsque le Messager de Dieu (S.B. sur lui) a emmené de nuit de La Mecque à Jérusalem, les Quraych ne l'ont pas cru, car, il était impossible d'effectuer un tel voyage en une seule nuit avec les moyens de transport de l'époque. Comment donc l'impossible a-t-il pu prendre corps?
L'impossible se divise en deux catégories: impossible d'habitude, et impossible logiquement, tel que la réunion des opposés (l'existence et le néant): on ne peut. pas exister à un endroit et ne pas y exister en même temps.
L'on ne peut imaginer la réalisation de ce qui est impossible logiquement tandis que l'impossible d'habitude pourrait être réaliser. Si l'homme a pu réaliser ce qui était impossible il y a un siècle (se promener sur la lune), Dieu serait-il incapable de rendre l'impossible possible, alors que c'est lui qui a posé ce qu'on appelle les lois naturelles.
Les Prodiges

Le Coran fait allusion à trois catégories de prodiges où l'impossible appartient à l’habitude :
a - Une réalisée par des prophètes face au défi lancé par leur peuples et en vue d'affirmer leur Message et de prouver leur véracité; c'est ce qu'on appelle la mu'jiza (pl. mu'jizât). Abraham a été livré au feu, mais Dieu a changé la nature du feu, d'habitude bn1lant et meurtrier, pour qu'il devienne froid; Moise a jeté son bâton et voici qu'il est un serpent et il s'en était servi une deuxième fois pour faire jaillir l'eau de la pierre et une autre fois pour fendre la mer en deux parois; Jésus ressuscitait les morts avec la permission de Dieu.
b - Une deuxième catégorie se produit par un saint élu de Dieu, tel que l'existence de nourriture chez Marie dans le sanctuaire et le déplacement, par celui qui avait quelque connaissance de l'Ecriture, du trône de la reine de Saba du Yémen à la Palestine avant que l'œil de Salomon n'ait cillé.
c - Une troisième catégorie se produit par un mécréant, tel que l'histoire du Samaritain qui a fabriqué pour les Fils d'Israël, à parti de quelques bijoux, un veau doué de beuglement.
Mentionnées dans le Coran, il faut croire que ces trois catégories de prodiges sont possibles.
Mais disons quand même que quelques karâmât (prodiges procurant honneur), que les gens font remonter à quelques marabouts, peuvent être vrais comme ils peuvent être faux. S’ils sont réalisés par un saint - et le saint est le croyant vertueux et pieux. Dieu dit : Or çà, n'est-ce pas qu’en vérité les amis de Dieu n'auront rien à redouter et ne s'attristeront pas ? Ceux qui croient et auront craint. La bonne nouvelle sera pour eux, dans le monde présent et dans la vie future. (Sourate X, 62-63) -, sans qu'il y ait désobéissance et qu'on y ajoute foi, eh bien ! L'on, n'encourt rien de la part de Dieu. De même si l'on refuse d'y croire.
Quant au soi-disant karâmât où il y a transgression des prescription divines (comme cela est rapporté par ach-Cha'râny dans At-Tabaqât) et les prodiges réalisés par un incroyant ou une personne non pieuse, on ne peut les qualifier vraiment de karâmât.
Le Miracle et la Magie

Lors de la rencontre entre Moise (S. B. sur lui) et les magiciens du Pharaon, ceux-ci ont jeté leurs cordes et leurs bâtons qui sont devenus des serpents aux yeux des spectateurs. Moise, à son tour, a jeté son bâton qui s'est transformé en serpent dévorant ceux des magiciens. Est-ce que l'action de Moise était de même nature que celle des magiciens ? Si les deux étaient analogues, pourquoi donc ceux-ci ont-ils annoncé leur croyance au Message de Moise ? L'acte des magiciens n'était qu'un trompe-l'œil. Alors que le bâton de Moise était vraiment changé en serpent. C'est pour cela qu'ils ont dit au Pharaon : Tranche ce qui est de ton ressort : il se réduit, ton ressort, à cette vie du bas monde.

Les Miracles de Muhammad (S.B. sur lui)

Les deux plus grands miracles du Prophète (S.B. sur lui) sont le Coran et le caractère magnanime qui lui a prévalu le mérite d'être Messager de Dieu.
La biographie de sa vie était, à elle-même, un miracle. Il était un homme, et Dieu l'a ordonné de communiquer cette vérité au gens pour qu'ils ne le considèrent pas comme une divinité :
Dis: Je ne suis qu'un homme comme vous, mais à qui la révélation vient
Oui, il est un humain comme les autres, mais personne d'entre eux n'a sa grandeur. Dieu n'a créé parmi hommes qu'un seul ayant les qualités de Muhammad; c'est Muhammad lui-même, prière de Dieu sur lui, sur son père Abraham, ainsi que sur Moïse, sur Jésus et sur tous les autres prophètes !
Il est injuste de le comparer à l'un de ces milliers de grands hommes qui se sont succédés au fil des siècles. Il est des grands hommes qui dispose d'intelligence mais sans sentiments, d'éloquence sans génie ou d'habilité sans morale.
Muhammad (S.B. sur lui) est le seul à réunir toutes les exigences de la grandeur. A chacun des grands un point de faiblesse qu'il tenait à garder secret. Muhammad (S.B. sur lui) était le seul à révéler tous les détails de sa vie privée, parce qu'il n'avait rien à se reprocher.
Ainsi, il a autorisé à ses Compagnons de divulguer tout ce qu'ils entendaient et voyaient de lui. Ses femmes racontaient les éléments relatifs à sa vie familiale.
On a rapporté tout sur lui au point que nous savons maintenant ce qu'il mangeait et ce qu'il mettait comme vêtement; de même comment il dormait ou faisait ses besoins !
La célébrité pourrait être à l'échelle mondiale, mais dans un domaine limité : comme les savant qui arrivent à révéler une des lois naturelles créées par Dieu, à concevoir un nouveau médicament, à formuler une théorie philosophique, à écrire un roman éloquent ou un recueil de poème extraordinaire.
Le Messager de Dieu (S.B. sur lui) communiquait aux gens ce que Dieu lui révélait; il le faisait à la maison, à la mosquée et sur la voie publique : il ordonnait le bien et proscrivait le mal; mais il soutenait et concrétisait sa parole par l'acte.
Il passait la nuit à faire des prières jusqu'_ ce que ses pieds en fussent enflés; il ne cessait d'implorer le pardon de Dieu, ce qui incitait des gens à lui demander: «Dieu ne 1'a-t-11 point pardonné les premiers et les derniers de tes péchés?» Et le Prophète (S.B. sur lui) de répondre: «Ne m'incombe-t-il pas d'être reconnaissant?»
En voilà un exemple démontrant comment il croyait à ce dont il invitait les autres et de quel point il était intransigeant dans l'application des principes de l'islam. A l'époque du Messager de Dieu (S.B. sur lui), une fille d'un rang social élevé appartenant à la tribu Makhzoum (le clan de Khalid fils al-Walid) considérée troisième dans l'échelle de la noblesse quraychite, eh bien ! Cette fille a été prise au flagrant délit (un vol); une sentence a été prononcée dans cette affaire. Des gens ont alors proposaient leur médiation, en imaginant que le Messager de Dieu (S.B. sur lui), tant connu pour son indulgence, pourrait annuler la peine prononcée contre elle; mais ce qui arriva fut autrement; il manifesta sa colère, leur rappelant que « des peuples avant vous ont couru à la perte rien que parce qu'ils pardonnaient au noble s'il commettait un crime et il punissaient le faible dans les même circonstances ». Il leur lança ensuite un principe extraordinaire, formulé en une phrase éloquente confirmant qu'un crime ne profite pas d'intercession, ni de pardon : « Par Dieu, leur dit-il, si Fatima, fille de Muhammad, volait, je lui amputerais la main !»
Il (S.B. sur lui) mangeait de ce que les autres mangeaient et s'habillait comme eux. Il était modeste dans sa façon de vivre. Il a refusé tout ce que Qurayche lui proposait de gloire et de richesse pour qu'il renonce à sa Mission.
Certains orientalistes, ayant un esprit malsain, ont considéré la vie familiale du Prophète (S.B. sur lui), en se référant à des critères employés souvent en Occident pour examiner le comportement personnel de leurs célébrités.
Se basant sur le fait qu'il avait neuf épouses, ils l'accusent d'être un homme libidineux; ils s'imaginent que le Messager de Dieu (S.B. sur lui) était de la même sorte que les hommes célèbres en Occident. L'histoire de Napoléon Bonaparte, par exemple, avec la fille polonaise est bien connue.
Ces orientalistes lancent cette accusation soit par mépris, soit par ignorance.
La jeunesse est la période pendant laquelle le désir sexuel se manifeste le plus fort, mais aucun historien ne signale que Muhammad (S.B. sur lui) était, à cet âge, sous l'emprise de ses passions. Il s'est marié alors qu'il avait vingt cinq ans. Mais il n'a pas choisi une belle vierge : il a préféré une veuve de quarante ans. Et ainsi était le cas de la plupart de ses épouses sélectionnées pour intérêt général.
La puissance sexuelle n'est pas chose honteuse : plutôt elle constitue un aspect de virilité. Seulement voilà: Il est honteux de lui consacrer son temps et ses efforts ou d'essayer de l'assouvir illicitement.
L'histoire de son mariage à Zaynab, répétée constamment par ses ennemis est souvent exposée par ceux-ci d'une façon basée sur une déformation délibérée de la réalité ou sur un mal entendu.
Zaynab était une belle fille proche du Messager de Dieu (S.B. sur lui). S'il avait pensé à elle, il l'aurait choisie comme épouse; et elle aurait, de sa part, accepté à grande joie. Mais Dieu en a fait le sujet de deux réformes sociales sur le plan de l'Etat islamique: l'une touchant à la femme en question, l'autre touchant au Prophète lui-même (S.B. sur lui).­
L'Islam voulait venir à bout de la puissance des habitudes du paganisme et de l'esprit de caste, et ce en mariant Zaynab, issue de l'une des familles arabes les plus nobles, à Zayd, affranchi par le Prophète qui en fit son fils adoptif. Le mariage a eu lieu ainsi que la répugnance de la fille et de sa famille. Sa vie conjugale n'était qu'une série de différends et de discordes; chacun des deux époux préférait la séparation, mais le Messager de Dieu (S.B. sur lui) s'y opposait en disant :
Retiens ton épouse et crains Dieu
Le vase débordé, le mari divorce avec sa femme. Là sonne l'heure du deuxième volet de cette expérience. Il revient au Prophète (S.B. sur lui) d'en subir les conséquences en se mariant avec Zaynab, afin d'annuler l'habitude d'adoption en usage durant ces temps-là <et de confirmer que la femme de l'adopté ne devient point interdite à l'adoptant. Et c'était vraiment une tâche difficile : les gens pensaient que Muhammad (S.B. sur lui) a épousé la femme de son propre fils. C'était l'une des expériences les plus dures vécues par le Prophète (S.B. sur lui), mais il a réussi d'amortir le choc.
Citons d'autres faits. Le Messager de Dieu (S.B. sur lui) a pardonné Wahchi, l'assassin de son oncle Hamzah. Seulement voilà: dominé par _a nature en tant qu'humain, le Prophète (S.B. sur lui) dit à l'assassin: Ne me fais pas voir ton visage, et l'autre se gardait de se montrer à lui.
De même, le Messager de Dieu (S.B. sur lui) a pardonné Hind la femme d'Abu Sufian qui avait mutilé le corps de Hamzah d'où elle avait tiré le cœur pour le manger.
Lors de la conquête de La Mecque par les Musulmans, savez-vous comment le Prophète (S.B. sur lui) s'est-il comporté vis-à-vis des Mecquois qui, le long de treize ans, lui faisaient psychologiquement et physiquement mal : ils mettaient des épines sur son chemin, lui lançaient sur la tête panse ou placenta de chamelles, le tournaient en dérision, etc. [Il avait même déclaré contre lui et les convertis à l'islam un boycott]... Tout cela n'était pas un agissement de deux ou de trois jours, il dura treize années. Enfin, ils lui ont déclaré la guerre, lui tuant proches et compagnons. Mais lorsqu'il avait eu le dessus contre eux, lorsque l'heure de la « vengeance » - disons plutôt l'heure du châtiment - avait sonné, il les a rassemblé en face de lui près de la Ka'aba, soumis, et désarmés: «Qu'est ce que vous pensez que je vais faire de vous? Leur dit-il.» Certes, ils se rappellent de leurs crimes et savent bien ce qu'ils méritaient comme punition. Mais, ils se rappellent également du caractère magnanime de Muhammad (S.B. sur lui). «Tu es frère généreux et le fils d'un frère généreux!» lui répondirent-il avant de garder le silence dans l'attente du verdict. «Vous pouvez disposer, vous êtes libres!» fut le verdict lancé par le Prophète.
Sa Probité

Je crois que sa probité, à elle seule, constitue un fait extraordinaire. En voilà l'exemple:
On sait bien que lorsque le Messager de Dieu (S.B. sur lui) était sur le point de quitter La Mecque pour s'expatrier à Médine, il chargea Ali, son gendre, de restituer les dépôts des gens de Quraych consignés chez lui. Avez-­vous jamais réfléchi à l'histoire de ces consignations qu'il tenait absolument à rendre à leurs propriétaires de Quraych non musulmans ?
Eh bien ! Quraych, malgré son animosité déclarée à l'égard du Prophète (S.B. sur lui), lui faisait une totale confiance, au point où ses membres déposaient chez lui biens et ses trésors.
Bref, sa vie n'était qu'un miracle touchant à tous les domaines.
Il vivait exactement comme ses Compagnons, au point que personne ne puisse le distinguer des autres. Lorsque une personne venait de loin pour le voir, il lui était difficile de reconnaître le Prophète (S.B. sur lui) sans poser la question : «Lequel parmi vous est Muhammad?»
Il menait une vie modeste, car il était indifférent aux choses d'ici-bas. S'il avait voulu, il aurait possédé un palais luxueux; mais il a préféré la vie
Dernière, au point que la superficie des maisons de toutes ses neuf femmes ne dépassaient les vingt cinq mètres de longueur. La demeure de 'Aichah n'était qu'une seule pièce bâtie de brique en argile. Elle était tellement exigué qu'elle ne pouvait pas servir en même temps à elle pour dormir et à lui pour faire sa prière! Chaque fois qu'il se prosternait, il se voyait obligé de pousser le pied de sa femme afin de trouver la place nécessaire.
Quant à sa nourriture, 'Aichah rapporte qu'un mois ou deux passaient sans allumer de feu chez le Prophète (S.B. sur lui) pour cuire du pain; on lui demanda : «Qu'est ce que donc vous mangiez?» Et elle de répondre:«Des dattes et de l'eau.»









 


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قديم 2011-08-11, 15:46   رقم المشاركة : 2
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oka55
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