Un peu de tout

["جُوهَرْ"]

Dans cette nouvelle rubrique, je vous présenterai -si Allah le veut-quelques informations se rapportant à l’islam et divers en espérant qu’elles vous seront profitables et toute participation dans un but d’enrichir cette rubrique sera la bienvenue.

Ramadhan Moubarak et qu’Allah agrée nos bonnes actions et purifie nos âmes et nous réunit avec les bienfaiteurs.

["جُوهَرْ"]

Un invité de marque a frappé à nos portes, un invité pas comme les autres, un invité dont on ne se lasse jamais. Savez vous de qu’il s’agit ?il s’agit de ramadan, le mois du coran, de la bienfaisance et de la générosité.
Un mois qui nous apprend la patience et nous fait sentir la situation des pauvres endurant des privations et souffrant de la faim. Le jeûne est une école qui forme et nourrit notre foi de même qu’il encourage les croyants à l’adoration ce qui leur permet de se nourrir de piété tout le reste de l'année, ainsi que le dit Allah dans son livre saint : « ô croyants ! On vous a prescrit le jeûne comme on l'a prescrit à ceux d'avant vous, ainsi atteindrez-vous la piété ».

Le jeûne nous apprend ce qu’est la soumission à Allah, nous libère de nos instincts, adoucit nos cœurs et nous oblige à surveiller nos actes et nos paroles.
Le mois de ramadan est une occasion propice pour purifier nos âmes et extirper de nos cœurs la médisance et la haine, et surtout apprivoiser nos langues pour ne dire que ce qui plait au bon sens ou se taire.
Alors, profitons de ce sursis pour persévérer dans la bienfaisance en redoublant les bonnes actions et l’étude du Coran, de même que les prières nocturnes, peut-être intercéderont-elles en notre faveur le jour du Jugement.
Qui sait, peut être qu’il ne nous retrouvera pas l’année prochaine dans ce monde car la mort vient sans rendez-vous.

["جُوهَرْ"]

«Et tu es certes, d'une moralité éminente »

Aicha(Qu’Allah l’agrée) a été interrogée par les compagnons du Messager d'Allah sur la moralité du prophète, elle a répondu: «le Coran était sa morale".x
Oui, le Coran était la source de sa morale car chaque noble vertu dans le Coran est concrétisée dans son comportement.x
Allah le tout-puissant a dit dans son livre sacré: «Et tu es certes, d'une moralité éminente ».x
Quand on aime quelqu’un, on fait tout pour lui plaire et on essaie de l’imiter dans tous ses gestes et actes, le prophète Mohamed n’est-il pas le premier que doit aimer tout musulman et donc n’est-il pas le premier à mériter à ce qu’on l’imite dans ses actes et finalement à suivre sa sunna ?x
Dire que l’on aime le prophète Mohamed et dévier de sa voie n’est-il pas une contradiction et plus, de l’hypocrisie ?x
L’amour d’Allah et du prophète Mohamed n’est pas un sentiment passager ou que l’on prétend verbalement, mais plutôt un comportement quotidien qui doit être matérialisé sur le terrain.x
Quand on lit la biographie du prophète et de ses compagnons, on décèle l’amour qu’ils lui portaient et ils étaient prêts à donner leurs vies pour sa défense et le triomphe de l’islam car ils avaient vécu avec un homme de grande moralité, Aicha (Qu’Allah l’agrée)disait à propos du prophète : « c’était un Coran qui marchait sur terre ».x
N’est-il pas temps pour nous de retenir la leçon et de suivre ces honorables Compagnons ?x

["جُوهَرْ"]

La détermination du sexe du fœtus

Jusqu’à ce jour beaucoup de gens pensent que la femme est responsable du sexe du bébé, d’où beaucoup d’hommes se mettent en colère du fait que leurs épouses ne donnent naissance qu’à des filles, alors qu’il n’en est rien, je vous invite à lire cet article écrit par Mr Mohamed Kassab tiré de son livre «Gloire a Dieu ou les mille vérités scientifiques du Coran » .

Hippocrate pensait que dans chaque sexe, il existait deux liqueurs séminales. L’une plus forte et plus active, l’autre plus faible et moins active. La plus forte liqueur séminale du mâle, mêlée avec la plus forte liqueur séminale de la femelle, produisait un enfant mâle. La plus faible liqueur séminale du mâle, mêlée avec la plus faible liqueur séminale de la femelle, produisait un enfant femelle.
Mais Hippocrate ne précise pas quel aurait été le sexe résultant de la plus forte liqueur séminale du mâle avec la plus faible liqueur séminale du femelle, ni celui de la plus faible liqueur séminale du mâle avec la plus forte liqueur séminale du femelle. En esquivant ces éventualités, il se dispense d’inventer un troisième, qui découle pourtant de sa propre logique.
Après la période du Moyen Age en Europe, les préformationnistes étaient convaincus que le sexe était créé une fois pour toutes, à l’intérieur des germes, lesquels étaient disséminés dans la nature et allaient se loger dans les parties fécondées des êtres humains. Chez l’homme, lorsqu’on était animalculistes, chez la femme pour les ovistes. Pour les disciples de l’emboîtement respectif, les germes déjà formés et sexués, étaient logés à l’intérieur du premier homme pour les animalculistes et de la première femme pour les ovistes.
La majorité des savants pensait d’ailleurs qu’il était inconcevable qu’un être pouvait surgir en si peu de temps, à partir de rien. Selon Malebranche, « Il n’est pas possible que l’union des deux sexes forme un ouvrage aussi admirable qu’est le corps d’un animal».
Et, jusqu’a une date assez récente, la croyance populaire imaginait que le sexe était déterminé par les facteurs tout à fait exogènes, comme la qualité de l’alimentation, la corpulence du père, etc.
On croyait aussi pouvoir agir sur le choix du sexe en faisant consommer une nourriture « virile »à la femme enceinte afin d’enfanter des garçons, et des « douceurs » pour donner naissance à des filles.
En realité, on ne savait pas par quel phénomène s’opérait la différenciation sexuelle, ni quels étaient les organes qui participaient à cette action et encore moins les éventuels agents qui influaient sur son développement.
C’est seulement à partir du 20ème siècle que les divers mécanismes qui règlent la détermination du texte commencèrent à être connus. Avant de parler de ces découvertes, il est indispensable d’établir d’abord le portait chromosomique de l’être humain.
Les cellules contiennent au sein de leur noyau 46 chromosomes constitués par des gènes. Les chromosomes sont alignés par paires, au nombre 23 pour l’homme. Les 22 premières paires (somatiques non reproductrices) déterminent les caractères héréditaires, tandis que la 23ème paire est dite sexuelle (gonosome).
Chez la femme, les chromosomes sexuels sont identiques et porte le signe xx.Lors de la méiose ou division cellulaire, l’ovule hérite d’un seul chromosome, qui est toujours x. Chez l’homme par contre, la méiose conduit à la formation de deux types de spermatozoïdes, les uns porteurs du x et les autres du signe y.
Pour arriver à comprendre ces mécanismes, nombre de spécialistes consacrèrent l’essentiel de leur carrière. C’est ainsi, par exemple, que Mc Lung en 1901, puis E.B.Wilson, entre 1905 et 1908, ont démontré le rôle des chromosomes dans la détermination du sexe. En 1910, l’Américain Morgan découvrait chez la drosophile(ou mouche du vinaigre), que la femelle est porteuse d’une paire de chromosomes identiques xx, alors que le mâle possède un chromosome x et un autre y. Puis en 1912, les travaux de Winiwarter, complétés par ceux de T.Painter en 1923, permirent d’observer le même phénomène chez l’être humain. En 1956 seulement, l’inventaire des chromosomes humains est définitivement établi et en 1959, grâce à l’étude de malades porteurs d’un nombre anormal de chromosomes, l’importance du chromosome y est mise en évidence. Enfin, en décembre 1987, le docteur David C .Page de l’institut de recherche Biomédicale de Cambridge, dans le Massachusetts, a réussi à isoler le gène responsable de la différenciation testiculaire(ou TDF pour Testis Determining Factor).Il ne représente que o, 2 pour cent du chromosome y !
Ce petit crochet historique a pour but de montrer que toutes les découvertes liées à la détermination du sexe, on été réalisées au 20éme siècle, et étaient inconnues auparavant. Examinons maintenant dans la pratique comment s’effectue la différenciation sexuelle et quels sont les organes qui interviennent dans le déroulement des opérations.
Nous avons vu que l’ovule de la femme renferme toujours une paire de chromosome x, alors que chez l’homme, les spermatozoïdes, qui sont des cellules sexuelles tout comme l’ovule, abritent, soit un chromosome x, soit un chromosome y.
Lors de la fécondation de l’ovule par un spermatozoïde, deux possibilités peuvent se présenter :
1-L’ovule porteur d’un chromosome X est fécondé par un spermatozoïde de signe X.On obtient une combinaison XX qui donnera naissance à une fille.

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2-L’ovule porteur d’un chromosome X est fécondé par un spermatozoïde de signe Y. Dans ce cas, on aura une paire de chromosome X Y et un garçon naîtra de cette conception.
La distinction sexuelle ne s’opèrera pas immédiatement, car à ce stade, les cellules ne sont pas encore spécialisées. Mais, entre la sixième et la septième semaine du développement de l’embryon, le gène TDF va s’exprimer pour faire évoluer la gonade en testicule. En son absence, elle se transformera en ovaire.
Le point fondamental qu’il faudrait mettre en exergue est que le sexe de l’enfant est décidé au moment même de la fécondation. A l’instant précis où le spermatozoïde pénètre dans l’ovule et fusionne, non seulement le choix du sexe est arrêté, mais également toutes les caractéristique futures de l’individu sont définies. En conséquence, la nature du sexe dépend uniquement du père, car il est le seul à posséder le chromosome Y qui aboutit à la formation des enfants du sexe mâle .La mère ne joue aucun rôle actif dans le déroulement du phénomène.
Une réalité qui a été découverte tout au long du vingtième siècle, et qui est aussi résumée dans le Coran. Le Livre Sacré admet, en effet, explicitement que les sexes mâle et femelle dérivent de la semence paternelle, comme on peut lire ci-après : « C’est Lui (Dieu) qui a créé le couple, le mâle et la femelle, à partir d’une goutte de sperme lorsqu’elle est émise ».
Le couple symbolise les sexes mâle et femelle, créés à partir du sperme lorsqu’il est émis dans l’utérus et qu’il féconde la femme. La semence contient les éléments qui déterminent effectivement si le nouvel être doit être un garçon ou une fille. Par ailleurs, en tenant compte que le sperme n’est que le terrain nourricier du spermatozoïde, lequel est l’agent fécondant, comme cela est admis par le coran, alors la signification du verset devient très claire. Le spermatozoïde
Se voit reconnaître la faculté d’engendrer le sexe mâle ou le sexe femelle, selon le message dont il est porteur, et ce, au moment de la conception (à partir d’une goutte de sperme l’ors qu’elle est émise). Un attribut qui relève uniquement du père.
C’est ce que déclarent textuellement les scientifiques en cette fin de vingtième siècle, après avoir exploré si longtemps les secrets les plus profonds des gènes et des chromosomes.
Une fois de plus, les révélations coraniques se trouvent confirmées par la science dans la recherche de la vérité.
Les croyances populaires qui attribuaient aux forces occultes le soin de procéder au sexe de l’enfant ont été sérieusement remises en cause par le Texte Sacré.

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Traditions prophétiques

Les traditions prophétiques (Ahadith nabawiya) sont des petits récits rapportant une action ou une parole du prophète Mohammad (Que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui) ; sous sa forme classique il est transmis d’après un garant qui le tient d’un autre et ainsi de suite jusqu’à un témoin oculaire.

Je vous offre un bouquet de hadiths en espérant qu’on les lise attentivement et qu’on en tire les leçons.

Le Messager d’Allah (Que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui) a dit : « Le jeûne et le Coran intercéderont en faveur du serviteur le Jour de la Résurrection. Le jeûne dira: 0 mon Seigneur! Je l'ai empêché de se nourrir et de (satisfaire) son désir, prends-moi donc comme intercesseur en sa faveur. Et le Coran dira: Je l'ai empêché de dormir la nuit, prends-moi donc comme intercesseur en sa faveur. Et ils intercéderont ». Rapporté par Ahmed .

Le Messager d’Allah (Que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui) a dit : « Il y a des jeûneurs qui n'auront (d'autre effet) de leur jeûne que la faim (sans récompense), et il y a des hommes qui passent leurs nuits débout en prières mais qui n'auront (d'autre effet) de leur prière que la veillée (sans récompense) ». Hadith rapporté par lbn Majah .

Le Messager d’Allah (Que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui) a dit : « Enseignez, facilitez et ne compliquez pas les choses ! Annoncez la bonne nouvelle et ne faites pas fuir les gens et si l’un d’entre vous se met en colère qu’il se taise. » Rapporté par Al-Hâkim et authentifié par Al Albâni.

Le Messager d’Allah (Que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui) a dit : « Le savant qui enseigne le bien aux gens et ne le met pas en pratique, est semblable à la torche qui éclaire en se brûlant. » Rapporté par Attabarâni et authentifié par Al Albâni.

Le Messager d’Allah Que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui a dit : « Le musulman est celui qui ne porte pas atteinte aux musulmans avec sa langue et sa main. Le croyant est celui auquel les gens font confiance à l’égard de leurs personnes et leurs biens. » Rapporté par Al Boukhâri et Mouslim.

Le Messager d’Allah (Que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui) a dit : « Les signes révélateurs de l’hypocrite sont au nombre de trois : il ment lorsqu’il parle, ne respecte pas sa promesse lorsqu’il la donne et trahit lorsqu’on lui fait confiance. Ceci, même s’il accomplit la prière, verse l’aumône et prétend être musulman. » Rapporté par Mouslim.