منتديات الجلفة لكل الجزائريين و العرب - عرض مشاركة واحدة - نسب بن قانة قاطع أذان الجزائريين
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قديم 2017-03-07, 23:12   رقم المشاركة : 15
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agawa
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المشاركة الأصلية كتبت بواسطة اللهب المقدس مشاهدة المشاركة
La chronique des Aït-Ganâ s'est conservée dans la tradition locale des montagnards kabyles .
Ganâ avait un fils du nom de Yahia. Elle émigra donc avec sa famille et alla chercher un refuge chez les Flissat-Oum-el-Lil. Un Homme des Flissa, nommé Abd-El-Azziz, de la fraction des Beni¬Amran, possesseur de vastes étendues de terrains, aurait épousé, dit-on, la belle Ganâ, et cédé une partie de ses terres à Yahia, son fils, pour son établissement, et celui-ci se fixa définitivement dans la tribu. On montre encore, au-dessus du village de Tiguenatin, la tombe de ce Yahia ben Ganâ, qui fut l'ancêtre de la famille des Ouled-ben-Zamoum laquelle vit encore dans cette par¬tie de la Kabylie .
Les autres frères ou fils de Ganâ se dispersèrent; l'un d'eux alla faire souche dans les plaines où nous avons créé depuis notre centre d'Orléansville. Mais la branche qui nous intéresse le plus et que nous allons suivre pas à pas est celle qui, de la vallée du Sebaou, passa dans la vallée de Bougie. Elle s'établit dans la tribu des Fenaïa et finit par y créer une petite bourgade qui s'appelle toujours Aït-Ganâ. Le Kabyle, à moins qu'il soit riche, ne reste pas en place. Il émigre et va travailler au loin, jusqu'à ce qu'il ait ramassé un petit pécule qu'il apporte chez lui. L~ Aït-Ganâ étaient et sont encore aujourd'hui forgerons à leur village des Fenaïa. Or, l'un d'eux, de nom de Mahmoud, - celui que la notice ci-dessus fait arriver avec les Maures d'Espagne chassés par Ferdinand et Isabelle, - partit du pays de Bougie, exerçait sa pro¬fession sur son chemin. Il traversa ainsi, en effet, la vallée de l'Oued El-Kebir, le Zouara, et établit enfin sa forge à Redjas, non loin de Mila. Il s'y maria et s'y fixa, cela est très exact, et il eut une nombreuse famille. Voilà l'ancêtre El-Haddad, - le forgeron, - dont parle le colonel Séroka. Le fils de Mahmoud est, en effet, Seliman , qui continua la profession de son père, et il eut à son tour un fils, Ganâ, celui qui eut le bonheur, avant de mourir, de voir ses enfants bien casés.
Un Turc du nom de Ahmed, janissaire de la petite garnison de Colla, remplissait alors ce que nous appellerions l'emploi de vaguemestre et faisait fréquemment le voyage de Colla à Constantine pour les besoins de son service. Soit qu'il eût à faire ferrer son cheval ou qu'attardé en route, il s'arrêta par hasard à Redjas, il demanda l'hospitalité à Ganâ et y revint. Ses relations devenues intimes dans la maison de l'artisan, il épousa une de ses filles. Nous verrons que Ahmed, le janissaire, avançant en grade, fut d'abord agha de Colla, d'où lui fut donné le surnom de Colli, car il était originaire de Roume1ie ; il arriva à la dignité de Bey de Constantine, et de la date la fortune des Ben Ganâ.
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Histoire des Sultans de Touggourt et du Sud Algérien
L. C. FERAUD
Notes historiques sur la province de Constantine, Les Ben-Djellab, Sultans de Touggourt.
Revue Africaine 1878 - 1886
(bulletin de la société historique algérienne)
Impression: A. Jourdan, Alger, 1878–1886
pp.283-313
Présentation : CHEHRIT Kamal
أ‰ditions Grand-Alger Livres (G.A.L.), Alger, 2006
ah c'est nouveau ça, c'est pas vous, avec votre clique d'arabistes qui criaient au scandale à chaque fois que qqun ramene une preuve des sources française??? maintenant vous les prenez? au fait vous prenez ce qui vous convient etb vous reniez le reste?? et vous appeleé ça un esprit scientifique???

et dans le texte que t'as posté que j'ai lu qu'a moitié.. il est bien dit que l'on se refere a la tradition oraaaaale!donc rien de sérieux, et l'histoire pour le moins est '' flou'' et rentre en contradiction totale avec celle que t'avais posré avant









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