Un fer de lance dans le projet e-gouvernement
L'Institut national des télécommunications et des TIC d'Oran
Dj. Oussalah
Si l'ENA peut s'énorguillir d'être une fabrique de cadres, l'INTTIC fait mieux , elle forme des managers. D'où ce réaménagement prévu des programmes, par la direction, pour une formation plus complète, avec un intérêt accru pour les langues. Autre spécifité de l'Institut, la composante cosmopolite de ses étudiants. Ils viennent de plusieurs pays d'Afrique et des pays arabes. « Nous comptons des ministres en Afrique parmi nos anciens étudiants » déclara fièrement M. Boutaleb Abdelmadjid.
Ce dernier , fraîchement installé dans ces fonctions, insiste sur la stratégie du nouveau ministre et le rôle échu à l'Institut comme fer de lance pour atteindre les objectifs prévus dans le projet « e- gouvernement » à l'horizon 2013. Au registre des défis à relever, l'établissement est appelé à faire dans l'excellence en ne formant que des ingénieurs d'état à l'échéance 2014. Un chantier nécéssitant « des moyens à la hauteur de l'enjeu » ajouta notre interlocuteur.
A l'entrée principale de l'Institut , on rencontre des étudiants africains. Un détail routinier, dans cet établissement « supranational ». La qualité des enseignements dispensés y est pour beaucoup. Pour préserver cette « réputation » méritée, la direction prévoit un réamanagement des programmes, pour la prochaine rentrée.
«On attend l'homologation du ministère de tutelle, pour lancer trois nouvelles options d'ingéniorat ; système et télécommunications ; Informatique et réseaux ; services et systèmes d'information » confiera le directeur des études, Abdi Mossadek, véritable cheville ouvrière de l'Institut. Ces spécialités, viendront s'ajouter à celle existant depuis 1977, la formation d'ingénieur d'état en télécommunications.
L'hommologation des ces programmes confèreront à l'établissement une marge d'avance par rapport aux autres Instituts qui assurent la même formation. Cette nouvelle philosophie s'inspire largement de l'ère du temps, le directeur s'en explique « On a pris en compte les recommandations et voeux des opérateurs de la téléphonie mobile tels que djezzy, Nedjma, Mobilis, et d'autres Institutions comme le MDN, Sonatrach et autres sociétés étrangères, quant à la qualité des cadres recherchés ».
La révolution vécue par le marché de la téléphonie mobile en Algérie, a contraint les responsables de l'Institut à faire des remises en cause profondes. Une mutation rendue possible, également, grâce au concours de l'expertise du programme MEDA. il est vrai aussi, que le ministère de la Poste et des technologies de l'information et communication n'a pas été avare en dotations budgétaires. Un soutien qui s'est traduit par 5 autorisations de programmes depuis 2003, pour le renouvellement du parc matériel, au demeurant très onéreux. Il comprend, entre autres, un matériel d'optique transmission, équipement spécifique, une centaine de PC, radio équipement et micro-ondes, réseau numérique intégration service, équipement simulation éléctronique, GPS. Cet arsenal didactique confère à l'institut une longueur d'avance aux autres établissements universtaires. En bon pédagogue, Mr Abdi souhaite que « l'ensemble du matériel soit dupliqué pour optimiser l'utilisation de ces moyens ».
Créé en 1971, l'Institut des télécommunications « Abdelhadfid Boussouf » du nom du fondateur du « Malg » et des services de transmissions à la base de l'ouest, fera sa mue pour être au diaposon des innnovations dans ce secteur startégique. Désormais, la nouvelle dénomination sera l'Institut national des télécommunications et technologies de l'information et de la communication «INTTIC». La direction opta pour un contenu des programmes plus « soft » et en tenant compte des critères de la bourse de travail. « Nos partenaires notamment les opérateurs de la téléphonie demandaient un profil d'ingénieurs avec un background alliant technicité et gestion administrative et ressources. En un mot des managers ». L'accent sera également mis sur la maîtrise de l'informatique et de l'enseignement des langues étrangères. « 6 modules d'anglais et 2 modules de français seront inclus dans les programmes dès la prochaine rentrée, en plus de la communication et des sciences humaines » dira notre interlocuteur.
Pour ce qui est de l'introduction de l'informatique, une connexion à l'ADSL est disponible dans chacunes des chambres des étudiants pour un usage illimité et gratuit, avec possibilité de téléchargement. L'Institut dispose aussi d'un fonds documentaire de 6000 livres, dont un don européen de 300 livres récents dans le cadre du porgramme MEDA. En perspective d'une augmentation du budget de documentation, la direction n'exclut pas un abonnement auprés de revues et brochures spécialisées et autres bases de recherches, pour permettre aux étudiants d'être à la page des innovations dans le secteur des TIC. La construction de 2 amphithéâtres est égalemnt envisagée, une demande a été introduite dans ce sens dans le cadre du quinquennat 2009-2013.
Au registre, des nouveautés l'on notera, le lancement d'une licence porfessionnelle dans le cadre du système LMD en remplacemnt du diplôme DEUA, pour une période transitoire, et dont les titulaires ne peuvent prétendre à une post-graduation. Cette formation durera , jusqu'au passage de l'Institut à un statut de grande école supérieure d'ingénieur à l'horizon 2014.
Pour ce faire, un renforcement en encadrement est prévu et ce, en plus de celui existant et qui comprend , un professeur, 4 maîtres de confèrences, 23 maîtres assistants classeA et 18 classeB, pour encadrer une communauté estudiantine de 503 inscrits.
Afin de pallier au manque en encadrement il y a ouverture d'un magister option « traitement numérique de l'information » en 1988, remplacé en 2003 par l'option « sciences des technologies de l'information et de la communication (TIC) ». il y a eu également, l'ouverture de l'école doctorale en partenariat avec l'USTO et l'université de Mostaganem en 2007.
L'école-continent ou la Mecque des étudiants
Au vu des statistiques disponibles sur le nombre des étudiants africains et arabes formés à l'INTTIC, l'on se rend compte que la réputation d'un établissment supranational est loin d'être une vue de l'esprit. Ainsi, depuis sa création en 1971, l'Institut a eu à former un effectif de 413 étudiants, dont 144 ingénieurs d'état, 77 ingénieurs d'application et 28 techniciens ( deux formations supprimées en 1982), 158 DEUA. Le quota des étudiants étrangers est fixé chaque année sur demande de la tutelle. La nationalité de ces effectifs va des îles Comores, en passant par l'Afrique du sud et le Bénin, jusq'au Cameroun et Sao Tomé. Les pays maghrébins sont des habitués des lieux et idem pour les pays arabes, comme la Syrie et la Palestine.
Formation continue
L'Institut fort de son capital expérience a entamé une série de formations en continue depuis 1991, pour un nombre de 243136 participants jusqu'au en 2007. Des conventions ont été signées avec , la Gendarmerie Nationale, Algérie Poste, Algérie Télécom, DGSN, MDN, TDA, ministère des Finances. Outre des conventions en cours de finalisation avec la direction générale des forêts, la Sonahess ( filière Sonatrcah).
L'INTTIC est également représentant du système américain CISCO, en sa qualité d'Académie locale CISCO depuis 2003, avec un bilan de 424 diplômés jusuq'à septembre 2008.
La formation ICDL : l'Institut est un centre certifié ICDL depuis décembre 2008, qui s'est soldé par la formation de 13 formateurs en décembre 2008 et la formation en ligne de 300 agents du MPTIC.
La formatin plan ORSEC : les agents formés par l'Institut sur les maquettes (SWITCH et WLL CDMA) mises en service en janvier 2008 et pour maintenir les liaisons en télécommunications lors des catastrophes naturelles ont prouvé leur efficacité lors des inondations de Ghardaia, en mettant en œuvre les notions acquises sur les techniques de commutation.
La recherche, l'autre point fort de l'Institut
L'Institut a connu sa première équipe de recherche en 1993, et puis le lancement de 03 projets PNR en 1998 et 03 autres en CNEPRU en 2000 , avant la création d'un laboratoire « communication et multimédia » la même année. Actuellement, 10 équipes de recherche CNEPRU sont agréées ou reconduites. Les axes de la recherche portent sur le traitement de l'image, les réseaux informatiques, les télécommunications, e-learning, la transmission optique, les multimédia, les télécoms spatiales, les réseaux informatiques (Wifi intelligent) et codage vidéo. En plus de nouveaux thèmes de recherche en relation avec les objectifs du Ministère de tutelle comme les systèmes d'information et services, réseaux informatiques, sécurité informatique, développement des logiciels à valeurs ajoutée. Et ce, sans omettre, les publications internationales et communications nationales et internationales du personnel enseignant.
Toujours dans le même esprit inovateur, la direction s'apprête à lancer un concours pour la conception du meilleur site WEB par les étudiants. Une équipe de recherche se penche également sur l'amélioration d'un système e-learning, dans le cadre du projet multimédia.
( تقرير عن مشاركة سيئة )، و الموجودة أسفل كل مشاركة .
2012-07-03, 15:14
كل المعلومات عن معهد الاتصالات بوهران .... للناجحين في البكالوريا 2012
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