منتديات الجلفة لكل الجزائريين و العرب - عرض مشاركة واحدة - Conditions de la Fatwa et de l'interpretation
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قديم 2016-01-28, 09:13   رقم المشاركة : 4
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أم أشـرف
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6. La piété, le scrupule, la crainte de Dieu et la sagesse sont de même des qualités requises : la Fatwa est en effet une très lourde responsabilité : les facteurs de piété et de firâsa(le fait de voir avec la lumière de Dieu : la sagacité) sont nécessaires dans certaines affaires : 'Uthmân Ibn ‘Affân (que Dieu l’agrée) ayant perçu(douté) que la femme qui a commis l’adultère (zinâ) n’avait pas connaissance du texte qui l’interdit ; a jugé qu’elle ne pouvait pas être sanctionnée par le Hadd…
وحدث هشام بن عروة عن أبيه عن يحيى به عبد الرحمن بن حاطب قال: توفي عبد الرحمن ابن حاطب وأعتق من صلى من رقيقه وصام وكانت لو نوبية قد صلت وصامت وهي أعجمية لم تفقه فلم يرعه إلا حبلها، وكانت ثيبا. فذهب إلى عمر بن الخطاب فحدثه فأرسل إليها عمر فسألها فقال: أحبلت؟ قالت: نعم. من مرعوش بدرهمين، وإذا هي تستهله به ولا تكتمه فصادف عنده علي بن أبي طالب وعبد الرحمن بن عوف وعثمان بن عفان رضي الله عنهم فقال: أشيروا علي. وكان عثمان جالسا فاضطجع. فقال علي وعبد الرحمن: قد وقع عليها الحد. فقال عمر أشر علي يا عثمان. قال: قد أشار عليك أخواك. قال أشر علي أنت. قال عثمان: أراها تستهل به كأنها لا تعلمه وليس الحد إلا على من علمه. فقال عمر لعثمان: صدقت، والذي نفسي بيده ما الحد إلا على من علمه. ثم أمر عمر رضي الله عنه بجلدها مائة وتغريبها عاما تأديبا لها لقعودها عن السؤال عما يلزمها معرفته من أمر دينها

7. Connaître l’environnement (c'est-à-dire le contexte social et politique..) et l’impact des avis juridiques (sur l’intérêt et l’avenir de la communauté : particulièrement dans les pays non musulmans).
Exemples:
un Muftî ne peut pas se prononcer sur un produit financier sans consulter un spécialite en finance pour connaître de façon précise son contenu...
Idem pour un produit alimentaire nouveau ou un produit pharmaceutique...
C'est pour cela qu'on trouve de plus en plus des comités de droit (Mujamma'ât fiqhiyya) composés en plus des savants en droit musulman, de spécialistes en divers domaines...
Si pour une affaire donnée, le Muftî est confronté à plusieurs avis juridiques possibles, il optera pour l'avis à la fois recevable et en même temps qui facilite la vie des gens...
Le Prophète (paix et salut sur lui) dit : «Cherchez la facilité (facilitez) et évitez la difficulté (les choses dures et compliquées) (ne rendez pas les choses difficiles) ; et soyez des annonciateurs de la bonne nouvelle et ne rebutez pas les gens (ne les dégoûtez pas et ne les faites pas fuir)»
Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim


Au regard de ce qu'on a dit, il paraît évident qu'il ne suffit pas de connaître le Coran par cœur et de maîtriser la langue arabe ou d’avoir fait quelques lectures de livres de la religion pour se permettre de donner des avis juridiques (fatwa)…Même le grand savant l’Imâm Mâlik de Médine : répondait fréquemment quand on lui posait des questions : « je ne sais pas ! » par crainte de Dieu et par pudeur.

S’adonner à la Fatwa sans avoir les compétences requises, porte préjudice à la foi et c’est même une source d’égarement. Cette attitude irresponsable souille l’image de l’Islam et des musulmans dans le monde.
Allah dit dans le Coran à ce propos : « ne dites pas au sujet de ce que vos langues décrivent en pur mensonge : « Ceci est licite (halâl) et cela est interdit (harâm) » afin de fabriquer le mensonge sur le compte de Dieu. Ceux qui fabriquent le mensonge sur le compte de Dieu ne récoltent pas le succès. Jouissance insignifiante et ils ont un supplice douloureux »[8]

Le prophète (paix et salut sur lui) a dit : « la personne qui se presse à donner les fatwas se presse vers l'Enfer »[9]. On signale l'exemple de compagnons qui refusaient de répondre aux questions et préféraient renvoyer le requérant à d'autres, par humilité et pour se décharger de la lourde responsabilité morale qu'impliquait l'exercice d'une telle fonction[10]. Une personne qui répond à toute question qui lui est posée est qualifiée de "fou". Des grands légistes ne se gênaient pas à répondre aux questions par: "Je ne sais pas", "Je l'ignore". Abû-Hanîfah disait: « Si je ne craignais la perte de la science, je me serais abstenu de répondre aux questions »[11]. L’Imâm Mâlik répondait souvent qu’on on l’interrogeait : « je ne sais pas »- comme on l’a vu– par humilité et par scrupule, malgré sa science vaste.










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